𝒔𝒄𝒆̀𝒏𝒆 𝟒

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UN VENT FRAIS SOUFFLA FÉROCEMENT.

« - Tu pensais à une fille Potter ?

- Ça ne te regarde absolument pas, répliqua le brun sèchement.

- Tant de méfiance... C'est triste !

- C'est surtout pas ma faute.

- Tu n'es pas maître de tes pensées ?

- Je dirais plutôt que ce n'est pas moi qui ai créé cette rivalité.

- Mais tu l'entretiens.

- Toi aussi.

- Et donc ?

- Tu crois qu'en plus de battre un fou qui cherche à me tuer depuis mon plus jeune âge, je dois réconcilier Serpentard et Gryffondor ?

- Tu es sous pression ? il rit.

- C'était fort désagréable de discuter avec toi Zabini, au revoir, esquiva Potter. »

Le serpentard émit un petit rire discret en entendant sa réplique, tandis que l'autre sorcier s'en allait à l'intérieur du château.

« - Plutôt amusant... »

Le brun se surprit à trouver l'autre jeune homme plutôt normal. Mais à quoi pensait-il ? Évidemment qu'il ne l'était pas ! C'était un Serpentard et sûrement un futur mangemort, il voulait juste des informations et rien de plus. Il ne devait pas lui faire confiance, même s'il le souhaitait au fond de lui.











« - Et ensuite, il est parti, termina Blaise.

- Il est méfiant, commenta Pansy.

- Normal, on est à Serpentard, fit Draco avec amertume. Il en avait assez que sa maison dont il était si fier, lui cause des soucis de confiance.

- T'en fais pas, tes sentiments seront ré-

- La ferme.

- Ah oui, tu me dois sept galions, Blaisounet~.

- Tu m'énerves.

- Attends... Il sait ? Pansy, tu lui as tout dit ?!

- Non ! Il l'avait déjà déduit, mais il n'était pas sûr et on a parié, expliqua la fille en calmant le blond.

- Ah. Ça... Ça te pose aucun problème ?

- Je m'en fiche, même si bon, c'est Potter quoi. »

L'adolescent ne riposta pas, il lui offrit un de ses rares sourires sincères et son cœur s'allégea quelque peu.

« - Merci. »

Zabini leva un pouce en l'air et un rictus étira ses lèvres.

« - Et du coup, c'est quoi le plan ? questionna la brune.

- Quel plan ?

- Pour aller lui dire ! ajouta-t-elle sur le ton d'une évidence.

- Tu es folle !

- C'est une question subjective voyons !

- Quand même, elle n'a pas tort, avoua Zabini.

- Il me déteste, argumenta le Malefoy.

- Toi aussi, tu le "détestes", souligna la sorcière.

- Vous dites n'importe quoi.

- J'ai une idée ! On va l'espionner, lui parler et on te dira ! s'exclama encore une fois la fille.

- Ça ne va pas marcher, prévint le blond.

- On peut essayer, contra Pansy.

- Bon, comme tu veux, abdiqua Draco. »

Blaise soupira, lui aussi, devait-il participer à ce stratagème ? Certes, surveiller le Harry Potter l'enchantait plus qu'il ne voulait l'avouer, puisque sa curiosité se voulait immense. Néanmoins, il aurait préféré être seul, plutôt qu'avec l'excitée qu'était Pansy Parkinson.

« - Rendez-vous demain Blaisounet !

- La ferme avec ce surnom Pansy.

- Tu me dois toujours sept galions, tant que tu ne me les donnes pas, je t'appellerai comme ça !

- C'est bon, j'ai compris. »










Harry était de retour à la tour des Gryffondors. Il n'y avait pas grand monde, tous étaient en train de quitter la pièce afin de se rendre dans la salle à manger, il hésita à y aller. Il n'avait pas très faim après tout.
Ce soir-là, il se sentait différent, comme si quelque chose de bien lui arrivait et qu'il passait à côté.
Évidemment, le jeune homme avait réalisé que sa haine pour Draco Malefoy n'était qu'illusion, et Harry ne savait qu'en faire.

À quoi bon le savoir, si c'est pour le garder enfoui tout au fond de moi ? avait-il pensé.

« - Harry, tu viens manger ?

- Non, pas ce soir Hermione, je n'ai pas très faim.

- En fait, c'était une question rhétorique, jeune homme. »

Il se fit traîner par son amie dans les couloirs de Poudlard jusqu'à la salle à manger, ça y était, il ne pouvait plus s'échapper et il était informé du fait que la prodigieuse sorcière ne le lâcherait pas des yeux.

𝐌𝐄𝐋𝐎𝐃𝐘 | ᎻᏢᎠᎷOù les histoires vivent. Découvrez maintenant