Celle qu'il ne connaissait pas

Chapitre 13

L'hiver approche, et le froid fait son apparition doucement. 

"-Il n'y a pas plus belle saison que l'hiver, dit Hermione, alors assise sur un banc, près du Lac Noir, avec ses amis. 

-Je suis bien d'accord avec toi, dit Ginny. 

-Et bien pas moi, dit alors Ronald, emitouflé dans trois pulls, deux écharpes et courvertures. J'ai tellement froid, et bien sur, c'est dehors que vous voulez aller. T'es pas d'accord Harry ? 

-Oui, je suis d'accord ! répète le brun, assit à côté du rouquin. Mes lunettes sont pleines de buée en plus de ça !"

Les deux jeunes filles ne mirent à rire. Quand soudain, une voix se fait entendre. 

"-Vous n'arrêterez donc jamais de vous plaindre ! On vous entend à des kilomètres"

Le coeur de la brunne loupe un battement à cette écoute. Elle se retourne et apparçoit Malefoy et sa bande, Parkinson, Crabbe et Goyle. Seul Zabini manque à l'appel. 

"-Un problème, Malefoy ? demande le brun, essuyant ses lunettes. 

-Un problème Potter ? crit la jeune fille juste à côté de lui. 

-On t'a pas sonné Parkinson, dit alors la rousse, commencant à s'énerver."

Hermione a la tête ailleurs. Elle commence à légèrement angoisser, à l'écoute de cette dispute. Ses amis déteste les amis de celui avec qui elle correspond, en secret, et le deteste lui aussi par la même occasion, et inversement. Comment vont-ils réagir quand elle leur annoncera ? Doit-elle leur dire ? Telle est la question. 

Elle descendit du balai qu'est son esprit, et vit un blond, la regardant. Elle rougit. 

"-Un problème, Drago ? 

-Un léger, Hermione, dit-il, un regard charmeur. 

-Je t'écoute, déglutit-elle. 

-Vous faites énormément de bruit, et vois-tu, ma chère Granger, nous discutions d'un sujet très sérieux quand vous nous avez dérangé. 

-Je vois... Nous serons donc plus silencieux. Cela te convient ? dit-elle."

Pour tout vous dire, non, il n'est pas satisfait. Il souhaitait que la lionne l'envoie balader, ou se mette à crier, mais rien de tout cela. Il ne répondit pas. 

"-Drago ? Ca va ? demande-t-elle, penchée pour appercevoir son visage."

Il sursaute, avant d'aquiesser. Puis, les deux se retournent, afin de faire face à leur amis respectifs. Un vision effroyable s'offrit à eux. 

Ginny arrachait les cheveux de Pansy, qui hurlait des mots impardonnables, et inversement.  (Je vous laisse imaginer la scène). 

"-Ah, lâche moi, !@*#&"*#"@*#& sâle lionne, tu sens le chien mouillé !!@*#&"*#"@*#& Je vais te lancer un AVADA !"

Ce à quoi, la lionne répondit avec tout autant de violence. 

"-Ah, lâche moi sâle vipère ! "!@*#&"*#"@*#& (ceux sont des insultes) ! Ton père est un troll des montagne ou quoi ! Tu sens tellement mauvais !"

Il en était de même pour les quatres garçons, qui se battait seulement verbalement. 

Choqués, Drago et Hermione, hurlent, en même temps :

"-STOP !"

Tous s'arrêtèrent, avant de se retourner vers les deux préfets. 

"- Vous n'avez pas honte ! cris le blond. 

Sérieusement, on aurait pas pu faire pire, dit la brune. Vous savez quoi..."

Etait-ce une idée impulsive ou simplement son coeur qui parlait ? Hermione ne savait pas. Mais elle en avait envie, alors celle-ci prit le bras de Drago, et dit :

"-On va aller boire le premier chocolat chaud de la saison sans vous..."

Et elle partie, trainant le serpentard, qui n'avait pas vraiment le choix, à vrai dire. 10 minutes plus tard, les deux élèves se firent remarquer. Ils marchent tous les deux, Hermione tirant le serpentard par le bras, vers une place de libre à une table.