Hello !
Je suis désolée ce n'est pas mon meilleur chapitre, cette semaine est et sera assez dure, mes collègues et amis (oui Gwenaël je pense à toi) sauront de quoi je parle.
Cependant, je vous mets à l'œuvre. A l'issue de ce chapitre, vous aurez un choix. Tous les votes soumis avant le 15 décembre 18h seront pris en compte. A vous de jouer !
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Caron était un ange tombé du ciel, un miracle de la nature, un cadeau de Dieu en personne. En cet instant Ereyne ne saurait trouver de mot assez élogieux pour décrire cette reconnaissance qui l'habitait. Elle glissait un morceau de nuage le long de sa peau brûlée et jouissait de la caresse de cette divine sensation de régénérescence. Chaque cellule de son corps bénissait Dieu d'avoir doté le monde de Caron, saint sauveur apportant cette maudite mais délicieuse crème à base de morts nés emportés aux enfers.
— Caron est mon sauveur. Je l'aime. Murmura-t-elle en reprenant un peu du baume bienfaisant.
— Et moi alors ? JE t'ai apporté cette crème, déclara Zelyan. JE gère les âmes des mort-nés, JE m'occupe de les faire enfermer sur le pilier. Caron s'est contenté de les laisser passer, de les récolter dans les cages sur le pilier, de les broyer et de les mélanger avec des larmes de vierges.
— Ahh je l'aime, répéta Ereyne.
Zelyan abandonna, saisit un peu de cet amas d'âmes de bébés et en tartina sa compagne. Il en tira un tel soupir de bonheur qu'il en fut jaloux.
— Si j'avais su je t'aurais brûlée plus tôt.
Il s'attendit à un regard noir mais Ereyne somnolait dans le lit seigneurial, baignée par le doux ballotement des mouvements de paume de son compagnon sur son bras endommagé.
Enfin, elle pouvait dormir et ne plus ressentir cette peine immense, ce feu qui lui brûlait le corps. Pour cela, et d'autres raisons, Caron aurait son amitié pour toujours. Le couple passa un moment paisible, chose relativement rare lorsqu'ils avaient des invités. Ereyne était dans un état semi-conscient, hébétée, Zelyan pestait contre ses fils, mais elle n'en écoutait pas la moindre parole, trop concentrée par la douleur qui s'échappait de chaque parcelle de son corps.
— Caron est réellement la plus belle chose que Dieu ait créé.
— Que j'ai créé ma douce, Dieu n'a rien à voir avec Caron. Cette créature, aussi parfaite soit-elle, est mon invention, j'en ai pensé chaque détail.
— Tu ne l'as pas créé par jalousie de père ayant créé mère à partir de sa côte ?
Zelyan chauffa.
Heureusement pour lui, Ereyne était tellement perturbée par le changement douleur/plaisir que la discussion fut close. Ce qui aurait pu devenir une dispute immortelle fut tuée dans l'œuf par un ronflement tout sauf excitant. Ereyne goûtait aux joies d'un corps ne hurlant pas de douleur et c'était un plaisir non négligeable. Zelyan sublima encore un peu le corps presque parfait de sa compagne puis s'allongea à ses côtés. Ereyne sombrait doucement dans un sommeil réparateur, anesthésiée par le baume curatif, et glissait tranquillement vers le monde de Morphée.
Zelyan lui, entamait l'une de ses phases dignes d'un héros de film de Noël, débutant un monologue que l'être aimé ne pourrait jamais entendre car indisponible ou dans le coma, ou endormi.
— Tu sais ma douce, un jour tu devras t'habituer aux flammes de l'enfer... Ce n'est pas la première fois que tu brûles d'amour pour moi, ou que tu brûles tout court. L'enfer, le feu... Les flammes de l'enfer. Tout est lié.
Il n'obtint qu'un grognement en guise de réponse mais cela lui suffit. Zelyan s'allongea auprès de sa compagne depuis plus de huit mille ans et réfléchit à voix haute.
— Qui sera le prochain à manquer à son devoir ma douce ? John est en vadrouille et Zeus est... Zeus. Qui m'annoncera qu'il sera absent ?
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A vous de jouer !
Pour John, tapez un. Pour Zeus, tapez deux. Pour toute autre demande, tapez * ou patientez.
Amicalement.
Axel.
PS: si "*" gagne, ce sera un chapitre avec Gaara. Oui je suis dans la mouise pour rendre ça cohérent, mais vous aussi :)