⋆ Vol 2
Vol 1 : Mon rappeur détesté.
Ce récit est la suite du premier récit "Mon rappeur détesté".
| 𝐐uelques années plus tard, Angèle se retrouve dans cette ville estivale Hossegor dans les landes, qui a pour réputation ses spots de...
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|PDV ANGÈLE.|
Je bosse que ce matin aujourd'hui exceptionnellement. On est samedi et j'ai pris mon après-midi pour me détendre et respirer un peu seule pour réfléchir à tout cela. La matinée passe rapidement pour mon plus grand plaisir, je fais ce que je fais d'habitude, à l'accueil. Il commence à y avoir pas mal de monde en ce dernier jour de mois de juin. Demain commence réellement les vacances d'été et donc ça va être une première semaine infernales. Je n'ai croisé Florian ce matin et heureusement pour moi, bien que maintenant j'en ai rien à faire... à moins que j'ai dit ça en l'air, pour m'en persuader.... je ne sais pas.
Je termine de bosser aux alentours de midi, je suis dans les vestiaires à me changer pour remettre ma tenue de la journée et pour laisser ma tenue professionnelle dans son casier pour le week-end. Je retire ensuite mon chignon pour faire voler mes cheveux long dans le vent pour bien les replacer. Je suis enfin prête alors je sors de la salle en passant par le couloir privé. Puis j'arrive à l'accueil et je passe devant le comptoir en me penchant pour faire un bisous à Alice et lui dire à ce soir. On a prévu de se faire un petit restaurant rien que toute les deux... comme avant. Je sors ensuite de l'hôtel et je respire l'air chaud... la canicule devrait s'installer demain, nickel pour mon jour off, je vais pouvoir profiter de l'océan. Je descends les escaliers, marche par marche en sortant mon téléphone. Je souris devant un message de mon chéri alors je lève mon téléphone en l'air, fais un grand sourire et un V avec mon autre main et prends une photo. Je m'arrête en plein milieu de l'escalier et je regarde ma photo, j'ai été un peu éblouis par le soleil ce qui fait plisser mon nez, et me fait faire un clin d'œil, mais elle est bien. Je lui envoie avec un cœur en réponse et m'apprête à aller sur instagram pour poster une nouvelle story sur mon compte privé sauf que je me fais percuter par quelqu'un ce qui me fait perdre l'équilibre. Heureusement je me rattrape sur la marche du dessous et je relève la tête vers un vieux monsieur qui a l'air très excédé.
- Vous pourriez faire plus attention mademoiselle ! Vous les jeunes, il n'y a que ça qui vous intéresse maintenant. Dit-il en désignant mon téléphone.
Moi : Désolé de ne pas être de votre temps mon cher monsieur, mais sans ses machins, le monde n'avancerait pas. Bonne journée à vous !
- Sale peste !
Je lâche un petit rire sans relever et ramène mon téléphone à moi. Je souris devant mon écran et entend une voix qui m'est familière derrière moi. Je ne bouge pas d'un poil et balaye mon regard vers les marches en même temps que mes deux pouces, jouent ensemble. Un signe, chez moi que je suis stressée.
Olivio : Avec tout le respect que je vous dois cher monsieur, vous devriez tout de même vous excusez. C'est bien vous qui l'aviez bousculé.
Le vieux monsieur murmure quelque chose d'inaudible dans sa barbe et entre dans l'hôtel avec sa canne. Je relève les yeux de mon téléphone, qui s'est verrouillé, et je n'ai besoin de me retourner que Olivio se trouve à côté de moi. Je me tourne face à lui en rangeant mon portable.
Olivio : Salut ! Dit-il tout décontracté, les mains dans les poches.
Moi : Salut...
Je ne sais pas pourquoi il m'est venu en aide, si on peut dire ça, ni même pourquoi il vient me parler...
Olivio : Ça fait un bail... qu'on s'est pas parlé... Dit-il en se grattant la nuque.
Moi : Euh ouais... Tu vas bien ?
En soit j'ai réussi à l'apprécier Olivio, alors je vois pas pourquoi, maintenant je le détesterais. Lui ne m'a rien fait.
Olivio : Ça va super, et toi ?
Moi : Nickel ! J'ai mes jours de repos là, ça va me faire du bien...
Olivio : Ah génial ! Donc du coup, tu travailles ici maintenant ? Dit-il en se tournant et en levant la tête vers la hauteur de l'hôtel.
Moi : C'est ça, dans cet hôtel... Les chambres vous plaisent ?
Par "vous plaisent" je parle évidement de lui et ses potes... pas de Florian, je m'en fiche de lui.
Olivio : Elles sont sublimes ! Tout le monde kiff, bon un peu moins Wawad, mais ça c'est parce qu'il veut toujours trouvé le petit truc... Un peu comme Raphaël quand il donne un avis sur tripadvisor...
Je ris doucement, c'est pas faux... On ne trouve pas d'autre sujet de discussion, que de se parler de l'hôtel... Et je dois avouer que c'est ennuyant.
Moi : Je vois...
Olivio se racle la gorge en voyant la gêne entre nous...
Olivio : Bon, je vais aller les rejoindre... Sinon je vais me faire engueuler...
Moi : Vas-y dans ce cas...
Olivio : On se voit plus tard ? Ça te dirais qu'on aille se balader que tout les deux ? Pour discuter un peu...
Moi : Euh... beh ouais... si tu veux...
Je vois pas pourquoi, pourquoi parler ? De quoi discuter ? Évidement de Florian, pas de marques de chips ! Je hoche la tête et il me sourit avant de se tourner. Avant qu'il ne rentre dans l'hôtel, je lui dis en haussant la voix...
Moi : Et merci pour le vieux... Il était relou !
Olivio : Avec plaisir, j'ai bien vu ça !
Il rit et entre dans l'hôtel. Est-ce que c'est une bonne idée cette discussion ? Je soupire en relâchant mes bras dans le vide et en me tournant vers l'océan...
