- Vraiment désolé, Lia.C'était la première fois qu'il employait le diminutif qu'elle réservait à ses amis. Au léger frison qui la secoua, il sut qu'elle y avait été sensible.
- Je n'avait pas l'intention de vous blesser, reprit-il. Et je ne suis pas aigri.
- Non ?
- Enfin, juste un peu peut-être, admit-il avant de déposer un baiser bref sur son épaule. Je ferais mieux de vous reconduire maintenant.
- Je suis parfaitement capable de rentré seule.
- Je sais. Mais c'est la police Ivoirienne. Et vos grand-parents risquent de s'inquiéter.
- pour qu'elle raison ? Demanda-t-elle surprise.
- Vous ne les avez pas prévenus que vous passiez la soirée avec moi, si ?
- Je ne vis pas chez eux.
Cette nouvelle le prit au dépourvu. Il était tellement persuadé qu'elle était retourné vivre dans sa famille pour y être choyée.- J'habite dans l'appartement juste au-dessus de mon bureau, l'informa-t-elle.
Comme lui, pensa-t-il. Et il était prêt à parier que son appartement était rempli de gadgets, de coussins, des trucs de filles gâter. Bah il n'avait pas besoin de savoir à quoi ressemblait son intérieur. Il ne vivrait pas d'aventure avec elle.
- Très bien, je connais l'adresse.
Il gagnèrent le hall et il mit son blouson sur les épaules d'Olivia.
- Vous feriez mieux de mettre ceci.
- Pourquoi ? Vous roulez en décapotable ?
- Je n'ai pas de voiture, répondit-il.
Surprise, Olivia le suivit néanmoins dans le garage.
- Une moto !
- C'est le moyen le plus rapide pour circuler dans Abidjan. Pourquoi rester bloquer dans une voiture au milieu des embouteillages quand vous pouvez couper les files sur une belle machine ? Ne vous inquiétez pas : je suis un bon conducteur, quand j'ai un passager. Seul, j'ai parfois tendance à rouler trop vite.
- tiens, pourquoi n'en suis-je pas surprise ? Ironisa Olivia.Kids aimait qu'elle soit impertinente avec lui, comme en ce moment. Il faillit l'embrasser. Au lieu de quoi, il lui tendit un masque.
- Vos chaussures ne sont pas adaptées. Mais là, je ne peux rien y faire.
Olivia soupira.
- Vous les aimez telles qu'elles sont, avouez-le.
- elles vous vont bien, concéda-t-il avec un sourire contrit. Enfilez le blouson.
Elle s'exécuta et il enfourcha la moto.
- montez et cramponnez vous à moi, lui conseilla-t-il.Kids était décidément un homme étonnant. Olivia n'aurait jamais imaginé qu'il possédait une moto. Elle l'aurait plutôt imaginé conduisant une belle voiture, gris foncé de préférence, comme ses costumes d'homme d'affaires. Mais en motard, il avait plus que jamais l'allure d'un baroudeur viril et terriblement séduisant.
Il tint parole et conduisait doucement. Arrivé devant chez elle, Olivia regretta de devoir lui rendre son blouson. Le porter lui avait donner l'impression d'être dans ses bras. C'était absurde : elle n'avait pas besoin de lui, ni d'aucun homme dans sa vie. Elle était capable de se débrouiller seule. De toute façon, sa priorité était de redonner vie à l'entreprise familiale. Tout le monde serait fier d'elle pour une fois, y compris elle même.
- Voulez-vous monter prendre un café ?
Il secoua la tête.
- J'ai du travail qui m'attend. Et vous aussi.
- Oui les exercices. Samedi il faut que vous mangiez, n'est-ce pas ? Alors pourquoi ne pas parler de gestion autour d'un dîner ? Je ferai la cuisine. Ce ne serait pas à la hauteur du menu spécial de votre chef, mais j'arrive à faire bouillir de l'eau sans noircir la casserole.
Il lui dédia un sourire dévastateur et Olivia sentir son cœur battre plus vite.
- Vous ne vouliez pas me laisser le temps de lancer cette pique, n'est-ce pas ?
- Quelque chose comme ça, dit-elle en souriant. Samedi, 20 heure, ici ?
Il hocha la tête. Le souffle court, elle se demanda s'il allait l'embrasser avant de partir. Mais Kids lui adressa seulement un signe de la main.
- Ciao.
- Ciao, répondit Olivia en le regardant disparaître.
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Amour inattendu
RomanceEn allant trouver le milliardaire Jonas Kids, Olivia n'avait qu'une idée en tête: le dissuader de racheter l'entreprise que lui a léguée son grand-père. Seulement, à peine franchit-elle la porte de son immense bureau surplombant la baie d'Abidjan qu...