Un virus du nom de la braise s'est propagé dans le monde entier, réduisant l'espèce humaine en mangeur de chair, appelée les fondus.
Le World In Catastrophe: Killzone Experiment Department, plus connu sous le nom de W.I.C.K.E.D, fait tout son poss...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« Do you have a plan ? » ____________
— Donc, tu es en train de nous dire que tout ça, c'est l'œuvre de W.I.C.K.E.D ?
Je hoche la tête vers Minho qui semble complètement ébahi parce que je viens de leur raconter.
— Et qu'on se connaît mais qu'on ne se rappelle pas de toi ? Me demande Frypan.
Je hoche de nouveau la tête en direction des garçons et de Teresa qui me regardent. Quant à moi, je pose mon regard sur Winston qui tient toujours son arme vers moi.
— Et si tu posais ton arme maintenant.
Il ne dit pas un mot, il se contente simplement de la baisser. Je respire de nouveau, être tué par mes amis n'est pas dans mes plans.
— Je t'ai vu dans mes rêves. Murmure Thomas en me fixant du regard. Mais je n'arrive pas à me souvenir.
Me mordant l'intérieur de la joue, je me retiens comme je le peux de ne pas pleurer. Même Thomas ne se souvient pas de moi. Mon dieu. Comment je vais faire.
— Écoutez, je ne suis pas votre ennemie. Je suis venue pour vous sauver. Je réplique doucement.
— C'est vrai qu'elle nous a aidés. Annonce Winston. Sans la carte qu'elle avait, vous n'auriez pas pu sortir.
Je souris doucement en direction du garçon pour le remercier. Sourire qu'il me rend automatiquement. Il y a des choses qui ne changent pas même si les souvenirs nous ont étaient arrachés. Il y a juste Newt qui n'a pas adressé un seul mot depuis tout à l'heure. Il me regarde, mais semble ne pas trop me faire confiance. Avec tout ce qu'il a dû traverser, c'est normal.
Thomas finit par s'approcher de moi, sa main se pose sur mon épaule et pendant une seconde, je pense qu'il s'est rappelé de moi.
— C'est mon pull. Je m'en souviens. Il murmure.
Je lève mes yeux vers lui et il semble surpris et en même temps ému. Les différentes émotions qui passent dans ses yeux, font battre mon cœur un peu plus fort.
Minho braque sa lampe vers moi et je ferme brutalement les yeux, éblouie.
— Si tu commençais par nous dire ton prénom.
— Luna. Je m'appelle Luna.
Un long silence plane dans l'endroit où nous nous situons, j'ai l'impression que c'est un ancien centre commercial comme j'en ai vu en photos.
— Comment ça se fait que tu n'étais pas dans le labyrinthe avec nous ? Finit par me demander Teresa.
Je déglutis difficilement, posant mon regard dans celui de la brune qui me regarde, les bras croisés. Je ne peux pas leur dire la vérité. Ils ne me feront pas confiance.
