A sens unique (Levi x reader)

chapitre 14

L'expédition se rapprochait à grand pas et on pouvait voir les cadets de plus en plus stressé.

J'avais passé chaque soirée de la semaine avec Christa et Sasha pour après rejoindre le major.

Car je m'étais beaucoup rapprochée du major.

J'allais tout les soirs dans son bureau, remplaçant ceux où j'allais dans celui de Levi. Je ne l'aidais pas vraiment dans ses papiers, on parlait juste.

C'était la dernière personne à laquelle je pouvais me raccrocher. Je le rejoignais tout les soirs et on prenait le thé en parlant.

Il m'écoutait attentivement quand je parlais de ma journée, me demandant comment j'allais tout en s'occupant de mes cicatrices.

Il me faisait monter sur le toits et on regardait les étoiles ensemble tout en parlant de tout et n'importe quoi.

Je m'étais accroché à lui. Il était la dernière personne qui me tenait en vie.

Je suis fière de toi.

Il me le disait souvent tout en ébouriffant mes cheveux. Ça me faisait chaud au coeur à chaque fois et je ne pouvais m'empêcher de sourire en y repensant.

Souvent, il traitait mes cicatrices tout en parlant de sa journée et en me disant à quelle point j'étais forte.

Erwin: Et voilà, comme si de rien n'était.

Je lui souris et il fit de même, attachant mon bandage proprement.

Moi: Merci Erwin.

Je repris ma tasse de thé et pris une petite gorgée.

Moi: Comment vont les plans pour la prochaine expédition.
Erwin: Je ne savais pas que ça t'intéressait.

Je gloussai en déposant ma tasse.

Moi: Ma survie en dépendra, bien sûr que ça m'intéresse.

Il sourit et hocha la tête.

Erwin: Les risques de grosse perte sont de moins de trois pour-cent pour te rassurer.
Moi: Je n'en doute pas, tu trouve toujours les meilleurs plan.
Erwin: Je fais du mieux que je peux, mais ce n'est pas seulement grâce à moi.

J'acquiesçai avant de regarder l'heure sur son horloge.

Moi: Il est déjà 22h, je devrais y aller.
Erwin: Déjà? Le temps est passé vite.
Moi: Je trouve aussi. Demain même heure?
Erwin: Bien sûr.

Je lui souris avant de sortir de son bureau. J'allumai une lanterne et commença à errer dans les couloirs pour retourner dans ma chambre.

La lumière d'une autre lanterne se fit voir à l'intersection mais je continuai d'avancer. J'avais le droit d'être ici.

Eren: T/p?

J'abaissai ma lanterne pour voir le visage de mon ancien ami. J'ouvris la bouche mais la refermai de suite, ne sachant que dire.

Moi: H-h-hey.

Il fronça les sourcils avant de regarder le couloirs derrière moi.

Puis il rigola.

Et je retins ma respiration.

Je savais ce qu'il allait se passer.

Eren: J'y crois pas! Après le caporal, le major? Tu t'arrêtes jamais!
Moi: C-ce n'est pa-
Eren: Oh mon dieu, il faut que je le dises à Connie!

Il s'apprêtait à se retourner mais j'attrapai sa manche, le retenant de partir.

Moi: Eren... S'il te plait..

Son visage s'adoucis un moment avant qu'il ne prenne un regard stoïque et repartes.

Je sentis tout mes muscles se crisper et me fit demi-tour pour retourner dans le bureau du major. Si Eren allait le dire, je devais prévenir le major, il pourrait peut-être faire quelques choses.

Plus j'avançai vers son bureau, plus j'étais sûr d'entendre une deuxième voix. Je déposai ma lanterne et me postai juste devant la porte, m'apprêtant à frapper.

Hange: Tu à l'air de t'entendre avec T/p.

Je baissai mon poing directement en entendant la voix d'Hange. Même si je sais qu'écouter à travers les portes était mal, je voulais savoir ce qu'ils allaient dire sur moi. Même si je pense que tout se passerais bien, le major semblait m'aimer autant que je l'aime.

Erwin: Elle en a besoin.
Hange: Et donc?

Un long silence s'installa et je me ré-apprêtai à frapper quand un long soupir me parvint.

Erwin: Je- Je ne pense pas qu'on puisse dire que c'est de l'amitié.
Hange: Comment ça?
Erwin: T/p a besoin de ça. Elle est utile au bataillon grâce à sa force et sa vitesse, si elle mourrait si bêtement ce serait du gâchis.
Hange: Donc tu l'aides juste pour ça?
Erwin: Hange... T/p est une cadette et est mise en danger presque tout le temps.
Hange: Tu fais... Semblant?
Erwin: Si elle décide de mourir... Alors elle mourra. J'essaye juste de rendre sa mort utile.
Hange: Elle peut être utile Erwin!
Erwin: Hange, s'il te plait. Elle n'a jamais encore été utile.

Je ravalai un sanglot et essuyai une de mes larmes. Reprenant ma lanterne, je rebroussai chemin et retournai dans ma chambre.

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Il y avait une chose que j'avais compris durant tout ce mois. C'est que se retrouver seule, ça fait mal, mais se retrouver seule avec sois-même était encore pire.

Et c'était ce que j'étais entrain de me dire, alors que je m'apprêtais à tout finir. 

Un seul coup de lame.

Un seul.

La lumière du jour commençai à transpercer mes rideau.

Un seul.

J'avais pleuré presque toutes la nuit en essayant de comprendre pourquoi.

Le dernier.

Mais ils avaient raison, j'étais inutile.

Fais-le.

Cette fois-ci, la lame était déposé presque délicatement sur mon cou, prête à transpercer. Ce serait la fin, rien ne pourrait changer. Et j'étais prête.

Sasha: T/p?

Je ne répondis pas, approchant tellement la lame qu'une goute de sang coula jusque sur mes vêtements.

Sasha: Je sais que t'es là T/p...

Je me retournai vers la porte, toujours sans bouger l'arme de mon cou. Il était tôt pour qu'elle soit debout.

C'est la fin.

Christa: On sait que la rumeur est fausse, le major nous l'a confirmer comme à tout le monde. Il aimerait te parler.

Plus j'appuyais, plus la douleur se faisait ressentir. 

Mais tu le mérites.

Christa: S'il te plait T/p... Ouvre...

Je me regardai dans le miroir , m'observant comme si la personne en face de moi et était une inconnue. C'était la fin.

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Christa: T/p!
Moi: Je suis désolée, j'ai trop dormis.
Sasha: Tu nous a fais peur, tu viens manger? le major te demande.
Moi: Allez-y sans moi, je dois faire quelques choses.
Sasha: Tu vas rater le déjeuner.
Christa: Sasha a raison, puis qu'est-ce qu'il y a de si important? 
Moi: Je vous en prie les filles, j'arrive.
Christa: Bien, on te garde un place alors.
Sasha: Et je mangerais même pas ton déjeuner!
Moi: Merci.