𝕃𝕒 ℝ𝕠𝕤𝕖 𝔻𝕒𝕟𝕤 𝕃𝕖 ℕ𝕠𝕚𝕣 ༆𝑻𝒐𝒎𝒊𝒐𝒏𝒆

Léo Mathys Jedusor

Je me réveille en hurlant de douleur, broyant une main que je ne saurait reconnaître avec ma fatigue.

- Madame, il va falloir pousser quand je vous le dit, d'accord ?! Poussez !

Je pousse, mon regard concentré vers la personne qui se tient à côté de moi. Tom. C'est par ailleurs, sa main que je suis entrain de broyer. Je desserre lentement ma main de son emprise, pour ne pas le blesser davantage.

- Hermione...?! Tu es réveillé ?

- Poussez Madame Jedusor !

Je pousse de toute mes forces, m'arrachant un hurlement de douleur. Je ferme les yeux, peinant à retrouver mes esprits.
La douleur est tellement forte, qu'un Endoloris ne serait rien comparé à cela. J'ai envie de mourir... C'est trop intense pour moi et le bébé, je ne suis pas sûre de pouvoir résister.

- Hermione, mon amour, mon cœur, mon ange... Ne pars pas s'il te plaît, et pousse ! Fais le pour toi, le bébé, moi, tes amis... Ne m'abandonne pas ! Je t'en pris ! Hurle la voix désespéré de Tom, dans mes oreilles.

- Ne crie paaaaaaïïïïe ! Essayais-je de lui faire comprendre.

Une violente contraction avait repris le dessus, et c'est les larmes au yeux que j'entends les pleures d'un bébé. Mon bébé.

- Et voilà madame Jedusor ! Monsieur, je vous laisse couper le cordon...?

- Bien sûre, renchérit mon fiancé.

Il s'approche du lit, une paire de ciseaux à la main, et coupe le cordon ombilical. Il prend l'enfant, et va l'envelopper.

- Comment souhaitez vous l'appelez ?

- Léo Mathys Jedusor, dis-je, au même moment que Tom.

- Très bien, je note ça sur le registre des naissances.

- Merci bien, pouvez vous nous laisser seule quelques instant je vous prie ? Lui demande poliment Tom.

- Pas de soucis, je ne reste pas loin.

- Merci.

Elle s'en va en prenant le soin de refermer la porte après elle.

- Pourquoi...? Hésitais-je, confuse.

- Je veux passer les premières instants de la vie de Léo, à ses côtés. Je dois avouer que je l'ai fait avec les filles, mais, je suis tout de même moins proches, ou en tout cas, j'en ai l'impression. En attendant... Il faudrait construire la chambre de Léo.

- D'accord mon chéri, déclarais-je en l'embrassant tendrement.

Il réponds à mon baiser, mais Léo nous ramène à la raison.

- Oui mon bébé, nous allons te donner à manger, me moquais-je de Léo.

Je sors le biberon et le donne à Léo, qui le tête avidement. Je le regarde, bercer pas ses grands yeux et imagine le reste de sa vie, heureuse et tranquille.

Désolée pour ce court chapitre, je dois avouer qu'en ce moment je n'ai pas trop le temps, avec mon brevet blanc et tout. Sinon, je vous souhaite tout le bonheur mes P'tites chouettes !