𝟎𝟏𝟒. 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐅𝐎𝐔𝐑𝐓𝐄𝐄𝐍

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SEATTLE – WASHINGTON.
LILIAN CORMONT.

          AUSSITÔT QUE J'AI vu le commentaire de Vinnie et le commentaire de Tiktokroom, je me suis sentie obligée de supprimer tout ça pour éviter que ses fans agressives viennent me traiter dans les commentaires et mes messages privés.

Il était temps maintenant de partir, je soupire pour essayer de décompresser avant de prendre mon sac à dos gris foncé que j'avais dans mon ancienne école et je quitte ma chambre en fermant la porte derrière moi. Mon père m'attendait en bas, il était devant le miroir en train d'ajuster sa cravate et regarder si ses cheveux étaient bien.

Tu es très classe c'est bon on peut y aller. Je dis en passant derrière lui.
– C'est important d'être classe avec un job comme le mien. Me répond-il un air suffisant.

Je me tourne pour le regarder en levant un sourcil en l'air, ce genre de remarque me donne envie de vomir. Je vais dans la voiture sans répondre à sa « remarque » et je m'attache rapidement en sortant mon téléphone et je vis déjà une tonne de commentaire sur Instagram. Et la merde commence.

Je l'ai lis sans vraiment prêter attention puis nous partons pour le lycée. Sur la route mon père me parlait un peu du lycée, il me disait qu'il viendrait me chercher après mes cours vers dix sept heure, je n'avais pas plus réagit que ça. Le lycée s'approche doucement de notre vision, mon cœur s'emballa quand je vis l'établissement je me sentais mal, pourquoi j'ai dis que je voulais y aller ? Vinnie est là ? Je ne veux plus y aller.

Tu vas bien chérie ? Me demande mon père soudainement.
– Oui oui pourquoi ?
Tu trembles un peu. M'informe t-il.

Je regarde mes jambes et oui elles bougeaient je ne m'en rendais même pas compte, je pose mes mains sur mes cuisses en essayant de calmer ma crise de panique qui commence à arriver. Mon père s'arrête devant l'entrée et il me regarde, un air inquiet sur le visage. Je décide de sourire et embrasser rapidement sa joue avant de sortir de la voiture, je sers la lance de mon sac à dos dans ma main droite et avance vers l'entrée, je ne regardais personne j'essayais de me concentrée sur ma respiration, je déteste cette sensation d'oppression que j'ai dès que je vais à l'école.

– Lilian ! S'exclame une voix féminine. C'était madame Michel.

Je la regarde en souriant crispé et je la suis dans son bureau. Elle ne me demande pas de m'installer alors je ne le fais pas, je reste la droite comme un pique en mordant l'intérieur de mes joues.

– Je te donne ton emploi du temps. Elle me tends un bout de papier. Je vais t'accompagner à ta classe dès que la sonnerie retentis.

À peine cette phrase dite que la sonnerie retentis, je soupire doucement pour me calmer et elle passe devant moi pour sortir de la classe, je la suivis en gardant tout de même mes distances. Et si tu partais en courant ? Me dit le petit démon d'un côté de mon oreille.

Je secoue la tête doucement et je suis madame Michel, les élèves étaient déjà presque tous dans leurs classes, des gens me regardaient de façon bizarre, je me sentais mal à l'aise, la petite française qui débarque dans une école. Si je pourrais me cacher je le ferais.

– Tu débutes ta journée avec français, tu as de la chance tu seras dans ton élément. Plaisante t-elle en posant sa mains sur la poignée.

Je plisse les yeux en faisant un sourire forcé. Ce n'était pas drôle mais faisons style. Elle pousse la porte avant de rentrée en disant « bonjour tout le monde » et tout le monde répondit à l'unisson. La directrice me fit signe de rentrer, je le fis avec hésitation et je sers le bas de mon t-shirt noir dans mes mains et regarde la classe.

𝐓𝐇𝐄 𝐂𝐑𝐔𝐒𝐇 - 𝐕𝐈𝐍𝐍𝐈𝐄 𝐇𝐀𝐂𝐊𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant