Les jours qui suivirent furent assez intenses pour le jeune Remus Lupin.
Sa nouvelle vie en compagnie de James Potter, Sirius Black et Peter de Pettigrow, était bien plus tumultueuse que son ancienne routine. Les deux farceurs étaient de véritables hyperactifs en puissance et aucune journée ne passait sans que l'un d'eux ne piège des élèves dans les couloirs ou ne lâche une bombabouse ou deux dans le bureau de Mr Rusard.
Bizarrement, Remus avait vite pris goût à ce genre de comportement enfantin et il lui arrivait même très souvent de participer à certaines de leurs blagues.
Sa nature prudente finissait toujours par prendre le dessus car contrairement à lui, Potter et Black prenaient un malin plaisir à se faire prendre. C'était en quelque sorte leur façon à eux de récolter toute la gloire de leurs méfaits, mais grâce à une patience qui l'étonnait encore, Remus avait pourtant réussi à les convaincre du contraire.
À quoi cela leur servait de se laisser bêtement prendre la main dans le sac ? Ils pouvaient, au contraire, rester dans un anonymat presque mystique et ainsi se forger autour d'eux une grande réputation dans toute l'école. De plus, le fait de se trouver intouchables les faisait éviter un nombre considérable de punitions, ce qui leur laissait davantage de temps pour élaborer beaucoup plus de farces.
Les deux Gryffondors avaient tout de suite apprécié l'idée. Pour eux, rien que le fait de s'imaginer comme de terribles blagueurs de l'ombre les excitait grandement. Remus quant à lui, pouvait garder sa discrétion sans crainte d'être attrapé par une McGonagall furieuse.
La simple pensée de subir des heures de détentions voir même de faire perdre le moindre point à sa maison le mettait en horreur. Se laisser entraîner dans des bêtises alors que Dumbledore et son père s'étaient donnés tant de mal pour qu'il puisse accéder à une éducation normale le rendait malade, et l'enfant osait à peine imaginer leur déception en le voyant agir de la sorte.
Le garçon avait peu à peu trouvé sa place dans le groupe en tant que grand conciliateur. James, d'ailleurs, le félicitait souvent pour son intelligence même si, modeste qu'il était, le jeune loup-garou préférait appeler ça du bon sens.
Après tout, le garçon à lunettes était la réincarnation même de Godric Gryffondor. Il n'hésitait jamais à se lancer dans ce qu'il appelait des aventures à haut risque, ce qui représentait en général de se battre en duel contre des Serpentards ou simplement de se jouer du règlement.
Mais il n'y avait qu'une seule chose que Potter préférait encore plus que de défier l'ordre : le Quidditch.
Ce sport sorcier était une véritable obsession pour lui. À tel point qu'il avait harcelé pendant des jours leur directrice de maison pour pouvoir participer aux sélections pour les équipes de Quidditch de l'école. Le professeur McGonagall avait beau lui avoir répété que les premières années n'avaient pas le droit d'y participer, le garçon s'en fichait royalement.
Ce ne fut que lorsque son bureau fut à deux doigts d'être complètement noyé de lettres de réclamation de son élève que la sorcière, à bout de patience, avait fini par le menacer de le bannir à vie de toute compétitions, le dissuadant ainsi de toute tentative.
Mais même s'il avait échoué à vouloir intégrer l'équipe de Gryffondor, James ne s'était pas pour autant dégouté de son jeu favori. Il avait fini par se consoler avec les cours de vol de Madame Bibine et il fallait bien avouer que le jeune garçon était vraiment doué.
Sirius répétait sans cesse que son ami était né sur un balai, et il n'avait pas tort. Dès le premier coup de sifflet du professeur, Potter avait décollé avec une aisance déconcertante, se permettant même quelques acrobaties et des accélérations pour faire perdre l'équilibre aux Serpentards qui partageaient le cours avec eux.
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Le garçon sous le saule
FanfictionLes yeux du loup le hantent sans relâche. Toutes ces nuits de pleine lune emprisonné sous le saule, ne font que le détruire un peu plus chaque jour. Quand ce cauchemar prendra-t-il fin ? Voici l'histoire de Remus Lupin, de sa morsure jusqu'à sa mort...