𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐨𝐬𝐞 - 𝐒𝐋𝐆

Bonus 5 - Partie 2

Pfiou... Hé bah j'en voyais pas le bout, de cet OS !

Mais c'est bon, je l'ai enfin terminé, et cette deuxième (et dernière) partie fait 4 000 mots. Entre ça et le premier chapitre de la nouvelle fic, vous allez avoir de la lecture x)

Merci encore pour votre soutien <3

P.S : je posterai d'autres OS pendant l'année dans le recueil d'OS. Je vous enverrai une petite notif pour vous prévenir ;)

Mr Loverman - Ricky Montgomery

Appuyée contre un mur du salon, l'Ombre esquisse un rictus.

La scène qui se déroule face à elle est pour le moins intéressante.

À sa gauche, sur le canapé, la demoiselle est assise entre Mathieu et le gameur. Ce dernier n'arrête pas de la questionner sur l'enfant qu'elle attend, les yeux étincelants.

"Mec, tu vas la fatiguer..."

Mais le gameur n'écoute pas son créateur.

C'est ainsi que l'ensemble des résidents apprennent le nom de l'enfant – Serena – et le nombre de mois qu'il reste avant d'accoucher – quatre.

À la mention de cette dernière information, Mathieu écarquille les yeux.

"Mais c'est pour bientôt !"

La demoiselle sourit.

"On a un peu le temps, encore. T'en fais pas pour ça."

Ses mots ne parviennent pas à dissiper l'appréhension visible sur les traits du créateur. L'homme en noir se retient de le taquiner. Inutile de le stresser davantage.

Dans le fauteuil, à l'opposé de l'Ombre, l'ambiance est assez... Particulière.

Le rêveur et le mélomane se partagent le meublent, enlacés, bien que ce rapprochement semble être surtout à l'origine du chanteur.

Ce dernier a en effet passé un bras possessif autour des épaules du rêveur, comme s'il craignait que celui-ci se dérobe. Il jette des regards méfiants à la demoiselle assise dans le canapé, qui l'ignore superbement en retour.

Non, la seule chose qui semble intéresser la jeune femme, ce serait de pouvoir parler avec le rêveur – chose impossible, étant donné l'attitude du mélomane.

Le rêveur, lui, ne sait où se placer.

Il alterne entre les regards désolés à l'adresse de la demoiselle, et les légères caresses sur le bras du chanteur pour rassurer ce dernier.

Comme s'il devait se justifier de son affection pour la jeune femme.

Ironique, quand on y pense.

C'est pourtant bien le mélomane qui sort pour ses concerts dans des bars, seul.

Lui qui rentre à des heures indécentes.

Et c'est encore lui qui s'enivre, grisé par le succès éphémère, et qu'il rentre tellement éméché que c'est à se demander comment il tient encore debout.