36 - Ambulance

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Bon en ce moment j'avance très lentement l'écriture des chapitres ^^" Là ça fait un mois que je suis sur le chapitre 40, et je crois que ça va être l'avant dernier.

Je vous donnerai le nombre exact de chapitres restants quand j'en serai vraiment sûre, mais déjà ça vous donne une petite idée.

(mais pas de panique, j'ai déjà prévu d'autres choses après cette fic, je vous dirai tout plus tard ;))

Bonne lecture, passez un très bon week-end ! 


P.S : J'aimerais bien reprendre l'écriture d'OS sur SLG, donc si vous avez des propositions de pairing ou de thèmes/situations, je suis preneuse ^^ 


(Ambulance - june)



Appuyée contre l'encadrement de la porte, Manon observe la demoiselle.

Cette dernière s'affaire à réaliser plusieurs piles de vêtements sur son lit. Une musique accompagne chacun de ses mouvements – chanson diffusée par son mp3 trônant sur le matelas.

Elle ne sourit pas, pourtant.

Son regard est assombri par un voile brumeux, et un peu de crayon noir a coulé près de ses cils.

Quant au pull qu'elle lui a prêté, l'une de ses épaules comporte des traces de larmes. Un de ses colocataires, sans doute.

Après un moment, la brune finit par s'éclaircir la gorge, attirant son attention. 

La demoiselle sursaute.


"Oh, pardon, je t'avais pas vue... Je suis désolée, c'est le bazar, j'essaie de ranger les sacs, je fais au plus vite. Et je peux baisser la musique, si tu veux.

-T'en fais pas, miss. Prends ton temps, et laisse la musique comme elle est."


Un éclair de soulagement traverse le regard de la demoiselle.

La brune lui adresse un léger sourire.

Elle finit par entrer dans la chambre et vient s'installer sur son lit, regardant la demoiselle continuer son rangement. 

Elle remarque un pull beige laissé à part, posé sur son oreiller.

Elle ne dit rien.

C'est finalement la demoiselle qui brise le silence.


"Tu crois qu'on redeviendra normales, un jour ?

-Ça dépend de ce que t'entends par normales.

-Bah.... Pas contrôler ce qu'on mange, pas faire de cauchemars... Ce genre de trucs, tu vois ?

-Hum."


Manon se réinstalle en tailleur, avant de reprendre.


"Honnêtement, j'en sais rien... Je crois que c'est un peu le but de ce traitement, mais en soit, ils sont pas avec nous auprès notre départ. Les médecins, je veux dire. Ils seront pas là quand on verra des nanas en taille 34 se déhancher à la télé, ni quand on culpabilisera de manger plus qu'avant. Je crois qu'on sera jamais vraiment normales... Y aura toujours une part de nous qui pensera à la bouffe, à maigrir, et aux traumas qui y sont liés. Mais on peut toujours essayer de faire avec.

𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐨𝐬𝐞 - 𝐒𝐋𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant