𝟎𝟎𝟒. 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐅𝐎𝐔𝐑

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SEATTLE – WASHINGTON.
LILIAN CORMONT.

          DANS HUIT HEURES je vais devoir aller travailler et je n'arrivais pas à me préparer mentalement à cette épreuve. Je sors de mon lit un peu dépitée et encore fatiguée du décalage horaire, en traînant des pieds je m'avance vers l'interrupteur et je monte les volets pour laisser la lumière du jour rentrer. Je reste un petit instant devant la fenêtre comme pour avoir un espoir de voir le skateur comme je l'avais surnommé avec ma meilleure amie, malheureusement je ne le vis pas il devait être au lycée. Je tuerai pour être aussi à l'école plutôt que d'aller travailler actuellement, je soupire avant d'attacher mes cheveux brun dans un chignon mal fait et je sors de la chambre pour aller manger quelque chose.

Une fois les escaliers descendu je vis un sachet avec un mot dans la cuisine, je le récupère et vit que c'était mon père qui m'avait laisser un message avant de partir au travail. Le mot disait simplement : « bonjour ma puce, je suis parti au boulot je ne voulais pas te réveiller tu dois être fatiguée, je t'ai laissé des croissants, je rentre pas trop tard pour te montrer le lieu où tu vas travailler. À toute à l'heure. Ton père. »

J'aurai aimée qu'il oublie cette histoire de travail et qu'il me laisse à la maison le temps qu'un lycée décide de me prendre mais cela ne marche pas comme ça il faut croire. Pour profiter d'un moment de tranquillité qu'il me reste je décide de me poser sur le canapé et regarder la télévision pour faire passer le temps. J'avoue que Paris me manquait, ma meilleure amie me manquait, tout me manquer là je n'ai pas d'amis, je ne peux pas sortir, je ne connais rien je pourrais me perdre facilement je m'ennuie déjà ici.

(...)

Mon père venait de rentrer à la maison, il était rentré une demi heure plus tôt pour être sûre de pouvoir m'accompagner à mon job que je n'ai pas choisi. J'ai passée ma journée dans le canapé à regarder des séries sur Netflix et regarder si je ne voyais le rouquin, j'avais l'air d'une obsédée alors que je ne le connaissais pas et qu'il ne me connaît encore moins.

À quoi tu penses encore toi ? Me demande mon père en frottant mes cheveux.
– À la motivation qui n'est pas présente pour travailler. Je réponds ironiquement en me recoiffant avec mes doigts.
– Arrête voir, tu vas pas rester à la maison rien faire et puis il est très gentil Richard tu verras, tu me remerciera. Réplique t-il en souriant.

J'ai l'impression que mon père sourit tout le temps, il avait tout de même l'air beaucoup plus heureux ici à Seattle qu'à Paris quand nous étions tous ensemble. Je regarde l'heure et vit qu'il était dix sept heure trente, je me lève du canapé dans lequel j'étais installée toute la journée et je fonce dans ma chambre mettre un peu de maquillage, du mascara et du gloss fera parfaitement l'affaire pour aller là-bas.

Tu es prête ?! S'exclame mon père alors que j'étais montée la minute d'avant.
– Ouais ! Je réponds en courant pour revenir vers lui.

Il me regarde en souriant avant de me complimenter, je le remercie timidement avant de mettre ma veste qui avait des trous et dire à mon père qu'on pouvait partir. Il prit les clés de sa maison et il prit une veste décontractée. Il commençait à faire nuit et frais à Seattle, je regarde les lampadaires qui faisaient le long du quartier, je plonge mes mains dans mes poches par réflexe et je marche au côté de mon père sans prononcer un mot.

Tu parles aux voisins ? Je demande en repensant au roux de ce matin.
– Non pas trop, mais si je l'ai vois je dis bonjour poliment. Il me réponds en haussant les épaules.
– Y a des jeunes dans la rue ? Je demande en essayant de ne pas paraître suspect.

𝐓𝐇𝐄 𝐂𝐑𝐔𝐒𝐇 - 𝐕𝐈𝐍𝐍𝐈𝐄 𝐇𝐀𝐂𝐊𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant