Un virus du nom de la braise s'est propagé dans le monde entier, réduisant l'espèce humaine en mangeur de chair, appelée les fondus.
Le World In Catastrophe: Killzone Experiment Department, plus connu sous le nom de W.I.C.K.E.D, fait tout son poss...
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« Where is he ? » ___________
W.I.C.K.E.D, 22/01/2132.
Mes yeux se posent sur l'ordinateur qui vient de télécharger le fichier que j'ai reçu. J'attrape alors mon bloc note posé sur le bureau et un stylo dans la poche de ma blouse blanche.
Je m'assois correctement sur la chaise à roulette tandis que je lis les données sur l'écran. Je note consciencieusement sur la feuille les résultats obtenus de la prise de sang. Rien ne semble s'améliorer depuis que je fais ça. Tous les jours, je prélève du sang sur les jeunes qui se portent volontaire. Mais les résultats stagnent depuis bien trop longtemps. Et à ce stade, j'ai bien peur qu'on ne parvienne pas à arrêter ce virus.
La braise.
C'est une maladie infectieuse contractée par les non-immunisés. Elle se transmet par voies aériennes et peut transformer n'importe qui en fou mangeur de chair humaine que nous appelons les fondus. Depuis plusieurs années, nous essayons de trouver un remède à ce virus. Plusieurs villes ont étaient mises en quarantaine afin de diminuer la propagation, mais il a réussi à ravager plus de la moitié de la population. Laissant en vie qu'une seule ville, protégée par une barrière impénétrable.
M'approchant de l'immense fenêtre, je regarde le mur qui nous protège des non-immunisés. Mon cœur se serre en réalisant que tous mes amis sont probablement de l'autre côté, morts depuis le temps.
Secouant la tête, je décide de me remettre au travail. Pour eux. Tout ce que je fais. Je le fais pour eux. On n'a jamais voulu me dire comment ils avaient pu contracter le virus alors que nous étions tous enfermés ici depuis notre plus tendre enfance. Mais ce que je sais, c'est que W.I.C.K.E.D a été obligé de les emmener hors de la ville.
— Mademoiselle, votre mère vous attend dans son bureau.
Je lève les yeux vers Kiara, une tablette dans la main, qui me regarde, souriant légèrement. Je hoche la tête en souriant à mon tour. Je la remercie avant de sortir de la pièce pour me diriger vers l'ascenseur.
De nombreuses personnes défilent rapidement près de moi alors que mes bottines claquent contre le sol. Seulement un sorte de sentiment se propage dans mon corps. Comme si cette scène était familière. Je m'appuie contre le mur à ma droite lorsque je me sens vertigineuse. Mon cerveau pulse, me donnant mal à la tête.
Je pose mes mains sur mes tempes pour calmer cette douleur, horrible.
— Luna ? Tout va bien ?
Mon regard se pose sur l'homme face à moi, il me regard, inquiet alors que je me redresse pour paraître plus stable. J'affiche un sourire hypocrite à celui qui semble se préoccuper de moi. Cet homme est le bras droit de ma mère, mais il ne m'a jamais inspiré confiance. Ni à moi ni à mes amis, quand ils étaient encore là.
