07 / 05 / 17, Aléas de la météo.

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Mardi 7 mai 2017. Un jour qui promettait d'être comme tous les autres. Pourquoi serait-il différent ? Pourtant, ce jour est marqué d'une pierre blanche dans l'esprit de chacun. Ce jour est la fin d'une ère. Et ce jour, personne ne l'oubliera. Ce jour est aujourd'hui et nous allons le vivre ensemble.

En ce mardi, donc, Astrid se réveilla sous un ciel aussi bleu que pendant l'été. Il faisait si chaud et beau que les six brunes et Astrid s'étaient précipitées dehors au bord de la piscine. Les parents n'étaient pas là, alors elles auraient le loisir de «glander» toute la journée.
C'était le premier événement. Tout avait déjà commencé.

Il faut noter que l'équipe de TDM n'avait pas réglé le Soleil Artificiel pour un aussi beau temps. Le Soleil avait-il été piraté ?
Pire (ou mieux), le quartier général de TDM avait-il été piraté ou même infiltré ?

Mais Astrid n'avait aucune idée de ce qu'il se passait. Il faisait beau et c'était, même si elle avait bien remarqué qu'il faisait plus chaud que nature, génial. Elle n'allait quand même pas contester le soleil. Naturel ou non.

La jeune française n'avait bien évidement pas prévu de vêtements d'été et avait dût en emprunter à Rosemai, de un an sa cadette, qui faisait plus sa taille qu'Émah qui était très grande. En fait, ils étaient tous grands chez les Triston, mais là n'était pas la question.

Ensuite, second événement, alors que les quatre Brunes (Paule, Mai, Antoine et Émah) et Astrid faisaient une séance "bronzette" au bord de la piscine et que Raph et Cé, les plus petites, les éclaboussaient en sautant comme de véritable boulets dedans, le temps avait encore changé et était passé du soleil d'été à la grisaille et au vent d'automne (du coup, plus de soleil et seulement un bon gros vent qui rabat les sinus). Les filles s'étaient alors précipité à l'abris sans rien comprendre.

Ce que toute personne lisant ces lignes doit penser, c'est qu'il y a un gosse un petit peu turbulent, peut-être celui du vice président de TDM (vous savez, ce petit de huit ans qui traîne toujours derrière son père et que tout le monde connait parce qu'on en fait une star dans les magazines), qui a fait un petit tour dans le département du Temps pendant la pause de dix heures de l'équipe y travaillant. Il y aurait alors vu différents boutons qui ressemblaient à ceux d'une soucoupe volante et aurait joué avec l'équipement hors de prix... Mais ce n'est pas franchement ce qu'il s'est passé. L'équipe du Temps était arrivée dans les locaux qu'ils aimaient appeler «locaux Temporels» en ce mardi matin à cinq heure trente, et Joséphine, la chef d'Equipe, une jeune femme talentueuse et ambitieuse qui avait gravit les échelons de l'entreprise à une vitesse remarquable, avait allumé la lumière... enfin, le Soleil Artificiel, doucement, comme tous les matins. C'était quelque chose qu'elle aimait beaucoup faire, elle aimait l'idée de contrôler le temps. Une sorte de puissance en fin de compte, se traduisait dans ce travail quotidien. Ensuite, on ne savait pas vraiment ce qu'il s'était passé : le soleil avait échappé au contrôle. En voulant le réguler, la température était trop descendue, ce qui expliquait le froid et le ciel gris. En revanche, comment était venu ce vent violent ? Madame Lebarnas se posait bien sûre la question et le sous-président lui soutenait avec véhémence qu'il FALLAIT interroger l'équipe Temporelle. La pauvre, ça lui fendait le cœur de remettre en cause la bonne volonté et l'honnêteté de ses employés. Mais s'il fallait le faire, alors elle le ferait et maintenant. Madame Lebarnas ne cultivait pas la procrastination.

Chose dite, chose faite, les employés étaient dans la salle adjacente à son bureau et attendaient leur tour en se tordant les doigts pour certains, ou en lisant un magasine pour d'autre.

Joséphine fut appelée plus vite qu'elle ne l'aurait voulut et elle se retrouva assise dans un fauteuil jaune super moderne en face d'un bureau présidentiel. Lebarnas était assise en face et le sous-présidant, Monsieur Morzé, était debout et faisait les cents pas dans toute la pièce. Cela donnait vraiment l'impression d'être coupable.

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