Chapitre 19. Prise sur le fait

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Malaïka


On passe tout l’après midi dans cet endroit magnifique. Amani est adossé à  l’arbre près du quel on s’est installer, je suis allongée ma tête contre son torse, tous deux sur notre couverture. Il me caresse les cheveux et on parle de tout et de rien. Il me raconte des anecdotes de son enfance. Pour un fils unique, il a eût une enfance bien mouvementée. Je ne peux pas en faire autant, je ne sais pas grand-chose sur l’enfance de Mikaïla.

En fin d’après midi, on retourne au campement. Amani allume un feu. On se met à côté pour se réchauffer, avant qu’il ne m’entraine dans une danse sur la musique qu’il a mis sur la radio de sa voiture. On danse sur des rythmes assez mouvementés, puis sur des slows. On est dans les bras l’un de l’autre. Je suis bien là. Son étreinte, ses bras, son odeur, je voudrais que ça dure encore et encore. On fini par se s’asseoir et prendre notre dîner. Et une fois prit notre dîner, on tombe de sommeil.

C’est vers dix heure qu’on se lève le lendemain. J’ouvre les yeux en premier. Je regarde Amani. Je lui caresse le nez. Ce qui lui fait bouger. Il se gratte le nez les yeux toujours fermés. J’y dépose un baiser. Il bouge et ouvre peu à peu les yeux. Il m’offre un beau sourire. Je lui souris aussi.

—Bien dormi ? me demande-t-il.

—Oui mon amour et toi ?

—Très bien aussi.

—Je n’ai pas envie de rentrer.

—Moi non plus. Mais on a pas le choix, dit-il en me caressant les cheveux.


On se fait un bisou et on reste là un moment blottis l’un contre l’autre, savourant ce calme et la chaleur de nos corps.
Puis, on fait un tour à la rivière pour se baigner. Comme la veille, on s’y amuse beaucoup , et laissons notre amour s'exprimer par des baisers. On remonte prendre notre petit déjeuné, puis on remballe tout et on prend la route pour la ville. On arrive aux alentours de trois heure de l’après midi. Amani me dépose chez moi, puis rentre chez lui. Je vais voir Rachid et monte m’écrouler dans mon lit.


Le lendemain , je me rends à l’entreprise. Une bonne pile de dossiers m’attend. Je n’ai pas vu Amani depuis hier. En même temps je m’attends à ne pas le voir ces derniers jours.  Il a du travail à rattraper et moi aussi.
En plus des transports locaux, Amani et sa famille travaillent aussi dans l’import export.

Jusqu’ici, aucune nouvelle de Rodrigue et sa bande. Ils nous ont surement suivi ce week-end. Depuis la première escapade, ils ont doublé de vigilance. Je me met au travail. La journée passe vite et je reçois un appel d’Amani une fois dans ma chambre.

—Amani : Ça va ma chérie ?

—Moi : Oui et toi ?

—Amani : Très bien. Mais tu m’as terriblement manqué.

—Moi : Toi aussi si tu savais ?

—Amani : On dirait pas tu n’as même pas tenter de m’appeler.

—Moi : Je ne voulais pas déranger. Je sais que tu étais très occupé.

—Amani : En effet. Mais dis toi bien que tu ne me dérange d’aucune façon. J’aime parler avec toi. Comment était ta journée ? Tu as dîner ?

—Moi : Non papa pas encore. Ma journée s’est bien passée et la tienne ?

—Amani : Il faut que tu manges chérie. Ma journée s’est bien passée d’ailleurs elle n’est pas encore finie.

—Moi : Tu travailles encore ?

—Amani : Oui et je suis lessivé.

—Moi : Mon pauvre chéri. Ta mère est finalement arrivée ?

—Amani : Oui, mais elle s’est envolé hier pour Naïrobi.

—Moi : Ça m’aurais fait plaisir de la revoir après tout ce temps.

—Amani : Tu la verras ne t’inquiètes pas. Manges quelque chose. Je vais te rappeler pour vérifier. Je t’aime.

—Moi : Je t’aime aussi.

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