Chapitre 24 - Allyne

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C'est tellement beau que je ne sais où poser les yeux ! Il y a de magnifiques créations partout ! Du monde, tous chaleureux et quand Flynt me présente à des personnes qu'il connaît, je ne peux m'empêcher de rougir.

Allyne, ma compagne.

Ce sont ses mots. Ils peuvent tout dire, mais pour moi, c'est bien plus que cela.

Je suis à lui.

Il tient à moi.

Je ne suis pas seulement son amante. Ce soir, il me le prouve. Même si au fond, il n'était pas obligé, je crois en sa parole.

— Je vais te présenter à l'un de mes amis, me chuchote-t-il dans le creux de l'oreille.

Pas le temps de rajouter quoi que ce soit qu'il nous dirige vers un homme très distingué, au sourire chaleureux.

— Antonio !

— Flynt ! Mon ami ! Ça me fait plaisir que tu sois venu !

Ils se font l'accolade. Visiblement, ils se connaissent bien.

— Et tu es en charmante compagnie, à ce que je vois.

Dans un petit sourire, je le salue.

— Je te présente Allyne, ma compagne.

— Je suis ravi de rencontrer une telle beauté, dit-il en me faisant un baisemain. Et la robe que vous portez est tout simplement sublime ! Je ne reconnais pas la couture, de chez qui vient-elle ?

— Je..., hésité-je.

— Elle l'a fait elle-même.

— Oh ! Vous travaillez dans le domaine ?

— Je suis styliste dans une maison pour robe de mariée.

— Et bien, vous avez un don, je serai vous, je créerai ma propre ligne !

Il se tourne vers Flynt pour lui parler de plusieurs choses. Je perds le fil. Antonio s'excuse ensuite, et part vers d'autres convives.

Voilà un homme très entraînant !

— Comment le trouves-tu ?

— Je dirais... très dynamique !

— C'est l'effet qu'il produit, en général.

— Tu le connais depuis longtemps ?

— Quelques années. C'était l'un de mes clients, avant. Ça ne se voit pas, mais il aime beaucoup les gens très pimentés.

— Et pourquoi ne va-t-il plus à l'Eden ?

— Car il habite ici, à Paris et que son entreprise lui prend énormément de temps. Il faisait un boulot qui ne lui plaisait pas, et puis un jour, il s'est lancé. Il a quitté son travail, a créé sa propre ligne de vêtements, a acheté une grande galerie dont le devant est son magasin, et l'arrière, son studio.

— Son histoire vend du rêve, souris-je.

— Il a réussi grâce à la persévérance et la patience. Il a su bien s'entourer, également. Tu pourrais faire la même chose, si tu le souhaitais.

— Amanda t'en a parlé ?

— De quoi ?

— Elle m'a dit la même chose et m'a fait une proposition. Elle désire agrandir son magasin et signer un partenariat avec moi.

— J'étais au courant pour ses projets, mais pas la demande qu'elle t'a exposée. Qu'est-ce qui te retient ? Tu n'as pas envie de donner vie à tes croquis ?

Tout pour toi - EditéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant