32 - Where Is My Mind

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Hey, j'espère que vous allez bien.

Petit message pour m'excuser d'avance s'il y a des fautes, normalement j'avais déjà vérifié plusieurs fois ce chapitre, mais actuellement je me sens un peu malade (rien de grave) donc j'ai du mal à relire les paragraphes.

Vraiment désolée s'il reste des fautes, je m'y prendrai plus à l'avance pour le prochain.

Des bisous, et merci beaucoup pour vos commentaires et votes, c'est hyper gentil.


(Where is my Mind - Maxence Cyrin)



Un transfert.
Un putain de transfert.

Voilà la proposition de l'hôpital faite à la demoiselle et au créateur.

La première a refusé net. 

Hors de question de changer de service, même si un meilleur suivi permettrait d'améliorer son état. Les aides-soignants ont beau eu argumenter en pansant ses bras griffés, elle n'a rien voulu savoir.

Elle veut rentrer chez elle.

Mathieu, en revanche, se montre plus enclin à écouter les explications de l'hôpital au téléphone. Dans la situation actuelle, l'état de la jeune femme ne peut pas connaître de véritable amélioration.

Pas en restant seule.

Il faudrait qu'elle soit prise en charge par une équipe de professionnels, notamment pour lui permettre un accompagnement psychologique.

Et au vu de ses bras lacérés et de son refus à ingérer la nourriture apportée par les infirmiers, il s'agit de la seule chance de la sortir du cercle vicieux dans lequel elle est plongée.

Rentrer chez elle n'arrangerait rien. Pas aussi tôt.

À la fin de leurs explications, le créateur pousse un long soupir, sous le regard soucieux du reste de son foyer. Il finit par marmonner qu'il leur donnera une réponse dans l'après-midi, lorsqu'il rendra visite à la demoiselle.

Fin de la conversation.

Le créateur repose son téléphone sur la table, dévisagé par l'ensemble des résidents.


"Alors ?"


Son regard fatigué se porte sur l'Ombre. 

Elle s'efforce d'afficher un masque calme, malgré sa nervosité évidente.

Mathieu secoue la tête, prenant la parole d'une voix morne.


"Pour l'instant, ça s'arrange pas... Ce matin elle s'est griffée, apparemment, et elle ça fait plusieurs repas qu'elle refuse de manger. Donc... Ouais. Ils veulent la transférer. Elle resterait dans le même hôpital, et changerait juste de secteur. De ce que j'ai compris, ils voudraient qu'elle voie des psys, des thérapeutes, et tout le bordel qui va avec... Mais elle veut pas."


Ses ongles courts se plantent dans son jean, réfrénant son envie de les ronger.


"Je... Je sais pas quoi faire, honnêtement. Je veux pas encore m'engueuler avec elle, et j'aimerais vraiment qu'elle revienne à la maison, mais... Fin...

𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐨𝐬𝐞 - 𝐒𝐋𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant