...A cette idée, Olivia ne put s'empêcher de sourire.
- Rien à faire : je n'arrive pas à m'y retrouver dans ces fichus chiffres de ventes ! Lança Olivia. Pourtant, je ne suis pas stupide.
- Bien sur que non, la rassura kids après avoir avalé sa bouchée de pizza.
- Je ne comprend vraiment pas pourquoi ils sont en baisse d'année en année. Émile Kouassi dit que c'est seulement à cause de la récession.
- Si tu ne peux pas augmenter tes ventes pour accroître tes profits, il faut que tu diminues tes coûts, déclara Kids.
- Tu suggères... de licencier une partie de mon personnel ? demanda-t-elle, alarmée. Je ne peux pas faire ça à mes employés. Comment vont-ils vivre sans travail ?
- il n'y a pas que des coûts de main-d'oeuvre d'œuvre. Tu dois surveiller les coûts variables.
- Ceux qui changent avec le volume des ventes, récita Olivia.
Kids sourit.
- je vois que tu as retenu la leçon. Bon, maintenant, parle moi de tes matières premières.
- Chez les Mensah, on fabrique de la crème glacée depuis plus de 60 ans. Nous avons toujours employé des produits naturels, et uniquement les meilleurs. Nos fournisseurs sont les mêmes depuis des dizaines d'années.
- Pour moi, ça sent la routine à plein nez. Tu devrais contrôler régulièrement qu'ils t'offrent encore un bon rapport qualité-prix. Ce n'est pas parce qu'ils étaient les meilleurs du marché par le passé qu'ils le restent aujourd'hui. Il y'a des gens nouveaux qui percent, avec des méthodes innovantes.
- Je dois changer mes fournisseurs attitrés, même s'ils travaillent pour nous depuis des lustres ? Ce sont de méthodes draconiennes.
- Je ne te dit pas de les remplacer, mais de contrôler leur compétitivité. De toute façon, au train où vont les choses, dit Kids doucement, tu devra mettre la clé sous la porte d'ici un an. Et donc, licencier ton personnel.
- C'est juste à cause de la récession. Tout ira mieux une fois que la croissance sera revenu.
- Je n'en suis pas si sûr. Regarde, mes restaurants ne sont pas confrontés à ce genre de difficulté, et pourtant nous vivons sur la même planète économique. Y a-t-il d'autre fournisseurs qui peuvent te proposer des contrats plus intéressant ?
- Tu veux que je les appelle en disant : «Bonjour, je suis Olivia Mensah. Faites-moi un devis» ?
- Oui. Et donne moi le nom de tes fournisseurs actuels : je leur demanderai aussi un devis. Ensuite, nous pourrons comparer. Les tarifs de leurs concurrents en poche, tu pourras négocier pour obtenir des prix plus raisonnables.
- Merci pour ces conseil, Jonas. J'apprécie vraiment ton aide.
Il haussa les épaules.
- DE NADA, princesse.Il n'y avait plus cette pointe de mépris dans sa voix quand il l'appelait ainsi, nota-t-elle. Bizarrement, ce surnom qu'il lui donnait devenait presque un mot tendre, cachant un sentiment qu'elle ne pouvait définir mais qui grandirait peut-être avec le temps — du moins l'espérait-elle.
Au dessert, elle dévoila à Kids la surprise qu'elle avait préparée.
- Une autre de tes expériences ? Demanda-t-il.
Olivia se mit à rire.
- Oui. Mais tu vas l'aimer, celle-là. Je te promets qu'il n'y a pas de parmesan. Encore que ça ferait chic sur le menu d'un restaurant Ivoirien.
- Hmm, les Ivoiriens son plus préoccupé pas le goût que par le style, fit-il remarquer en grimaçant.
Elle prit une cuillère et ouvrit le pot de crème glacée.
- Un parfum que je connais bien, nota Kids. Tu sais, nous devrions emporter ça au lit, dit-il en lui jetant un regard plein de promesse.
- Alors promets-moi que tu ne mettra pas de glace sur les draps. Les taches ne partiraient jamais.
- Tu fais la lessive toi même ? La taquina Kids.
Pour toute réponse, Olivia lui versa une bonne dose de glace dans le cou.
- Maintenant, attends-toi à des représailles, princesse !
VOUS LISEZ
Amour inattendu
RomanceEn allant trouver le milliardaire Jonas Kids, Olivia n'avait qu'une idée en tête: le dissuader de racheter l'entreprise que lui a léguée son grand-père. Seulement, à peine franchit-elle la porte de son immense bureau surplombant la baie d'Abidjan qu...