Chapitre 14. Escapade

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Malaïka




Le lendemain, je me lève deux heures plus tard que d'habitude. J'étais vraiment extenuée. Je me prépare et je petit déjeune avec Rachid. Il semble heureux de me voir. Je finis de manger et dépose un bisou sur son front.




-Passe une bonne journée papa. Remets toi vite. Prenez bien soin de lui, dis-je aux infirmières avant de sortir de la maison.




C'est une fois dehors que je remarque Amani adossé à sa voiture de l'autre côté la route. Je passe par la grille noire au barreaux sculptés à la verticale de motifs de fleurs et de d'ovale en trois dimensions et le rejoins.




-Tu es là depuis longtemps?



-Depuis une bonne heure, dit-il les bras croisés, me lançant un regard bienveillant.



-Désolée. J'ai dormi plus longtemps aujourd'hui, j'étais très fatiguée.



-Ce n'est rien, me dit-il avec un sourire. Tu montes?



-Oui.


Je monte et il démarre. Le trajet se fait au seul son de la radio. Je panique un peu quand je vois qu'on change d'itinéraire.




-Ce n'est pas le bon chemin! Où tu vas? Amani?



-Relax, je t'emmène quelque part.



-Amani ce n'est pas drôle! J'ai une réunion importante aujourd'hui et puis ça ne se fait pas de....



-Relax Mika tout est sous contrôle. J'ai fais reporter ta réunion, me dit-il d'un ton enjoué.



-Amani! Ça ne se fait pas d'enlever les gens comme ça! fis-je choquée.



-Tout de suite les grands mots. Je ne te savais pas aussi froussarde, dit-il de son imperturbable ton amusé, esquissant un beau sourire.



-Amani ce n'est pas drôle.



-Détends toi. Mikaïla tu as besoin de déstresser. Tu travailles trop en ce moment et avec les problèmes de santé de ton père tu es encore plus stressée.




Je souffle et m'affale sur mon siège. Il me regarde et sourit. Il met une fréquence musicale sur la radio. L'atmosphère se détend. On roule et un peu plus loin, et on passe par un grand portail ouvert. On se gare un peu plus loin et il me demande de descendre.


Je descends. Je le suis sans rien dire. On entre dans un somptueux bâtiment et on se dirige vers un comptoir. Le carrelage, tel un miroir, reflète les murs, et les lumières qui y sont incrustées, le grand et imposant lustre au centre, et nous, avançant, le tout faisant penser à un univers parallèle. Nous arrivons devant le comptoir. Une jeune femme nous salue avec un grand sourire.




-Nous avons une réservation au nom de Zawadi, lui dit Amani.


La jeune femme consulte ses fiches et trouve très vite le nom. Elle nous prie d'attendre un moment avant de lancer un appel sur l'interphone.




-Le couple Zawadi est là.... Bien Monsieur, dit-elle avant de raccrocher.


Je regarde Amani étonnée.


-Le couple Zawadi ? fis-je.


Il me lance un sourire en coin en guise de réponse. Je secoue la tête et me retourne vers la jeune femme, qui se lève et nous demande de la suivre. Elle nous conduit dans une pièce où sont posés sur un comptoir deux peignoirs et des serviette.

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