𝐓𝐇𝐄 𝐂𝐑𝐔𝐒𝐇 - 𝐕𝐈𝐍𝐍𝐈𝐄 𝐇𝐀𝐂𝐊𝐄𝐑

𝟎𝟐𝟎. 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐓𝐖𝐄𝐍𝐓𝐘

SEATTLE — WASHINGTON.
LILIAN CORMONT.

DEUX SEMAINES, DEUX semaines depuis la soirée et depuis ce désastre je ne suis plus allé en cours car je ne voulais pas voir les gens de mon lycée et encore moins Vincent. J'avais supprimé mes réseaux sociaux car je ne voulais pas voir d'identification de moi et Vinnie ou parler.

Quand Lou m'avait envoyer une capture d'écran des commentaires instagram de tiktokroom et qu'elle m'a montré le commentaire de James Charles en personne qui pensait ça de moi, je me sentais soudainement contente que quelqu'un pense ça.

Le soir où je suis rentrée j'ai menti à mon père en disant que je m'étais prise la tête avec Simon et que je me sentais mal. Mais mon père m'a tout de même rassuré en disant que ça allait passer et qu'il allait revenir me parler. Enfin ceci était un mensonge avant que je me rende compte que Simon m'avait bloquer partout sans aucune raison, j'étais dans le flou total.

Mon père avait accepté que je reste à la maison, je lui disais tout le temps que je me sentais mal. Maintenant il était parti avec son entreprise quelques jours alors je suis seule à la maison en faisant les devoirs que Lou me ramenait tout les jours, des fois elle restait chez moi. Elle me proposait toujours de sortir mais je refusais je n'avais pas envie de voir des gens, je voulais être seule.

J'étais dans mon lit, je regardais des trucs sur tiktok avec un autre compte qui n'est suivi par personne quand soudainement je tombe sur un edit d'un compte fan de Vincent et moi. Les larmes montent rapidement mais je l'ai retient, j'étais heureuse et je m'en rends compte maintenant.

Je décide d'aller dans ma galerie photo et je me mets à regarder mes photos avec Vincent avant de me mettre à pleurer. Pourquoi? Pourquoi il fallait que ça arrive à moi?

Allez, tu vas sortir, prend l'air ça va t'aider à penser a autre chose. Me dit ma conscience. J'essuie rageusement mes larmes avant d'enfiler un gros pull, mettre la capuche sur la tête puis je sors de chez moi avec des chaussures déjà bien usé. Je marche dans ma rue, sans grande motivation, les mains dans ma poche kangourou, la musique dans les oreilles en train de regarder devant moi.

Je passe devant la maison de Vincent, je baisse la tête par peur de le voir et j'avance plus vite. Je tombe un peu plus loin sur le parc où nous sommes allés et que nous avons fait connaissance. Là ou j'ai dévoilé mon « passé » à Paris.

Les larmes tombent et je fis un sourire triste, je me rappellerai toujours de ses paroles pour moi, il était si gentil avant d'être en couple avec cette fille.

« Je te lâcherais pas, tu peux toujours compter sur moi, la porte de chez moi et ouverte pour toi. Surtout envoie un message quand tu veux. »

Je soupire avant de retourner sur mes pas pour retourner chez moi. Marcher n'était pas la meilleure des idées à part me rappeler des souvenirs qui me font mal. Je retourne chez moi et m'installe dans le canapé pour regarder une émission au hasard.

(...)

Les jours passent, mon père était rentré depuis. Alors que je faisais des devoirs dans la chambre, mon père rentre dans ma chambre visiblement furieux contre moi, je fronce les sourcils en le regardant l'air de dire « quelque chose ne va pas? »

— Tu avais l'intention de me dire quand qu'à Paris tu avais un problème avec l'alcool qui semble toujours présent? Me demande t-il furieux.
— Hein? Qu- Quoi? Qui te l'a dit?