Il est différent.

Agréable solitude

       Il était dix-sept heures et le soleil descendait peu à peu. Accompagnée de sa meilleure amie elle sortit de la voiture. Un crachin donnait un charme supplémentaire à la beauté du paysage. Mais Témari n'y fit pas attention, elle voulait simplement entrer et se mettre au chaud, parce que là le léger vent froid ne lui plaisait pas du tout. Avec sa valise, elle avança plus près de la propriété des Hyuga. La demeure était grande, plus vaste que haute: sans étage, elle estimait dix chambres d'amis et cinq salles de bain.

-Attends-moi ! S'écria la brune.
Elle attendit son amie, et la future mariée les accueillit.

-Témari, Tenten, quelle joie de vous revoir, entrez je vous prie ; déclara joyeusement la propriétaire des lieux.
-Hinata! Qui aurait cru que c'est toi qui allait te marier en première ! Commenta la brune.

Des rougissements, suite à la remarque, se répandirent sur le visage de la Hyuga.

-D'ailleurs Hinata, c'est qui l'heureux élu ? Sourit la blonde.
-Vous le connaissez déjà.
-Ah oui? Est-ce Naruto?

Celle avec une frange tourna négativement la tête. Les deux se regardèrent , surprises.

-Kiba?? Demanda la brune.
-C'est Sasuke ; répondit la future mariée en rougissant à nouveau.

Les deux meilleures amies avaient les yeux ronds mais se reprirent bien vite en la félicitant.

-J'espère que vous aimez la campagne, c'est difficile d'avoir du réseau ici ; informa leur hôte.
-Mais non t'inquiète pas.
-Et donc, vous partagez une chambre et passez une bonne soirée , je vous appelle à l'heure du dîner, à plus.

Les deux se regardèrent et joignirent leur chambre en suivant la jeune femme qui les guidait. Il y avait quatre chambres, spécialement pour les garçons et demoiselles d'honneur. En entrant dans l'une d'elles, la blonde s'affala sur un des deux lits et soupira.
-Hey Témari.
-Hm quoi?
-Tu savais qu'il y avait deux garçons d'honneur qu'on ne connait pas?
-Bah non, si toi tu l'savais pas alors moi...
-L'un d'eux te conviendrait peut-être ? Sakura et Ino m'ont dit qu'ils sont canon ; rigola la brune.
-De toute façon ; commença-t-elle en se tournant vers son amie ; elles trouvent touuus les garçons canons donc, non merci.
-T'as vraiment une mauvaise foi , bon moi j'vais sortir , ici mon portable a aucun signal.
-Vas-y j'te rejoins plus tard.

Son amie sortit. Elle analysa la chambre: c'était aussi grand que leur salon et cuisine réunis, les rideaux étaient blancs, un grand armoire, un bureau sublime...tout était simple mais agréable à regarder. Elle se mit debout près de la fenêtre, la vue était magnifique : un grand jardin; aux alentours de la propriété, des cerisiers et quelques passants. L'envie la prit et elle décida finalement de quitter la chambre en enlevant sa veste et en remplaçant ses converses par des sandales. Après quelques instants, elle atteignit la porte. En franchissant celle-ci, elle vit deux autres voitures arriver.

-Témariiiiii ; fit une blonde platine en sortant de l'une des automobiles.

Elle reconnut Ino Yamanaka, une de ses anciennes camarades de classes. Cette dernière l'enlaça sans ménagement, dans tous ses états. Malgré le fait qu'elle avait failli s'étouffer, elle répondit à l'étreinte chaleureuse de la jeune femme, elle n'allait tout de même pas la repousser comme un rustre ! Même si au fond, elle voulait le faire. À son tour, une autre fille aux cheveux roses sortit du même véhicule, Sakura Haruno?

-Regarde qui est venue gros front! Se réjouit la blonde platine.
-La ferme Ino! Témari, quel plaisir; sourit la rose.

Elle sourit, elle ne se sentait pas vraiment proche ni de la rose ni de l'autre fille, mais au moins elle n'était pas blasée. Lorsque les salutations et chamailleries des deux filles s'achevèrent, elle partit sans attendre ni saluer les personnes dans l'autre voiture.
Maintenant le soleil avait complètement disparu. Témari était sur un rocher, à quelques dizaines de mètre d'une rivière. Malgré sa réticence au froid elle appréciait beaucoup l'environnement : les plantes, les lucioles, le ciel étoilé... Mais surtout le silence. Ce silence qui lui vidait la tête de tout tracas, qui lui donnait envie de s'allonger sur le sol. Pourtant, elle soupira de frustration quand des gouttes commencèrent à s'écraser sur son crâne. Elle quitta l'endroit en courant ne voulant pas affronter la pluie, même si ce n'était pas un orage.