Il faisait beaucoup plus beau aujourd'hui et Astrid se réveilla avec les rayons du soleil chauds sur sa peau. Il s'était passé un jour depuis sa rencontre avec Théo et elle sentait que le courant passait vraiment bien. Mais aujourd'hui, c'était le jour du retour à Talandre. Elle avait vraiment hâte parce que rester à rien faire de la journée à côté de Talandre, c'était assez... agaçant. Bon, il y avait quand même Théophile à Prébleu. Depuis leur rencontre deux jours plus tôt, ils avaient beaucoup discuté et s'étaient découvert des points commun inattendus. Par exemple l'odeur du blanco ( un détail assez insolite quand on y pense ). Astrid adorait l'odeur du blanco et Théo lui affirma que lui aussi. C'était, d'accord, très bizarre, mais c'était le genre de truc marrant et insolite. Mais ce qui lui plaisait le plus chez lui, c'était son caractère. Il était gentil, marrant, cynique et très... il avait ce petit quelque chose de vraiment personnel qu'Astrid aimait beaucoup.
C'était donc avec une part de regrets aussi qu'elle quittai la campagne.Après avoir petit déjeuné et être passée sous la douche, Astrid emmena sa valise, prête depuis une semaine, dans le coffre de la voiture et appela Théo. Elle avait envie d'entendre une fois de plus sa voix grave et agréable.
- Allo Astrid ? Ça va ?
- Salut, ouai tout roule, hem, bah du coup je repars pour Talandre ce matin... On peut donc pas se revoir d'ici là.
- Oh... Bon, je me disait bien qu'un jour il faudrait que tu reprennes les cours, dit il avec un sourire dans la voix, on se reverra quand même hein ?
- Bien sur ! T'auras qu'à venir à Talandre, on ira au ciné ou on fera un tour dans le centre, lui assurait-elle en souriant.
- Ouai, ouai, j'espère qu'on pourra faire ça. Tu pars dans combien de temps ?
- Je sais pas trop, le temps que ma mère fasse sa valise, qu'elle termine de préparer les dizaines de plats pour les vieux. Ça doit faire environ une heure, une heure et demie.
- Okay, bye ! s'exclama-t-il en lui raccrochant brutalement au nez.
Elle répondit alors que le téléphone "bipait" dans le vide : « Ouai, salut. »
La jeune fille s'assit donc sur les marches en pierres à l'entrée de la maison et fit un tour sur Photable. Quelques minutes plus tard, elle vit une silhouette arriver en courant vers elle, au loin sur le chemin en terre. Elle l'observait avec attention en se levant. Cette silhouette avec quelques chose qui lui familier, grande, élancée, athlétique... Elle lui faisait penser à quelqu'un. Quand celle-ci se rapprocha d'elle, elle se révéla être un Théo rouge et essoufflé par la course effrénée qu'il venait de faire.
Il s'arrêta à quelques mètres d'elle et Astrid prit l'initiative de courir dans ses bras. Elle avait le sourire aux lèvres et les joues rose d'excitation. Édouard lui releva la tête et en la regardant dans le yeux, comme pour chercher confirmation à son acte et il l'embrassa. Rapidement et brièvement mais l'embrassa quand même. Astrid ressenti une explosion de saveur dans son corps. C'était la première fois qu'elle embrassait un garçon, à part son frère quand ils étaient petits. Quand il s'éloigna d'elle, ils se regardèrent dans les yeux quelques secondes avant que Théo ne le rompe pour murmurer avec un sourire à son oreille : « Comme ça, on se rêvera ».Et il reparti, aussi vite qu'il était arrivé. Astrid resta les bras ballants au milieu de la cour avec un sourire béat fixé sur des lèvres. Ses lèvres qui avaient fait la connaissance de celle de Théo.
Une heure plus tard, la voiture était bouclée et prête à démarrer. La grand mère était à la fenêtre de sa chambre et faisait un petit signe de la main et le grand père était sur les marches en pierre embrassant sa fille.
Le voyage se passa rapidement, c'était seulement une demie-heure d'un côté, et ils arrivèrent sans encombre devant leur maison, plus propre et étincelante que jamais.
- C'était super inutile comme semaine n'empêche. Glissa Augustin à sa sœur en sortant son sac de voyage du coffre de la voiture. Au moins, continua-t-il, j'ai vachement amélioré mon niveau à Zattor (encore un jeu vidéo pourri).
- Moi je me suis faite un pote.
Et c'est à ce moment là qu'Astrid réalisa qu'elle n'était pas amoureuse de Théophile. Si elle avait aimé leur échange de salive, c'était parce que c'était agréable et qu'elle avait toujours voulu voir ce que ça faisait. Maintenant, sortir avec lui n'était apparemment pas dans ses projets. Pas pour l'instant en tout cas. Il lui faisait de l'effet parce qu'il beau et incroyable gentil et marrant mais au final y avait-il de l'Amour ? Non. Elle ne pensait pas.
- Ah ouai ?
- Tu l'aurais rencontré si tu m'avais accompagnée dehors.
Ils rentrèrent dans leur maison et Astrid se précipita dans sa chambre. Elle passa devant celle de son grand frère. Il y était, allongé sur son lit, les yeux rivés sur son ordinateur dernier cri. Elle s'arrêta brièvement devant sa chambre et il leva les yeux vers elle. Pour une fois, il n'avait pas cet air hargneux et hautin accroché vaillamment au visage. Non, cette fois ci, Astrid fut surprise de constater qu'il la regardait plutôt gentiment.
- Vous étiez où ? demanda-t-il.
- Chez bon-papa et bonne-maman. Mais c'est plutôt à moi de te poser cette question. T'étais où vendredi soir ? Maman s'est fait un sang d'encre samedi matin quand on est parti, demanda à son tour sa sœur en s'asseyant sur le lit de son frère.
- Mais j'étais chez Basil ! je lui ai dit cent fois. Y'a vraiment des problèmes de communication dans cette famille. Et vous, pourquoi vous étiez chez les grand-parents, sans me prévenir, pendant une semaine de cours ? C'est hyper bizarre !
- Aucune idée. Franchement je sais pas ce qu'il se passe dans sa tête parfois mais en tout cas, on s'est bien ennuyés. Bon, je vais ranger ma valise.
Astrid se sentait un peu mal à l'aise de parler normalement à Édouard alors que une semaine au paravant ils s'étaient disputés. Dans toutes les familles, au bout d'une semaine, une dispute était oubliée et enterrée mais Édouard était du genre très rancunier.
Après avoir rangé ses affaires, elle descendit dîner et revit son père qu'elle n'avait pas vu non plus depuis une semaine.
- Alors cette petite virée sabbatique ? C'était bien ? Lança-t-il entre deux bouchées de gratin de pâtes.
- Absolument géniale, Répondit Augustin avec la voix la moins enjouée de son répertoire vocal en levant un pouce en l'air.
- Je vous ferai un mot pour le lycée après le dîner, j'inventerai une petite excuse.
Astrid contempla son agenda avec le mot de sa mère qu'elle avait inscrit dessus :
«État de grippe».
Sérieusement ?________
Salut☼
Gros doute pour ce chapitre, j'ai l'impression d'être allée trop vite avec les différents événements. On verra bien.
Rien d'autre à ajouter visiblement sauf "bonnes vacances aux parisiennes et aux autres qui sont en vacances" profitez bien et courage pour ceux de limoge et de Lille (et les autres)je crois qui ont encore une semaine à se taper. Moi, plus qu'une semaine... J'espère que vous avez quand même aimé mon ti' chapitre,
Bisous,
Auctoria.
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- VISUEL -
General FictionAstrid vit bien sur la planète Terre (pas de Martiens en vu, rassurez-vous), mais pas vraiment dans le même monde que les autres. Elle vit sur un monde nommé "le Monde", fabriqué de toutes pièces par une équipe de décors. En fait, Astrid est l'héro...