chapter 12

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Highschool.
Monday.
9am.



    - est ce que l'un d'entre vous aurait vu votre camarade de classe ?

    Les regards se scrutent tous un à un, cherchant une réponse claire et nette sur le visage de l'un d'entre nous. certains viennent à arquer les sourcils, ne s'attendant pas à ce que mattia polibio, l'un des élèves les plus cotés de la classe, vienne à disparaître, sans laisser une trace de vie derrière lui. c'était étrange, surtout venant de cet élève perturbateur et toujours présent pour mettre ce qu'on appelle « l'ambiance » dans la classe. Vraiment surprenant.

    Certains élèves venaient même à se demander si celui ci n'avait pas eu des ennuis, voir même de très graves. En ce moment, celui ci avait eu l'audace de s'attaquer à certaines personnes du lycée, les humiliant, et les harcelant pour l'on ne sait quel raison. Le mattia que l'on connaissait avait étrangement changé en ne serait ce que quelques semaines. Ainsi, beaucoup de ses camarades s'étaient demandés si il n'avait pas eu d'ennuis avec une personne dont il était entré en conflit. d'où ces nombreux regards accusateurs entre nous.

     D'ailleurs, l'un d'entre eux était actuellement posé sur moi. Un regard perçant, suspicieux et méprisant. Un regard méprisant. J'étais, aux yeux de quelqu'un, coupable de la disparition d'un des élèves de notre classe. Et cette paire d'yeux, n'étaient rien d'autre que celles du roux, qui se rappelait peu à peu des menaces dont je lui avais fais part samedi après midi, au sex shop. Il me regardait, avec attention, se demandant bien ce qui allait lui arriver lui aussi.

    Quant à moi, un simple sourire figurait sur mon visage. Un sourire malicieux, et amusé. Mes yeux étaient portés sur le stylo que je ne cessais de faire tourner entre mes doigts, me rappelant la conversation que j'avais pu tenir avec mes frères et ses amis. C'était dingue de se sentir si puissante. Car c'était le cas. Je l'étais. J'étais bien plus puissante que tout ces élèves réunis, juste par le statut que détenait ma famille. Mais cela, personne n'était au courant.

     D'ailleurs, c'était bien mieux ainsi. Au moins, j'étais sure de ne pas avoir d'ennuis de si tôt.

- c'est dingue.. murmura le professeur. Personne n'a vraiment vu mattia depuis vendredi dernier ?

Aucune réponse ne se fait entendre, laissant un silence pesant et lourd se faire ressentir sur les épaules des élèves. Un soupire vient passer la barrière des lèvres de l'enseignant, celui ci agacé par les histoires qu'il y a depuis le début de la rentrée.
Mais très vite, son visage vient se métamorphoser, lorsqu'une main vient heurter la porte de la salle, faisant remuer les murs qui nous entoure.

Les visages se dressent, même le mien, et se tourne vers l'entrée, étonnés d'être dérangés à une heure si matinale.

- hmm oui entrez.

a l'entente de ces mots, là poignet vient s'abaisser lentement, créant une soudaine tension dans la salle. Des bruits de pas se font subitement entendre, et les regards s'échangent, tous stupéfait par la silhouette qui venait de se dresser devant nos yeux. les visages de certain finissent par afficher de l'effroi, se demandant avec affolement ce qui avait pu se passer pour qu'une personne revienne avec un corps et un visage aussi abîmé. Le professeur semblait surpris, et même inquiet par l'état de la personne qui venait d'entrer. En fait, tout le monde était sous le choc.

Sauf moi.

Je regardais cette personne avec un faible sourire, lui adressant ma victoire sur son petit jeu horrible et ridicule. Je le regardais tout simplement avec fierté. J'étais fière d'avoir été vengée sur toutes les humiliations que j'avais dû subir par sa faute. D'ailleurs, j'étais quasi sure qu'il n'allait pas recommencer. C'était sur à cent pour cent même. Et j'étais sure également qu'il ne me toucherait plus. Pas même un cheveux. Vu ce qu'il avait du subir, j'étais confiante à ce sujet.

𝒈𝒂𝒎𝒆𝒔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant