1 mois plus tard.
Quelques semaines s'étaient écoulés depuis mon départ, je ne cessais de l'aimer et les secondes qui passaient à l'attendre me paressaient comme une éternité. J'avais à nouveau, mise les pieds chez moi, j'avais remarqué en rentrant que j'avais oublié de prendre le chat avec moi, mais j'imaginais qu'il se portait bien, il était entre de bonnes mains.
Nous avions malheureusement repris les cours, ce qui était plus que difficile pour moi. N'ayant pas eu beaucoup l'occasion de travaillé, j'avais eu mon semestre de justesse.À la fac, tout se compliquait... Je n'avais ni amis, ni collègue, ni...j'avais personne.
J'étais à nouveau seule, je commençais à être une adepte de cela, même si s'y habituer de nouveau était difficile, on s'y fait avec le temps.
Mais le plus dure dans tout cela, c'était de le voir, dans les bras d'autres filles.Alors qu'il ne quittait mes pensées et mes rêves, le voir embrasser d'autres filles me tuait de l'intérieur.
Même aujourd'hui, j'avais rêvé de lui, de ses yeux, ses cheveux, sa voix...Tout me manquais chez lui. Je me sentais incomplète. Mais je réussissais à résister, du moins je le pensais. J'avais prise la décision de me sacrifier pour lui. Que je sois malheureuse, je m'en contre-foutait, mais qu'il soit mal a cause de moi, c'est hors de question !
— Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Je lisais des comtes de fées et pourtant j'étais loin d'être la princesse de ces histoires. Je me retrouvais plus dans « Roméo et Juliette » deux personnes qui sont confrontés à l'amour impossible.
Les enfants applaudissaient et d'autres me souriaient, j'avais cessé de travailler au Café pour éviter de voir Brayden au maximum. J'avais coupé les ponts avec tout le monde et grâce à Madison, j'avais trouvé un petit boulot d'étudiant dans un centre social.
Je donnais quelques pots de crayons aux enfants et les installais confortablement : C'était l'atelier dessin cet après midi.
— Tu y es depuis 4 heures, tu devrais rentrer chez toi, tu as pas des partiels demain ? Me disait Ed, de son vrai nom Eddie.
— Si mais, je ne voulais pas laisser les enfants avant la fin de l'atelier.
Il me souriait.
— Je prends la relève ne t'inquiètes pas.Je le remerciais, récupérais mon sac après avoir dit au revoir aux enfants et marchait jusqu'à chez moi.
C'était un jour pluvieux qui correspondait tout à fait à mon humeur du jour : déprimée.Je passais chez la fleuriste et prenais deux bouquets, un pour la maison et un pour mes parents. Je leurs rendait fréquemment visite, je comptais y aller demain après les examens. J'empressais le pas pour aller chez moi, c'était un déluge.
— Alba ? Criait une voix au loin.
Je voyais quelqu'un me faire un signe de main dans le brouillard et la pluie.
— Luke ?
~
— Merci beaucoup de m'avoir aidé.
Je lui tendais une serviette pour qu'il s'essuie les cheveux et la tête, il s'était prit la pluie en voulant m'interpeler.
— C'est la moindre des choses, mais j'avoue, j'ai eu beaucoup de difficulté à te reconnaître dans ces conditions.
Je lui tendais une tasse de chocolat chaud et m'installais en face de lui.
— Oui, on ne distinguait presque rien.
Il jettait un coup d'œil à la paperasse et aux bouquins qui décoraient la table du salon.
— Tu révisais ?
Je regardais le liquide marron qui décorait ma tasse.
— J'essaye...
— Comment va...
— Nous ne sommes plus ensemble, je répondais sans vouloir m'attarder dessus.
Il attrapait un de mes livres et me souriait.
— Tu veux que je t'aide à réviser ?— Vraiment ?
—Bien sur !
Luke me donnait des instructions sur des auteurs, des matières et me donnait même les points clefs sur les méthodologies à adopter.
Il me faisait une liste des termes à connaître par cœur. C'était vraiment une bonne personne. Seulement 4 ans nous séparait, mais il semblait pouvoir s'adapter à mes enfantillages.— Je n'aime pas l'histoire du droit, je me plaignais en écrivant la date et l'auteur de chaque personnage politique.
— Moi aussi je détestais, il avouait.
Après avoir bu nos chocolats, on avait commandé des pizzas, étant en congé, il m'avait aidé à réviser toute la soirée. Il croyait en moi, il savait que j'allais réussir. Vers minuit, je me sentais crevée. Je n'avais ni la force de lire une ligne de plus, ni la force de souligner un bout de texte.
La tête posée sur un bouquin et les yeux fermés, je bafouillais des mots :— J'en peu plus, je veux dormir...
— Alba, repose-toi, tu dois te réveiller tôt demain.
Je le sentais s'accroupir à mon hauteur, il levait quelques mèches qui me retombaient sur le visage. J'ouvrais lentement mes yeux et son visage était à quelques centimètres du mien. J'eu instinctivement un mouvement de recul, je ne pouvais pas.
— Luke, je, je suis désolée, je ne me sens pas encore prête à tourner la page...
Il se grattait l'arrière de la tête, un tique chez lui.
— Ne t'en fais pas, prends ton temps, mais...je veux que tu saches que je suis là pour toi.
Ses lèvres trempaient ma joue, et il s'en allait.
Une fois que je fus seule chez moi, je me précipitais dans la salle de bain. J'avais les joues rosées : la honte.~
— Brayden !
Je me réveillais en sueurs, je n'arrivais plus à me le sortir de la tête. Il était comme gravé ici, il m'avait rendue accro à lui. J'avais l'impression d'avoir perdus tout mes moyens...
Avant d'aller en cours, j'avais pris une douche froide, cela m'avait aidé à me remettre de mes émotions.
Alors que je m'étais installé à ma place habituelle dans l'amphithéâtre, je le vis, entrer dans la salle vêtu d'une chemise blanche et d'un chino , à ses bras, mon ancienne meilleure amie.
C'est sa proie de cette semaine.
Alors que Brayden passait s'en m'accorder aucun regard, la peste à ses bras me murmurait cruellement :
— Je t'avais dis, qu'il méritait mieux que toi.
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Forbidden Love | TERMINÉE
ParanormalAlors que la lune apparait, Alba Wilson se réveille dans un lit d'hôpital. Elle ne sait ni quand, ni comment elle a atterrit là-bas. Elle se souvient uniquement de sa famille, de son enfance... Cependant, elle découvre contre sa volonté que rien ne...