Durant deux jours, elle reste enfermée dans sa chambre, se posant mille questions.
Rumplestiltskin n'arrête pas de frapper à sa porte, lui disant que ça ne sert à rien de se renfermer sur elle-même.
Rumplestiltskin : Ce n'est pas à toi qu'il faut en vouloir ! C'est à ta fausse mère !
Isabelle relève doucement la tête.
Il a raison, elle ne doit pas s'en vouloir, mais plutôt à elle.
Dans un violent fracas, elle ouvre la porte et passe à côté de Rumplestiltskin sans le regarder, sans lui adresser un mot.
Elle sait où elle doit se rendre et qui elle doit aller voir.
C'est plus déterminée que jamais qu'elle franchit les grilles du château.
En un instant, elle se retrouve dans son bon vieux village.
Tout a l'air d'être rentré dans l'ordre. Plusieurs villageois se tournent à son arrivée, mais ils ne la reconnaissent pas pour autant.
Sur des dizaines de maisons, il y a des affiches.
Elle en décroche une au passage.
C'est un portrait d'elle.
Sa mère, enfin Louise, la cherche.
Elle remonte le chemin qu'elle connaît tant. La chaumière se tient là, comme elle l'a toujours connu, les légumes sont en pleine croissance.
Elle pousse la porte de la maisonnette.
Louise est là.
Elle se retourne et ses yeux se remplissent de larmes lorsqu'elle la voit. Elle se précipite vers elle et la prend dans ses bras.
Louise : Isabelle ! Mais où étais-tu passée ?
Isabelle : Rumplestiltskin.
Louise : Quoi ? Il t'a emmenée ?
Isabelle : Non, j'y ai été de mon plein gré pour te sauver.
Louise : Mon ange.
Isabelle détourne son visage.
Louise : Mais enfin, qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Isabelle : Tu n'es pas ma mère...
Louise : Enfin, pourquoi tu dis ça ?
Isabelle : Je sais tout ! Arrête de me mentir ! J'ai tout découvert grâce à un collier que la Reine Regina, ma mère, m'a laissée !
Louise : Oh non...
Elle s'assied sur la chaise et prend sa tête dans ses mains.
Isabelle : Comment suis-je arrivée ici ?
Louise : C'est une longue histoire.
Isabelle : Comment ?
Louise : Un soir, une femme encapuchonnée a frappé à ma porte. Comme il pleuvait, je l'ai fait entrer. Elle m'a révélé qu'elle était la Reine. Dans sa cape, il y avait un bébé. Toi. Elle m'a demandé de te prendre pour te protéger.
Isabelle : Pourquoi toi ? Et me protéger de quoi ?
Louise : La Reine savait que je ne pouvais pas avoir d'enfant alors, elle m'a choisi. Et pourquoi elle veut te protéger, je n'ai pas le droit de te le dire. Elle m'a promis de te le dire en temps et en heure.
Isabelle : Mais oui, après avoir essayé de me capturer deux fois et qu'un fou ai essayé de me tuer !
Louise : Je t'assure, ma chérie...
Isabelle : Ne m'appelle pas comme ça ! Tu aurais pu me le dire depuis bien longtemps !
Louise : Je ne pouvais pas, je n'avais pas le choix !
Isabelle : On a toujours le choix. Daignerais-tu au moins me dire qui est mon père ?
Louise : Je ne le sais pas. J'ai eu beau le lui demander, elle ne m'en a jamais parlé.
Isabelle : Et je suis censée te croire ?
Elle fait demi-tour et court dehors.
Louise : Isabelle, mon ange, je t'en prie !
Isabelle continue sa route sans se préoccuper du reste.
En un instant, elle se retrouve au château.
Elle rentre à l'intérieur et va dans sa chambre.
Elle change de tenue pour une combinaison en cuir rouge.
Elle prend un grand sac et met autant d'affaires que possible.
Rumplestiltskin : Que fais-tu ?
Isabelle : Je pars !
Rumplestiltskin : Tu ne peux pas partir d'ici ! Tu as un contrat avec moi !
Isabelle : Je m'en contrefiche ! Je n'en ai rien à faire de votre contrat ! Vous pouvez prendre la vie de Louise si ça vous chante ! Mais moi, je pars à la recherche de mon père.
Rumplestiltskin : Ton père ?
Isabelle : Regina m'a donnée il y a des années. Je sais qu'elle est ma mère, mais je n'ai aucune idée de qui est mon père. Alors, je vais le chercher.
Rumplestiltskin : Tu ne sais même pas où aller !
Isabelle : Je vais aller chez ma mère !
Rumplestiltskin : Comment ?
Isabelle : Ça me semble logique !
Rumplestiltskin : Son château est à plus de trois jours de marche !
Isabelle : Je m'en fiche, il me faut des réponses à mes questions. Peu m'importe le temps que ça prendra ! Et vous aurez beau dire ce que vous voulez, je partirai quand même !
Rumplestiltskin : Tu auras besoin de ça...
Il lui tend alors un collier, fait de pierres précieuses, des rubis.
Isabelle : Qu'est-ce que c'est ?
Il le lui passe autour du cou.
Rumplestiltskin : Il appartenait à ta mère, il brillera dès que tu sortiras du château et te guidera jusqu'à elle.
Isabelle : Je peux me transporter jusque là-bas.
Rumplestiltskin : Non, son château est protégé par un sort très puissant. On ne peut y pénétrer par la magie. Tu devras y aller par les bois.
Elle ne dit rien, elle le fixe.
Puis, il la prend dans ses bras.
Rumplestiltskin : Promets-moi que tu feras attention.
Isabelle : Vous faites de nouveau attention à moi ?
Rumplestiltskin : Je n'ai jamais cessé !
Il se retire et l'accompagne jusqu'à la grille.
Isabelle part le cœur lourd, mais déterminée à découvrir tout sur son passé.
Elle en a plus que besoin. Sans ça, jamais elle ne pourra vivre sa vie.
À l'orée du bois, elle se retourne une dernière fois, et fait un signe de la main au Mage.
Elle s'enfonce plus profondément dans le bois, quand soudain, une lueur se dégage du collier, une lueur de la même couleur que lui.
Puis, une ligne se dessine devant elle, lui indiquant à chaque pas par où aller.
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Isabelle : Mystère des Origines
FanfictionIl était une fois, une jeune fille nommée Isabelle... Lorsqu'elle fut née, sa mère la confia à une villageoise qui ne pouvait avoir d'enfant, seule sa mère adoptive savait l'identité de sa mère, mais jamais elle ne le révéla. Elle promit à cette fem...