Chapitre 14

86 6 0
                                    


Ils sont assis à leur table, dévisagés de tous, à boire un chocolat chaud. 

Hermione et Drago parlent ensemble, de souvenirs de leur enfance. Drôle de conversation pour des ennemis, vous ne trouvez pas ? 

Pardon, "ennemisquiontfaitlapaixmaisquionttoujoursunerelationasseztendue" (enfin, jusqu'à présent). 

"-Un parc d'attrac... quoi ? demande le serpent. 

-D'attraction, rit la lionne. Ce jour-là j'ai tellement-ri, que je m'en souviens encore. 

-Ca a l'air sympa. 

-Tu vois que le monde des moldus n'est pas si mal."

Il ne répondit pas. 

"-Pourquoi tu m'as emmené avec toi ? 

-D-de quoi tu parles ? ment-elle.

-Tu m'as attrapé le bras et est parti, laissant nos amis prêt à s'entre-tuer.

-J-je."

Elle prit une inspiration, avant de lui répondre. 

"-Je voulais partir, et ne pas faire l'égoïste, donc je t'ai pris avec. Tu m'en veux pour ça ? 

-N-non, merci, dit-il visiblement gêné. 

-Y'a pas de soucis, Drago, rit-elle."

"-Vous êtes amis maintenant vous deux ? dit une jeune fille de chez Serpentard, qui venait d'arriver près des deux adolescents."

Avant même qu'Hermione ne puisse répondre, le blond cracha. 

"-Un soucis avec ça ? Oh, tu es jalouse peut-être ? 

-Pff, n'importe quoi. Toi, la petite lionne, tu le forces à rester là c'est ça ? 

-N-non, je te demanderai de partir. dit la préfète, très mal à l'aise.

-Non mais je rêve, Drago, t'as vu comment elle me parle ? Tu sais qui je suis petite ?! hurle la jeune fille, affichant un air outré sur son visage. 

-Oui, je sais qui tu es, Andrea Milisa, 4e année, cadette d'une fraterie de 2 frères. Habite Liverpool, a un chien prénommé Scorpion... je me trompe ? 

-J-je... Non,... dit-elle gênée. Mais je sais que tu me connais Drago, je... 

-Ne lui parles plus comme ça veux-tu. 

-P-pourquoi ? 

-Considère que si tu t'en prends à elle, c'est à moi que tu t'en prends ! Je te conseille donc de rester vigilante, compris ? dit-il alors. 

-O-oui... 

-Vas-t'en avant que je ne commence à réellement m'énerver."

La jeune fille partit. Des larmes de honte coulaient le long de ses joues. Premièrement, à cause de la réprimande de son préfèt, et deuxièmement, à cause des rires insoutenables des autres élèves de serpentard qui avaient tout entendu. 

Hermione était stupéfaite de son avant dernière phrase. Un sentiment de panique évolua en elle. Et s'il savait qu'elle était la fille avec qui il correspondait ? Et s'il gardait le secret ? 

"-Ca ne va pas ? demande-t-il soudain. 

-J-je, oui ça va. Merci, dit-elle gênée. 

Il rit. 

"-Ne soit pas gênée, c'est normal de t'avoir sauvé. 

-Sauvé ? T'es encore un prince charmant c'est ça ?"

Le mot "encore", sorti seul de la bouche de la lionne, était de trop. Une nouvelle vague de panique vint la pétrifier sur place. 

"-Oh par Merlin, pense-t-elle. Quel troll je suis !"

"-Encore ? demande le serpent, visiblement intrigué.  

-J-je... Oui, "encore", façon de parler ? dit-elle, pas sûre d'elle du tout (du tout du tout du tout)."

Le blond ne répondit pas. Et se leva. 

"-Je vais rentrer, tu veux venir ou...

-Non, c'est gentil, je vais aller voir si nos amis respectifs sont encore en vie."

Drago aquiessa, avant de s'avancer vers la porte de la Grande Salle. Mais avant de mettre un pied à l'extérieur de la salle, il se fit interpelé. 

"-Drago...

-Hermione ?

-M-merci pour ce moment. T'es pas tant que ça un abruti.

-Et toi t'es pas si chiante pour une Gryffondor."

Il lui fit un clin d'oeil, et parti. 

Le coeur de la lionne battait très vite, trop vite aux goûts de la jeune femme. 

"-Ca ne va pas en s'arrangant. Si ça continue, je vais tomber amoureuse ! pense-t-elle."


Elle arriva à l'endroit où elle avait laissé ses amis en plan. Ils étaient tous assis, comme si rien ne s'était passé. Elle demanda des explications sur ce qu'il s'était passé lors de son abscence. 

"-Tu le saurais si tu n'étais pas partie. Oh, mais dis moi, qu'as tu fais avec Malefoy ? dit alors Ginny, un sourire en coin. 

-Tu le saurais si tu me racontais !"

Et les deux jeunes femmes commencèrent de légères chamailleries. 

"-Et bien personne ne saura. Voilà. Vous n'allez pas commencer, sérieusement !? cria Ron, en colère."

Sans chercher à plus comprendre la situation, Hermione salua la rousse avant de se rendre à ses appartements. 

Celle qu'il ne connaissait pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant