Octobre, So far Phocaean City
Je te laisse de moi huit pétales sur la main droite, jumelle de ma main gauche
Jusqu'à ce que nos fleurs s'effacent, nous seront reliés
Tu étais devenu mon pilier ; en un mois, je m'étais attachée.
On a cherché à se provoquer sans savoir qui on était
Malgré toutes mes paroles tu me plaisais.
Je ne t'ai jamais cru dans tes critiques,
Je crois que tu aimais que je réplique
Je n'ai pas le temps de trouver mes mots taquins,
Seulement une heure de confusion et de chagrin ;
Je suis simplement restée assise dans la salle
Puisque dimanche tu pars
Héloïse cherche Abélard.
T'observant de mes fameux yeux céruléens
Je t'ai d'abord pris pour un diablotin
Je ne voyait pas que tu étais si enfantin.
Même en nous servant nos baratins,
Quand tu laissais entendre sous d'autres mots que j'étais une catin
J'ai voulu aller jusqu'à ton esprit diamantin
Je n'ai pas su te répondre des mots pleins
Ce dernier jour on se disait tout et rien
Quand sur la main que tu m'as tendue j'ai peint
Cette dernière vision, un sourire, un signe de la main
Encore mes yeux céruléens
Parlant d'amour à tes divins yeux bruns.
Tu ne sera pas mien, nous ne serons rien
Puisque tu pars
Je voudrais te dire "à demain", mais c'est vain
Je voulais pour toi devenir quelqu'un, il n'en sera rien
Dans la salle mon regard sera vide sans le tien
Que cherches-tu réellement ? Je suis toujours méfiante, sur la défensive. Je crois que tu m'a eue, mais je suis toujours là.
Je n'ai pas dis mon dernier mot.
Je ne te crois plus. Et je ne crois plus en toi.
Tu es parti.
VOUS LISEZ
Nouvelles
NouvellesCe recueil a été créé à l'origine pour le concours estival coquillages de Wattpad 2020(dont je n'ai jamais eu le résultat final, après une victoire à la phase 1). J'y ai d'abord écrit deux nouvelles orphelines (les premiers chapitres). Il est aussi...