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Chapitre 38

POV Shoto

Mardi, 19h00

Refermant la portière de ma voiture, je m'empresse d'attacher ma ceinture et d'allumer le contact de celle-ci, admirant au travers de la fenêtre Katsuki et Izuku taper un sprint pour savoir qui aura la chance de se retrouver à la place passager. Je peux rapidement constater que le plus jeune ne tarde pas à prendre les devants, et les beuglements incessants de mon blond ne font que confirmer mes dires

-« Putain Deku, laisse moi cette place !!! »

-« Dans tes rêves Katchan c'est toujours moi qui doit aller derrière !! »

l'apercevant donc sauter littéralement sur la portière, il l'ouvre pour se faufiler à mes côtés, referme la porte et s'attacher en quatrième vitesse. Katsuki quant à lui, se contenta de se glisser sur la banquette arrière tout en pouffant de mécontentement et sans se priver non plus d'insulter Izuku. Je ne peux d'ailleurs m'empêcher de lever les yeux au ciel face à leurs réactions, puis sans me préoccuper plus longtemps d'eux, je m'élance sur la route qui nous dirigera tout droit en direction de chez Denki et Kirishima.
Malgré le comportement plus qu'enfantin de mes amants, nous sommes plus que ravis de pouvoir enfin les revoir tous les deux, et dans un endroit autre que dans une chambre d'hôpital. Même si pour Izuku cela semble plus compliqué, étant plutôt stressé à l'idée de rencontrer Eijiro, qu'il n'avait pas encore eu la chance de rencontrer.

Je secoue machinalement mon visage afin de recentrer ma vision correctement face à moi, me concentrant assurément sur la route dans le but certain de ne pas nous faire attraper un accident.
Arrivant enfin à destination, je coupe le moteur, puis Katsuki et moi nous empressons de sortir de la voiture, suivi d'Izuku qui lui nous suit légèrement en retrait. Le remarquant, je décide de ne pas le laisser paniquer, puis je m'approche de lui pour venir enlacer ma main avec la sienne

-« Ça va aller Izu', Eijiro est adorable tu verras ! »

Il me sourit timidement, resserrant instinctivement sa main dans la mienne afin de se donner un maximum de courage, puis il avance, la tête haute et le regard droit devant. Je souris légèrement, remarquant aisément son dos droit, crispé par le stress malgré son faux air d'homme absolument déterminé. Katsuki prit l'initiative de toquer à la porte. Nous n'attendons d'ailleurs pas très longtemps, puisque qu'une tête blonde s'empresse de venir nous ouvrir la porte

-« Regardez moi ces trois beaux gosses ! »

-« Ferme la pikatchu et laisse nous entrer on se les gèle putain !! »

Il ne peut s'empêcher de rigoler face à la réflexion de Katsuki, qui ne l'étonne absolument plus depuis le temps qu'il le côtoie, puis il se décale pour nous laisser entrer.
Nous faufilant à l'intérieur de la petite maison, nous ne traînons pas pour retirer nos chaussures ainsi que nos vestes que nous accrochons au porte-manteau qui se situe dans l'entrée.
Continuant son chemin, l'hôte se retourne machinalement dans notre direction, un chiffon de cuisine à la main afin de nous adresser la parole une nouvelle fois tout en souriant

-« Eiji' est dans le salon, allez-le rejoindre je vais chercher de quoi manger »

Puis sans attendre, il détale, nous abandonnant dans l'entrée principale. Nous n'attendons donc pas plus, et nous nous dirigeons vers le salon, avec il faut l'avouer, une certaine appréhension tout de même.
Prenant une dernière inspiration tout en s'avançant faire le fameux salon, ma main toujours accrochée à celle d'Izuku, je sens celui-ci la serrer un peu plus fort, semblant essayer de m'envoyer du courage et, par la même occasion, s'en donner à lui-même.