Elles étaient si belles, de vraies merveilles
De vraies jumelles, en tout points presque pareillesL'une d'elle, au visage doux, à la voix posée,
Que l'on voudrait écouter pour toujours, ne jamais oublier
Ses cheveux blancs, volant dans le vents
Accordés avec ses yeux bleus, des yeux aimantL'autre aux cheveux aussi noirs que les ténèbres profondes
Au regard qui semblait avoir vu toute la misère du monde
Une voix froide, qui semblait ne rien ressentir
Et qui paressait lasse de faire plaisirMalgré ces quelques différences physique, elles étaient semblables
L'une comme l'autre étant multipliableL'une d'une gentillesse hors du commun
Toujours prête à tout pour que chacun voit demain
Avec un sourire à toute épreuve
Prêt écarter tous les fleuvesL'autre qui avait oublié depuis longtemps
N'arrivant plus à systématiquement
Sourire juste pour faire plaisir
Ne trouvant plus la force pour mentirDeux prénoms avec de si fortes significations
Si lourdes, qu'elles semblaient les enfermer dans un tourbillonAriane, un prénom peu répondu
Celui d'une princesse ayant vu
Sa couronne monter au ciel de ses propres yeux
Après avoir réussi par sa douceur à conquérir un dieuCassiopée, un prénom aussi rare
A la signification bien plus noire
D'une reine un peu trop présomptueuse
Qui condamna sa fille à une mort douloureuseDes significations qu'elles connaissaient par cœur
Pouvant même les réciter en chœurSa persévérance, la différenciait de sa jumelle
Ariane continuant de croire malgré les situations irréelles
Malgré les horreurs dont elle était témoin
Elle aidait toujours son prochainSon renoncement faisait d'elle la méchante
Alors qu'en réalité, elle était juste fatiguée d'être aimante
Car elle avait trop longtemps vu l'inefficacité
D'une gentillesse parfois trop abuséeD'un regard elles se comprennent
Sans même se toucher elles se tiennentBeaucoup se demandant comment une fille aussi parfaite
Pouvait être la sœur d'une fille aussi défaite
Mais elle leur répondait toujours que la vérité
N'était peut-être pas ce qu'ils s'étaient imaginéSouvent, elle les entendait
Ils lui parlaient à elle, car elle semblait
Plus aimable, plus sympathique
Mais elle leur répondait qu'elle n'était pas aussi antipathiqueCar l'une comme l'autre savaient
Que la vérité n'était pas ce qu'il semblait
Et que si jamais l'un d'eux tentaient d'essayer
Elle pourrait peut-être l'aimerMais jamais personne ne pourrait
Ne serait-ce qu'effleurer un centième
De la puissance de l'amour inné qu'elles portaient
A cette autre version d'elles mêmes

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Recueil d'OS
AcakJe vais publier ici, plein de petite histoire d'un ou deux chapitres, qui me passe par la tête mais je n'ai pas assez d'inspiration pour en faire de "vraie" histoire. Publications totalement aléatoire.