Chapitre 9 - Flynt

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Le reste de la semaine sans voir Allyne m'a paru très long. Je n'avais qu'une envie : la ravoir près de moi. Vivre autre chose avec elle – dormir avec elle, déjeuner avec elle dans ma villa –, m'a retourné au-delà du possible.

J'aimerais recommencer...

Je suis impatient de voir si vraiment, elle compte me surprendre, comme je l'y ai mise au défi. Je n'ai cessé de penser à cela durant les derniers jours où on ne s'est pas vus. Je veux la pousser dans ses retranchements, qu'elle brise d'elle-même toutes ses limites et qu'elle s'ouvre totalement.

Pour l'instant, on est sur la bonne voie. Et j'ai hâte d'aller encore plus loin, mais je ne pousse pas les choses trop vite, j'y vais à l'instinct, quand je vois que je peux me le permettre. Comme chez moi, lorsque je l'ai guidé à se caresser. Et quelle vision divine ! Tout avec elle est beau, excitant, euphorisant.

Je bois une gorgée du liquide ambré. Je suis seul dans mon alcôve. Et j'attends.

Avant même qu'elle ne passe la porte que j'ai laissée entrouverte, je devine qu'elle est là. Je le perçois par la senteur vanillée qui émane d'elle, par les picotements de ma nuque. Les battements de mon cœur qui s'accélèrent.

Mon regard s'élève vers elle. Je lui souris, elle fait de même, mais un peu plus timidement. Je la détaille de la tête aux pieds. La robe qu'elle porte est plus chaste que d'habitude, mais je la reconnais immédiatement pour l'avoir aperçue dans ses croquis. Mon rythme cardiaque s'élève un peu plus ; elle a créé ce qu'elle a dessiné. Pour moi. J'en suis certain.

Elle referme derrière elle et avance vers moi d'un pas sensuel. Sous sa robe, elle porte des bas opaque blanc qui me font grandement de l'effet ; j'adore ! Elle n'en avait encore jamais mis jusqu'ici. A ses pieds, des chaussures ouvertes blanches, avec un petit nœud au-dessus des orteils, des talons d'au moins cinq centimètres. Un rien plus haut de ce qu'elle met d'habitude aussi.

Elle a décidé de me sortir le grand jeu, on dirait...

Même si sa robe semble plus sage, il n'en demeure pas moins qu'elle est sexy et me donne des envies de parcourir son corps.

Elle pose son petit sac à main sur la table à côté du sofa et avant que je ne puisse l'attirer à moi, elle se recule, non sans me sourire sensuellement.

Oh. Oh. Elle a quelque chose en tête !

Le fond de musique change, douce, atone, Allyne bouge des hanches en rythme, monte sur la petite estrade et se met à remuer autour de la barre pole-dance. Elle se caresse voluptueusement. Ses gestes sont lents, elle s'effleure ; la poitrine, le ventre, les cuisses. Elle soulève doucement sa jupe, me dévoilant à peine ce qui s'y cache en dessous. Mon cœur fait un bon dans ma poitrine.

Un porte-jarretelle !

Je ne bouge pas, mais ne suis pas insensible, la bosse dans mon pantalon peut en témoigner.

Ses paumes remontent vers sa poitrine, ses pouces frôlent ses seins. Je perçois son souffle qui s'affole légèrement, tout comme le mien. Elle descend ses bretelles l'une après l'autre de ses épaules, dévoilant à peine le galbe de ses seins. Toujours en bougeant sensuellement, lentement.

Bordel ! Elle m'excite !

Ce n'est pas la première fois, mais ce soir, ça à un degré au-dessus des autres jours. Elle est plus audacieuse, moins hésitante, et ça ne l'a rend que plus belle, sexy et excitante.

Elle descend de l'estrade, viens vers moi, sans jamais arrêter son mouvement de hanches, de bassin. Elle grimpe sur mes jambes, ondule doucement sur moi tout en posant ses mains sur mes épaules. Les miennes effleurent sa taille tandis qu'elle se frotte contre ma queue emprisonnée dans mon pantalon. Et c'est là que je le sens, ce petit objet dans sa culotte ; un petit vibromasseur. Je me mordille la lèvre tout en passant mes paumes sous sa jupe pour aller caresser ses fesses.

Tout pour toi - EditéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant