Hydra

Nouvelle maison

Allison entra dans la base des Avengers. Elle trouvait l'endroit grand et à son gout. Si elle devait vivre ici un moment ça ne la dérangeait pas. Natasha arriva et lui prit le bras.

N : Allez viens je vais te montrer ta chambre.

A : j'ai vraiment une chambre ?

N : Bien sûr ! Bon c'est moi qui ai fait la déco donc si tu n'aimes pas tu le dis et on changera mais c'était juste pour que ce soit plus accueillant.

Elles entrèrent dans une grande pièce. Un lit deux places était contre le mur, une petite salle de bain était sur la droite, un petit bureau était dans le coin, plusieurs petites guirlandes étaient accrochées au mur et il y avait des petits cadres avec des photos de paysages ou de villes.

N : Tu pourras remplacée ces photos par d'autres si tu veux.

A : C'est magnifique, merci !

N : tu n'as jamais eu de chambre ?

A : non, juste ma cellule.

Natasha alla dans la salle de bain et revint avec plusieurs flacons.

N : Je t'ai pris ce masque pour les cheveux et ce shampoing mais je ne sais pas vraiment quelle marque tu préfères...

Allison fronça les sourcils.

N : Tu n'as jamais utilisé de masque pour cheveux ?

A : Ils me donnaient juste un peu de shampoing.

Natasha lui expliqua ce qu'était un masque, comment l'utiliser, et pourquoi. Puis elle laissa Allison s'installer et prendre une douche.

N : je viendrais te chercher quand le diner sera prêt.

A : Merci Natasha.

Elle lui sourit et partie. Elle rejoignit les deux garçons qui étaient assis à la table et qui parlaient d'entrainement.

N : Elle n'a jamais eu de chambre, elle n'a jamais dormi sur un vrai lit et elle n'a jamais utilisé de masque pour les cheveux. Elle a totalement été coupée de tout. Vous pensez que ça fait combien de temps qu'elle est chez Hydra ?

B : longtemps, c'est sûr. Je lui demanderais.

Ils préparèrent le diner et Natasha alla chercher Allison qui avait mis un pyjama un peu trop grand pour elle. Elle s'assit à coté de Natasha, en face de Bucky et ils commencèrent à manger en parlant de la chambre de Allison.

B : Allison, je peux te poser une question ?

A : Oui.

B : Tu sais combien de temps tu as passé chez Hydra ?

Allison lâcha ses couverts.

B : Tu n'es pas obligée de me répondre ce n'est pas grave.

A : Vous vous rappelez l'attentat des tours jumelles à New York ?

S : Euh oui.

A : Une semaine après j'étais chez Hydra.

Les trois amis se regardèrent.

B : C'était il y a 19 ans Allison.

Allison se sentait bizarre. 19 ans de sa vie perdus dans de la torture et de la manipulation.

A : Désolé mais je n'ai plus très faim.

Elle se leva et partie vers sa chambre sous le regard inquiet des autres. Elle ouvrit sa baie-vitrée qui donnait sur un petit balcon et sentie l'air frais de la nuit sur son visage. Elle regarda le vide en réfléchissant. 19 années perdus. Elle aurait pu aller à l'école, se faire des amis, étudier, mais tout cela n'était plus qu'un rêve impossible. Hydra et le temps qu'elle y avait passé avaient eu raison d'elle.

Une larme coula le long de sa joue.

Une main se posa sur son épaule. Elle releva rapidement la tête et vit Bucky, qui lui sourit.

B : je suis désolé pour toi Allison. Comment tu te sens ?

A : Je ne sais pas trop. Je n'avais jamais réfléchi au temps que j'avais passé là-bas avant mais maintenant, je me rends compte de tout ce que j'aurais pu vivre pendant 19 ans et que je ne pourrais jamais faire.

B : il y des choses que tu ne pourras jamais faire, mais il y a tellement de choses que tu peux faire maintenant. Tu as toute la vie devant toi. Tu peux encore faire des études, ouvrir une salle de sport, ton propre magasin, tout ce que tu veux. Tu as un million de possibilités devant toi.

A : j'ai l'impression que je n'ai pas ma place dans ce monde. Je ne connais plus rien.

B : C'est pour ça que tu es là. On va t'aider. Tu n'es plus seule maintenant Allison. Tu ne le seras plus jamais, pas tant que je serais là.

Des larmes continuaient à couler sur les joues de la jeune fille.

Bucky la pris dans ses bras. Au début elle hésita, puis elle lui rendit son étreinte. Elle se sentait bien dans ses bras et pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait en sécurité.