IX

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Temple d'Aslan, Narnia, à l'orée du raid du château de Miraz

Je le trouvai après environ quinze minutes à le chercher.

- Peter !

- Rebeca ? fit Peter en se retournant.

Il était avec Ouragan et Ripitchip.

-Écoute, Rebeca, je suis vraiment désolé et promis je...

Je n'attendis pas la fin et l'embrassais, tout en le serrant contre moi. Il me rendit mon étreinte.

Il se décolla de moi et me dit :

- Rebeca, je suis vraiment désolé de ce que j'ai dit, j'étais en colère et je ne mesurais pas mes paroles. Excuse-moi je t'en prie même si je sais que je suis le pire des idiots.

- Oh, Peter. Ce n'est pas grave d'accord maintenant on est ensemble et plus jamais on se sépare.

Je le serrai une fois de plus dans mes bras et posa ma tête sur son épaule. Il m'avait tant manqué. Mon Amour de l'Age d'Or. Je lui souris et décidons de partir vers le château de Miraz. La petite armée qui nous accompagnait partit la première avec beaucoup d'avance sur nous. C'est à dire Peter, moi, Caspian, Susan et Edmund. Nous nous y rendrons à dos de griffon. C'est bizarre mais il nous faut des gens pour relever la herse qui nous ouvrira la voie.

Je dis au revoir à Lucy qui reste ici pour sa sécurité. Elle est trop jeune pour nous accompagner, trop innocente.

Les autres m'attendaient déjà en bas, alors je m'empressais de les rejoindre. Une petite brise soufflait sur nous et nous serais favorable pour le vol. Je pris place sur un griffon. Les autres m'imitèrent et nous nous élevons lentement dans les airs.

Mon griffon et celui de Peter étaient côte à côte ce qui m'arrangeait bien. Je pus lui prendre la main.

Plus le château se rapprochait, plus le stress montait. Comme autrefois avant nos grandes batailles. Le griffon d'Edmond alla le déposer sur une tour en hauteur pour donner le signal à nos troupes, une fois tout le monde en place.

Je ne vus s'il avait réussi sans encombre car nous allons être posés à terre. Je tombai discrètement sans me faire remarquer après que Caspian ai tué un garde qui nous empêchaient de passer. Susan, Peter, Caspian et moi avons atterris sur un balcon. Le prince prit une corde l'attacha solidement et descendis à l'étage juste en dessous. Apparemment c'étaient les appartements de son professeur ; le docteur Cornélius. Je ne comprenais pas pourquoi, il voulait à tout prix le récupérer. Je pariais que pendant la bataille nous n'en aurons pas besoin. Les fenêtres étaient verrouillées alors il prit un poignard et força. Caspian s'engouffra à l'intérieur et je suivis. Il faisait noir. Peter derrière moi me prit la main. Je sentais qu'il était tendu.

- Bien maintenant nous devons aller ouvrir la grille.

- Non je vais le retrouver je suis sûr qu'il est au cachot ! s'exclama Caspian.

- Nous n'avons pas le temps vous devez aller ouvrir la grille ! réprima Peter.

-Sans lui vous ne serez même pas la et moi non plus. Je ne serais pas long.

- Très bien, je l'accompagne. Susan, Peter allez-y on vous retrouve.

- D'accord. acquiesa Susan.

- Suis moi Rebeca.

Caspian s'élança dans le couloir. Je le suivis. Nous montons et descendons des dizaines d'escaliers. C'était un labyrinthe ce château. Rien à voir avec Cair Paravel. Au bout de dix minutes nous arrivons devant une série de cellules. Le prince se précipita sur celle la plus éloignée. Il ouvrit la porte avec les clés laisser la.

- Debout professeur !

- Mon prince ! Mais que faites-vous ici ?

- Je suis venu vous libérer évidement.

- Si je vous aider à vous échapper ce n'est pas pour revenir ensuite.

- Ne vous inquiétez pas, Miraz ne vous fera plus aucun mal.

-Ne le sous estimez comme votre père.

-Que voulez-vous dire ?

-Je suis désolé.

Mais de quoi voulait-il parler. Caspian se releva il avait l'air en colère. Soudain sans crier gare il quitta la pièce. Je le poursuivi.

-Caspian que cela veut-il dire ?

- Plus tard !

-Nous devons aller ouvrir la grille ! Nous n'avons pas le temps !

Il ne répondit pas et fonça. Il ouvrit une porte et rentra tout doucement dans la pièce. Je l'observai un lit, ou il y avait deux personnes que je reconnus très bien. Miraz et sa femme. Ses deux démons.

Je pris ma lance, Caspian sortit son épée et la pointa sur la gorge de son oncle qui se réveilla instantanément.

- Caspian. Finalement vous n'êtes pas mort.

-Debout. Ordonna-il d'une voix sèche.

Au passage, le roi réveilla discrètement son épouse : Prunaprisma.

- Caspian ? murmura-t-elle en regardant autour d'elle. Mais le prince n'avait d'yeux que pour Miraz. Discrètement elle s'empara d'une arbalète.

- Caspian qu'est-ce que vous faites ? Nous devons y aller !

- Non ! Je veux savoir !

- Ce n'est pas raisonnable !

- Reculez immédiatement. Prunaprisma, l'arbalète pointer sur le brun qui n'en avait cure.

- Je veux savoir !

- Ne m'obliger pas à tirer cette flèche. Je n'en guère envie.

- Ça tombe bien nous non plus ! intervient une voix qui venait de derrière nous. Je me retournai et vit Peter et Susan.

- Qu'est-ce que vous faites ici ? Vous deviez remontez la grille ! nous réprimas Peter.

- Je sais mais il y a eu un imprévu à croire que les semi-nains le font exprès. Lui répondis je. Je n'aimais pas énormément les semi-nains. Caspian menaçait toujours le roi de son épée.

- Nous y voilà enfin... fit Miraz. Je savais que ce jour viendrait.

- Dépêchez-vous, nous sommes pressés.

- Je savais que tu serais comme lui.

- De qui parlez-vous ? demanda timidement la reine comprenant peu à peu ou ils voulaient en venir. Vous n'avez pas osé ?

- Il le fallait si vous voulez que jour votre fils devienne roi !

- Avez-vous tuer mon père ? s'exclama Caspian enfonçant la pointe de son épée dans le cou de son oncle.

-...

- Répondez ! menaça le prince en appuyant un peu plus.

- Oui, oui j'ai tué votre Père ! Et vous vous allez tirer pour que notre fils ne soit pas comme lui ! Orphelin !

Prunaprisma hurla et la flèche partit dans l'épaule de Caspian qui lâcha son arme. Le roi avait disparu derrière une porte. J'enlevais la flèche et prit un bout de tissus des draps et compressais la blessure.

- Nous devons renoncer ! Il est trop tard ! s'exclama Susan.

- Non nous pouvons encore le faire. Contra le blond.

J'étais plutôt d'accord avec Susan mais la bataille était engager, nous ne reculerons pas. Nous nous dirigeons le plus vite possible dans la cour.

- Edmund, le signal ! hurla Peter.

- Je suis un peu occuper la !

Que ce passait il pour que Ed ne puisse lancer le signal ? Ce n'est pas grave, il faut se concentrer sur la herse qui n'est toujours pas ouverte. L'alarme avait été sonné. Nous nous précipitons sur la herse et nous mettons toutes nos forces pour la lever le plus rapidement possible.

- Dans quel intérêt tu fais tout ça Peter ? demanda Susan.

- Pour Narnia, pour notre libéré. répondit je d'un ton ferme.

LA REINE AUDACIEUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant