Summer angel - Vol.2

༉ Chapter 20.

|PDV FLORIAN.|

J'aperçois Angèle embrasser son nouveau copain ? Sûrement. Je le fixe lui en l'ignorant elle, il a de long cheveux bruns, des yeux clairs sans trop savoir leurs couleurs avec la nuit sombre. Il a la mâchoire bien dessinée et musclé, puis de bonnes joues marquées également. Je l'aperçois sourire grandement ce qui laisse apparaître de parfaite dents blanches, ainsi que des pommettes. Le mec tout juste sortit d'une couverture de magasine quoi. Il a une dent de requin pendue avec un fil marron en cuire, au cou, ainsi qu'une boucle d'oreille sur son lobe qui apparaît grâce à ses cheveux, qui sont retenus par son oreille. Il porte une chemise ouverte, avec différentes nuances de bleus, et des motifs de fleurs d'été. Les boutons ne sont pas attachés ce qui laisse apparaître ses abdos sous ce tissu peu épais. Il porte, pour terminer, un short noir qui laisse apparaître ses mollets musclés. Je finis par détourner le regard après avoir fais l'éloge de ce mec. Ce mec tout droit sorti d'un magasine entièrement à son sujet avec énormément de photos de lui, et plus seulement d'une couverture. Je roule des yeux en l'air en tournant la tête vers mon pote Wawad. Comment peut-elle trouver ce mec attirant ? Ou plutôt, comment m'a-t-elle trouvé attirant ? Quand on voit son copain actuel, personne ne pourrait croire à ce qu'on se soit rapproché. Non... Moi qui a un corps très fin, sans aucunes traces de mes abdos, alors que lui a les tablettes et le V. Moi qui a une gueule fine et difforme, alors que lui, a tout de parfaitement placé, et dessiné. Même ses cheveux sont brillants et soyeux ! Le surfeur typique des villes estivales des Landes qui fait fantasmer toutes les filles en bikini sur la plage.
Je soupire et essaie de ne plus penser à ça. Je bois un coup de ma canette et je regarde les flammes du feu en entendant de la musique. Je ne réagis pas et ne vois même pas les gars se lever pour danser, me laissant seul autour du feu.

Je relève les yeux après quelques longues minutes et regarde mon frère et mes potes danser, parler et rigoler avec les potes de Angèle... Oh non... Il manquait plus que ça... Je me lève en voyant que quelque chose commence à s'installer dangereusement et je prends à part mon frère.

Moi : Frérot vous faites quoi là ?

Oli : Beh on sympathise avec les gens d'ici ! Ils sont hyper cool en plus !

Moi : Mais c'est pas que les gens d'ici ! C'est aussi et surtout les amies de Angèle ! On peut pas rester avec eux, si on se retrouve ici tout les soirs, et qu'ils sont là, on va être tous ensemble et moi je veux pas !

Oli : Mais, flo détend toi ! On va pas être tout le temps avec eux !

Je soupire doucement de soulagement, c'est vrai que je m'emballe trop vite... Mais j'ai pas envie qu'elle nous pique nos amies, et que ses amies pique nos amies après avoir fait ce qu'elle a fait...

Moi : Ouais... Désolé frérot... J'ai juste peur qu'elle le refasse, mais avec nos amies cette fois...

Il pose une main sur mon épaule en me souriant doucement pour tenter de me rassurer.

Oli : T'inquiète pas, on va faire attention cette fois !

Je hoche la tête et lui souris, puis je finis ma canette et je vais au bar pour en avoir une autre. J'arrive à côté d'un homme baraqué mais je le reconnais que quand je suis à côté de lui. C'est le mec de Angèle. Je demande un coca à une femme, qui est sûrement la femme de ce Momo, et ce mec ne perd pas de temps pour me parler.

Marco : C'est cool Hossegor, n'est-ce pas ?

Moi : Pour l'instant ça passe.

Je reste un peu froid avec lui, ne voulait pas lui parler, mais il insiste. Évidement, si mes potes se seraient pas mêlés aux siens, il serait pas là à me parler.

Marco : Vous avez l'air cool, vous êtes d'où ?

Moi : Toulouse.

Marco : Je vois, et vous êtes dans quel hôtel ?

Je soupire en étant agacé. La femme me ramène ma canette et je me tourne face à lui, qui lui, est accoudé au bar.

Moi : Dans le même hôtel que ta meuf, enfin je pense. Après peut-être qu'elle te prend pour un con comme moi, ça je ne sais pas. Mais ce que je sais c'est qu'on pourra pas s'entendre, toi et moi. C'est ciao.

Je le laisse et m'éloigne du bar, je marche jusqu'au transat coloré de couleur bleu et je m'assoie dedans en buvant un coup. Je suis déjà soulé alors qu'on vient d'arriver. Il faut vraiment qu'on s'éloigne d'elle, et qu'on profite de nos vacances, ses vacances que j'attendais tellement depuis des mois de tournée.