Lundi matin. Astrid grogna en entendant le réveil sur pattes qu'était sa mère. Elle savait pourtant qu'elle n'avait pas le temps de trainer indéfiniment dans son lit et décida qu'il serait plus judicieux de se lever rapidement et d'avoir tout le temps de se laver et de se sécher les cheveux plutôt que rester dans son lit à rien faire pour n'avoir que le temps de vaporiser du shampoing sec sur ses racines.
Sortie de la douche, elle revêtit l'uniforme du lycée qui se traduisait par une jupe à carreaux bordeaux et une chemise blanche, le tout surmonté d'une veste en feutrine grise.
Elle se sécha les cheveux, tâche peut réjouissante en pensant au temps que ça prenait, et descendit prendre son petit déjeuner.
Enfin, elle pris son manteau et s'arma de son parapluie pour affronter cette pluie tenace qui tombait drue depuis le samedi dernier.
Elle arriva au lycée cinq minutes avant la sonnerie ce qui lui donna à peine le temps de se diriger devant sa salle et de saluer ses amis.
Sa matinée commença par un cours de Mathématiques. Astrid aimait bien les Maths et c'était, à voir les airs perdus de ses camarades, l'une des seules. Comme à tous les cours, le professeur, un homme de la vingtaine peut gâté par dame Nature vue la calvitie qui avait déjà entrepris de lui ravager le crâne, l'invita à aller au tableau pour corriger un exercice. La jeune fille ne comprenait pas pourquoi elle était toujours interrogée. C'était quand même étrange.
Il n'eut rien de notable ce matin là, hormis une certaine Joséphine qui débarqua en cours d'Histoire, essoufflée et décoiffée en prétextant un problèmes de réveil.
À la pause déjeuner, Astrid rejoignit ses amis et ils partirent s'installer à une table de la cafétéria. Elle remarquait souvent que des coups d'oeil curieux lui étaient adressés. Ce lundi encore, elle aperçu un certain Hadrien Trigot la regarder discrètement avant de replonger le nez dans son assiette d'huile aux pattes. Bizarre. De toutes façons, vous aurez noté que tout ce qui touchait Astrid était bizarre ou étrange.
Mais la jeune fille ne faisait jamais part de ses remarques et observations à ses amis ou a ses parents. Se n'était pas faute d'avoir essayé. Elle en avait bien parlé une fois ou deux à sa meilleure amie, Judith, mais celle-ci c'était contenté de faire l'autruche et avait rapidement changé de sujet en lui reprochant d'être égocentrique. Ce n'était pas vrai pourtant, les remarques de la jeune fille étaient bien fondées et ce n'était pas une question d'égocentrisme. Alors, vexée, elle n'avait jamais osé ré-abordé le sujet.
- Aaastriiid ! Tu rêves ? C'était Bastian qui l'avait sortie de ses réflexions. Il agitait une main devant son visage dans l'optique de la faire revenir du pays des rêves.
- Ouai, nan, je réfléchissais, dit-elle, en se redressant.
- On parlait du voyage. Tu paris quoi comme destination ?
- Pardon ? Un voyage ? Soudain, l'intérêt d'Astrid refit surface : un voyage ! Elle n'avait jamais décollé les pieds de Talandre, ses parents avaient la flemme. (Mouaiff.)
- Le lycée nous propose de faire un voyage dans le but de s'ouvrir à différentes cultures, on ne sait toujours pas la destination. T'aimerais que ce soit où ?
- Nouvelle Zélande ! s'exclama-t-elle.
- Ah ouai ? Moi j'aimerai bien la Lituanie, rétorqua Judith d'un air rêveur en enfournant une cuillerée de yaourt au caramel dans sa bouche.
- Lituanie ? Pourquoi là-bas ? S'étonna sa meilleure amie.
- Ché pas. Ça m'attire les pays nordiques.
- Mouai, moi je préfère quand il fait chaud, intervint Thomas, un garçon d'origine asiatique.
- Se serai quand ? Questionna Bastian.
- On sait pas encore mais la prof à dit "plus vers Avril" !
- Encore faudrait-il que mes parents soient d'accord, dit Astrid pleine d'espoir. Et on se logerai comment ?
- Oulà, aucune idée. Ils vont envoyer un courrier à nos parents pour leur donner des informations supplémentaires.
- Ah d'accord.
- Mais t'étais en cours ou pas ce matin ?
- Bah ouai mais je dormais.
Toute la journée durant, Astrid pensa au voyage. En plus en Avril ! Dans seulement trois mois !
✷ ✷ ✷
Elle rentra chez elle en bus tout en passant le trajet à pianoter énergiquement sur son portable. Ses amis et elle essayaient de fixer une date pour aller au cinéma voir «The Scorch Trials», la suite de «The Maze Runner».
Rentrée chez elle, Astrid lâcha son portable, sa mère n'aimait pas la voir avec sans arrêt, elle disait que ce genre de chose ramollissaient le cerveau, ce qui n'était pas spécialement faux.
Elle décida de prendre son goûter dans sa chambre pour travailler et se prépara donc une tranche de pain et un verre de jus de mangue.
Elle avait une dissertation en français le lendemain et, comme tous bon élève qui se respecte, s'entraînait sur de vieux sujets de son frère. Oui, son adorable et délicieux Édouard. D'ailleurs, elle avait dût faire des pieds et des mains pour les avoirs.
Notre héroïne avait vraiment une vie parfaite : une famille en bonne santé et normal -ce qui était peu commun dans sa vie-, des amis, de bons résultats scolaire. Bref, tout roulait.
Jusqu'au jour où...
✷ ✷ ✷Salut☼ les amis.
Nan, j'aime pas ce chapitre. Surtout comment il se termine... Mmm, très déçue. Mais il introduit le voyage qui lui va être important. D'ailleurs, je me demandais si j'avais bien fais de vous mettre au courant dés le début de la télé réalité. Je me demande si c'est plus intéressant que vous soyez d'ors et déjà dans la confidance ou non. De toutes façons, c'est trop tard.D'ailleurs, une autre raison pour la quelle je n'aime pas ce chapitre, c'est qu'il y a du dialogue et je n'aime pas faire le dialogue. Je suis nul à ça et je trouve je n'arrive pas à les faire très "mature", je sais pas si vous voyez ce que je veux dire.
Bref,
A+
-Auctoria.
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General FictionAstrid vit bien sur la planète Terre (pas de Martiens en vu, rassurez-vous), mais pas vraiment dans le même monde que les autres. Elle vit sur un monde nommé "le Monde", fabriqué de toutes pièces par une équipe de décors. En fait, Astrid est l'héro...