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Chapitre 10

POV Izuku

Dimanche, 1h30

Cela fait au moins une heure que nous avons arrêté de discuter avec mon patron et depuis impossible de fermer l'œil. Parler avec lui m'a fait ressentir quelque chose que je n'arrive toujours pas à déterminer, mais une chose est sure, c'est que j'ai vraiment apprécié discuter avec lui. Pendant une seconde, j'ai hésité à lui envoyer un message pour savoir s'il dormait ou non, mais je me suis rapidement repris en me disant que ce n'était pas une bonne idée d'envoyer un message sans réel raison à son patron en pleine nuit. Je me suis vite dissuadé de le faire et essaye tant bien que mal de me rendormir. Malheureusement je continue à me poser beaucoup trop de questions, entre Shoto qui est une personne sincèrement adorable et Monsieur Bakugo qui me perturbe grandement je ne sais absolument pas où me situer. En attendant je parle de ça mais eux en ont très certainement peu à faire d'un gars comme moi, qui galère à payer ses factures à la fin du moins et qui est maladroit le trois quart de son temps, alors qu'eux roulent sur l'or et on tout ce qu'ils désirent en un claquement de doigt. De plus, ils dégagent un charisme fou que je suis bien loin d'avoir. Je souffle de désespoir en repensant à tout ça et finis par m'endormir de fatigue.

Le lendemain je me réveille dans les alentours de neuf heure et décide d'aller courir un peu. Je salue ma meilleure amie et enfile mes chaussures sans traîner, je m'engage en direction du parc où j'ai l'habitude de me rendre et commence mon footing, je profite de ce moment pour admirer le paysage et me vider de tout les doutes qui m'envahissent depuis maintenant plus d'une semaine, et bien évidemment mes pensées dérivent pour mon plus grand malheur vers le blond et le bicolore. Je ne comprends vraiment pas pourquoi je ne pense qu'à eux depuis ce fameux jour où ils ont tous les deux débarqué devant chez moi pour savoir comment est-ce que j'allais le lendemain de mon malaise. Savoir qu'ils s'inquiétaient tous les deux pour moi m'avait vraiment fait plaisir sans que je ne puisse réellement comprendre pourquoi. Après une bonne heure je retourne en direction de chez moi afin de passer un dimanche tranquille.

Sur le chemin du retour je m'arrête devant la vitrine d'une boulangerie et rentre à l'intérieur afin de prendre un pain au chocolat que je m'empresse de déguster, une fois de retour à l'appartement je fonce me doucher et me préparer puis retourne dans le salon pour profiter de ma journée et la partager avec ma colocataire. On s'assoit tous les deux sur le canapé et décidons de lancer un film, comme nous n'arrivons pas à nous mettre d'accord car elle préfère les films romantiques et moi les films d'actions, nous décidons de simplement regarder une émission qui passait à la télévision. Dans les alentours de treize heure, alors que nous étions en train de déguster notre fameuse purée jambon du dimanche, quelqu'un sonna à la porte

-"Oh ça doit être Tenya je vais ouvrir"

Ochaco se précipite vers la porte afin d'aller ouvrir à son petit ami. Elle le laisse entrer et je vais donc le saluer à mon tour

-"Salut Tenya tu vas bien ?"

-"Ça va merci, je viens te prendre Ochaco pour la journée"

Ils me saluent donc tous les deux et partent de l'appartement. Je finis mon assiette et débarrasse la table puis retourne m'installer dans le canapé accompagné de mon ordinateur pour pouvoir terminer le dossier prévu pour la réunion de demain matin. Après plus de deux heures de travail je termine enfin et décide d'aller prendre l'air un peu, je prends mes affaires et me mets en direction de la rame de métro. Une fois descendu je marche en direction du café dans lequel j'avais l'habitude d'aller avec ma mère, il est vrai que ça fait déjà un moment que nous n'y étions pas revenus et je me suis dit que c'était l'occasion. Je rentre donc à l'intérieur et vais m'installer à une petite table se trouvant au fond de la salle, une serveuse vient prendre ma commande, puis revient quelques minutes plus tard avec mon chocolat chaud. Je bois donc ma petite boisson et en profite pour envoyer un message à ma mère, il est vrai que depuis que je travail je n'ai pas pris le temps d'aller la voir, je pense donc que j'irai lui faire un petit coucou samedi prochain. Alors que je m'apprête à sortir du café une tête qui ne m'est pas inconnue passa la porte, et à mon étonnement c'est Shoto qui fit son apparition.