partie 2

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2ème partie 

Salam Aleykoum,
Bismillah 

J'entrais dans le magasin, je fait les courses, arrivée a la caisse je paye (logique)

Je gardes la tête haute pour ne pas bousculer quelqu'un d'autre, j'avais super mal au bras a cause de ces deux gros sac et les gros bleus que m'avait fait Samir 

Je regardes a droite et a gauche pour pouvoir traverser, je me met a traverser mais je vois une voiture sortir de nulle part foncer sur moi, je me suis dit c'est bon elle va m'écraser mais elle s'arrête au bon moment j'ai eu tellement peur...

Un homme descends de la voiture grave enervé, ironie du sort c'etait le meme hommebque tout a l'heure. Bref il sors de la voiture énervé et me dit:
Lui: Ptn jt'avais dit de faire attention la ! Tu comprend pas le français ou quoi c'est la deuxième fois Wesh !! Allez nachave avant que jte nique !

Jme dépêche de partir, pour rentrer chez moi. N'empêche sa tête est restée gravee dans ma mémoire, j'ignore pourquoi, mais bon...
J'arrive chez moi, j'ai a peine ouvert la porte que jme reçois une claque

Baba: Pourquoi  ta mis du temps ?! Ta cru c'était la belle vie ici ?! Dépêche toi d'aller ranger sa Kelba ! Et puis tu fera a manger ya des gens qui vont venir aujourd'hui, oublie pas de nettoyer sinon tu verra ! 
Je m'empresse d'aller dans la cuisine, je range les courses, puis je me suis mis a la cuisine (auparavant mon "père" avait demander a ma voisine de m'apprendre a cuisiner, bien sur elle se doutait de rien, j'etait propre, avec une djellaba propre, et mes cicatrices était juste sur le ventre et les cuisses. Je ne savais pas que cette dame allait devenir quelqu'un de très important dans ma vie... aujourd'hui c'est la seule qui est au courant de ce qu'il se passe chez moi en dehors de mes frères, jlui ai interdit de dire quoi que ce soit, mais qd mon père sortais c'est elle qui me remontait le moral et me consolais, elle me redonnais le sourire, mais mtn elle est décédée, Allah Ya Rahma, d'une crise cardiaque) 
Bref je cuisine et nettoie partout et quand la porte sonnes je me dépêche  d'aller dans "ma chambre". 
Cette pièce dans laquelle j'ai vecu depuis mon plus jeune âge, qui a vu toutes ce que j'ai vécu, qui est une réserve pour les inconnus mais qui est bien plus pour moi. 
J'était en train de m'endormir quand d'un coup la porte du cagibi claques : C'était mon père avec une bouteille en verre -probablement d'alcool- a la main, il a l'air très énervé...

«Maltraitée, j'ai rencontré mon hob a la cité»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant