𝗕𝗟𝗔𝗖𝗞 𝗦𝗪𝗔𝗡 | JIKOOK

CHAPITRE 9

- Putain ! Fais chier ! Pourquoi l'avez-vous pas poursuivi bande d'abrutis ! Et s'il nous dénonçait hein ?! Criait un homme à la carrure imposante.

Seul. Comme avant. Seul. Tout seul. Et encore seul. Plus les heures passaient et plus Jimin sentait la solitude le ronger. Jamais il n'aurait pensé retrouver ce sentiment des plus horribles. Malheureusement pour lui, il est bien parti. Malgré ce qu'avait dit Jay, il n'y croyait pas. Il ne l'aurait jamais abandonné ! C'était impossible ! Alors il attendait sagement que son ami revienne. Assis sur son lit, il attendait, encore et encore. C'est seulement cinq jours après qu'il réalisa enfin que son ami ne reviendrait jamais. Pourquoi ? Comment ? Il ne comprenait pas. Ils étaient amis pourtant ! Alors pourquoi l'avoir laisser...? Jimin ne cessait de réfléchir, de penser à une quelconque raison. Mais rien. Il n'y avait aucune raison valable. Il l'avait juste abandonné.

Il ne mangeait pas ce qu'on lui apportait comme repas le soir, de petite quantité en effet mais assez grande pour le garder en vie. Il réfléchissait encore, même après un mois de solitude, il essayait de trouver LA raison de sa fuite. Parfois, il regardait le lit vide à côté du sien. Il s'y allonger même, sa présence lui manquait. La nuit, il hurlait son prénom à ne plus pouvoir respirer. Il était son seul ami, son dernier espoir. Désormais il n'avait plus rien. Juste la solitude, devenue sa nouvelle meilleure amie. " Peut-être qu'il va revenir me récupérer, me sauver ? " Se disait le blond. Cela lui donnait une raison de s'accrocher à la vie. Une fois, ce garçon lui avait dit " Après le malheur, il y a le bonheur, alors patiente encore un petit peu, le bonheur viendra à toi ". Mais quand viendra-t-il ? Il avait 14 ans. 14 ans de malheur. N'avait-il pas assez attendu ?

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Il a mal. Sa peau est désormais teintée de la couleur de l'arc-en-ciel. Plus les jours passent et plus les séances deviennent de plus en plus dures à supporter pour son corps blessé. Il aurait aimé le suivre. Pour voir de quel couleur est le ciel. Dans les livres on le représentait d'un bleu turquoise magnifique et parfois d'un bleu foncé. Il a appris par son Hyung qu'il était bleu foncé la nuit et bleu clair le jour. Il n'avait pas pu se retenir d'imaginer le ciel. Son regard avait été des plus lumineux. Oh oui qu'il aurait aimé partir à ses côtés. Mais il n'en a pas eu le droit.

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Taehyung était son nom. Pour ne pas l'oublier, il s'amusait à le graver sur le bois abîmé de son lit. Et lorsqu'il allait dans cette salle maudite, il répétait son nom en boucle, espérant se donner de la force. Et ça marchait, au début. Il a, à présent, 17 ans. Il attend toujours le bonheur. Il avait maintenant le droit de se promenait dans le jardin. Il avait été sage. En y marchant, il se revoyait avec Taehyung. Ils adoraient y aller, c'était leur petite cachette pour se raconter des secrets. Ils n'avaient pas l'autorisation d'y aller, alors, à minuit, au moment où tout le monde dormait, ils sortaient et aller jouer dans cet espace vert. En y repensant, un doux sourire naissa sur son visage. Qu'il aimait cet endroit...

Malheureusement un jour ils se sont fait prendre. Jimin a été sévèrement punis, d'une manière atroce. Quant à Taehyung... Il s'était enfuit.

Son sourire auparavant présent sur son faciès s'évanouit, disparaissant petit à petit en repensant à cette sombre journée. Ce garçon au sourire étrangement rectangulaire lui manquait toujours autant. Il avait pris en maturité depuis, il avait donc réussi à cacher toute émotion en rapport avec lui.

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Il hurlait de douleur. Il voulait que toute cette souffrance disparaisse. En rentrant de sa sortit, il avait été en retard de seulement 30 secondes au déjeuner. Sa punition ? Aller dans la salle d'expérience. Cette salle que tout le monde redoute. On y attachait les adolescents et leur faisait des tests douloureux, très douloureux. On leur injectait un produit qu'il les paralysé pour qu'il ne puisse pas s'échapper et on leur faisait des expériences au niveau de leur cerveau. Leur donnant de violents mal de crâne. C'était horrible. La pire punition qui soit. Certain en mourrait tellement la puissance de la douleur était atroce et insupportable.

Actuellement, Jimin était attaché à cette table. Il hurlait, criait, pleurait. Il voulait que tout cela cesse. Il aurait voulu qu'on l'abatte sur le champ. La douleur était beaucoup trop intense pour notre blondinet. Malgré sa force physique, son mental était fragile. C'était uniquement lorsqu'il s'évanouissait qu'on le détachait. On le transportait jusqu'à sa chambre. Mais cette fois-là, il avait fait semblant. Malgré ses membres douloureux, il avait réussi à s'enfuir du camp. La liberté était devant lui. Juste là. A quelques mètres.

1 pas, 2 pas, 3 pas... Il était enfin en dehors de l'établissement. Il était libre. Oui. Libre.

À suivre...