Un virus du nom de la braise s'est propagé dans le monde entier, réduisant l'espèce humaine en mangeur de chair, appelée les fondus.
Le World In Catastrophe: Killzone Experiment Department, plus connu sous le nom de W.I.C.K.E.D, fait tout son poss...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« It's real ? » _________
7 mois plus tard.
Je regarde devant moi, les yeux livides et sans vie alors que je sens qu'on attache mes poignets et qu'on appuie sur mes épaules pour me faire asseoir. Je me laisse faire, ça fait des mois que je n'ai plus la force de me battre. Je n'ai même plus assez d'énergie pour parler. La seule chose que je peux faire c'est respirer.
Le visage de ma mère se dessine devant moi mais je ne cille pas, aucune émotion ne traverse mon visage alors qu'elle s'accroupit pour poser ses mains sur mes joues pâles.
— C'est bientôt fini ma chérie. On rentre à la maison.
Je ne comprends pas ce qu'elle dit et je n'essaye même pas en réalité, je me contente d'observer la scène qui se déroule devant moi sans être vraiment là. La blonde se lève et sort de mon champ de vision pour sortir de l'endroit qui je suppose est un train. De nombreux jeunes comme moi sont assit, attachés aux poignets par des chaînes.
Cela fait sept mois que ma mère m'a trahi, qu'elle ne me traite plus comme sa propre fille mais comme une enfant ordinaire. Nous sommes torturés, épuisés et affamés par ces salopards qui ne pensent qu'à trouver un remède qui n'existe pas. J'ai même l'impression d'être dans l'un de ces tests à l'instant. Je n'arrive plus à savoir si je suis dans la réalité ou si c'est quelque chose qu'ils m'ont mis dans la tête. Réveille-toi Luna, bordel. Réveille-toi, ils sont en train de te prendre quelque chose dans ton cerveau.
Je ferme brusquement mes yeux, essayant de me sortir de là. Respire et concentres-toi, tu peux le faire. Seulement,des coups de feu résonnent à l'extérieur ce qui me fait ouvrir en grands mes paupières. C'est quoi cette merde encore ?
Des explosions retentissent près du train et je comprends que tout ça n'est encore qu'un test. Chacun de ceux que j'ai passé se réalise de la même manière. Tout est calme puis tout bascule en quelques secondes. Sauf que cette fois, je ne compte rien faire. Je sais que plus je fais travailler mon cerveau, plus il produit cette enzyme qu'ils me prélève.
Cependant, je lève mes yeux en entendant des bruits de pas au-dessus de ma tête. Il y a une petite fenêtre grillagée qui permet de voir le ciel et j'aperçois des personnes courir. En vue de leurs tenues, je comprends que ce sont des gardes. Je fronce mes sourcils, mais je m'empêche de réfléchir à la seconde où je me rends compte que je suis en train de le faire.
D'autres coups de feu retentissent dehors et mon cœur bat la chamade. L'adrénaline se propage en moi tellement vite que je n'ai qu'une envie, me détacher pour sortir de ce train.
— Tu sais ce qu'il se passe ? Me crie Aris, assit tout devant.
Mes yeux rencontrent les siens. Ce n'est pas la première fois que mes amis se retrouvent dans mon subconscient, mais là, c'est vraiment étrange. Je hausse les épaules en sa direction avant de reposer mon regard au-dessus de moi pour voir quelqu'un passer de nouveau en courant, mais cette fois-ci, je n'ai pas l'impression que c'est un garde. Il n'est pas du tout habillé en noir, mais en vert, comme la personne juste après lui.
