Chapitre deux

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Assise sur le siège arrière, je pianotais sur mon téléphone. Blasée de devoir accompagner mes parents dans leurs activités sportifs : l'escalade, je leurs boudais.
Je voulais profiter de mon dimanche pour retrouver mon petit-ami, qui en passant plaisait guère à mes parents, d'après eux, c'était un homme mauvais, puéril et irrespectueux. Toutes ses suppositions, juste parce qu'il avait osé mettre ses pieds sur la table basse.
Mes parents me criaient, répétant que je devrais enlever mes écouteurs. Après un certain temps, je le fis. Mais je refusais catégoriquement de mettre ma ceinture, mais ils ne s'en préoccupaient pas plus que cela. Le plus important, pour eux, c'était ma présence.
Mon père m'observait grâce à son rétroviseur intérieur, il voulait seulement me voir sourire, mais je ne le fis pas.

— Pourquoi a-t-elle sourie en face de la tombe de ses parents ?

J'ignorais la voix insupportable de ma cousine, elle pouvait me prendre pour une folle si ça lui chantait.

— Je ne sais pas, lui répondait discrètement mon cousin.

— Tu pense qu'elle a perdue la boule ?

Je me retournais et lui jetais un regard sombre, elle se tût aussitôt. Mon oncle m'invitait à entrer à l'intérieur.

La maison qui avait l'habitude d'être bien entrentenue et propre était à présent une porcherie, personnes n'y avait mit les pieds depuis 4 longues années.

Je re-découvrais la maison dans laquelle j'avais eu l'opportunité de grandir. J'observais, un point précis du salon : Le fauteuil à bascule de mon père, cet endroit où il restait afin de bouquiner jusqu'à tard le soir.

— Tu es sûre de vouloir vivre seule ? Tu vas réussir ? Me demanda mon oncle.

Je hochais la tête alors que ma tante me tendait les affaires qu'ils avait pû récupérer après l'accident de ce terrible jour : Le sac de ma mère, les matériaux d'escalades et le portefeuille de mon père.

—  Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu nous passe un coup de fil. Je t'ai déjà installé ta carte sim et nos numéros sont enregistrés, tonton me tendait un téléphone.

Je leurs remerciais et ils quittait la maison, le silence régnait, j'avais comprise que j'étais définitivement seule.

Je m'asseyais sur le tabouret du piano, puis, je n'arrivais pas à m'empêcher de me re-memorer  ces moments où ma mère en jouait.

Je pleurais et mon coeur me faisait souffir. Je rejoignais la chambre de mes parents et m'allongeais sur le lit. Leurs odeurs avaient disparues, je pleurais tout les larmes de mon corps, mon corps entier tremblait.

— Rendez-moi mes parents, je vous jure que je serais une bonne personne, je ne ferais plus aucune erreur... Je..., ma voix se cassait.

Mes prières étaient-elles entendues ? J'ignorais. Mais même si elles l'étaient, je savais que je demandais l'irréalisable.

Mes yeux se fermaient et je m'efforçais de dormir, car le seul endroit où je pourrais les voir, c'était là-bas, le pays des rêves.

~

Dring Dring Dring

Qui sonnait à cette heure ? Je m'efforçais de faire un petit effort physique pour atteindre la porte d'entrée. Une fois ouverte, un vieille femme se tenait non loin de moi, un panier de fruit dans les mains.

— Comment tu vas Alba ?

Comment pouvait-elle connaître mon nom ? Je l'a voyais pour la première fois.

Forbidden Love | TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant