PDV de Katsuki.
La journée commence normalement. Les gens dans la rue nous dévisagent et font tout leur possible pour se mettre le plus loin de nous, nous autres héros. Ils savent que rester près de nous risque de les mettre en danger si on se fait attaquer par ce groupe, ce groupe n'a pas peur de tuer des civils au passage même s'ils ne sont pas leurs cibles. Qu'est-ce que cela me fait chier d'ignorer jusqu'à leur nom. À chaque fois que je pense ce groupe, j'ai l'impression d'être dans le flou. Ce qui est le cas mais ce n'est pas la peine de me le rappeler à chaque fois que je pense un tout petit peu à ce qui m'entoure.
Ce groupe est d'ailleurs le mot qui est certainement le plus utilisé dans notre société actuellement. Ce mot est sur toute les lèvres comme le mot incompétent. Tous les civils sont en train de voir en nous héros et apprentis héros des incompétents.
Il faut que l'on les attrape le plus rapidement possible sinon cela va vraiment péter de partout.
C'est vraiment chiant de devoir autant ronger son frein. Tout le monde en a marre de cette situation. Elle cause les mêmes soucis que lors d'une épidémie, personne ne sort sauf si c'est pour une première nécessité même si le travail de tout le monde rentre dans cette case actuellement.
Les actions du gouvernement n'aident pas trop à la situation. Ils sont en train de déporter toute la faute aux héros. Ils ne sont pas cons, ils veulent se faire réélire et rester dans le devant de la scène politique.
Ils changent de veste plus rapidement qu'une flèche part d'un arc. C'est impressionnant.
Je rentre dans ma classe, ils sont tous à leur bureau respectif sauf bien sûr les morts.
Il n'y a que pour eux des photos à leur bancs. À chaque fois que je vois ses photos mon cœur se serre.
Je ne sais pas si je dois me sentir responsable de tous cela ou pas. Est-ce qu'Izuku est trempé dans l'affaire ou non ? Je l'ignore le doute est en train de me briser intérieurement.
Monsieur Aizawa rentre dans la classe avec Izuku.
Tout le monde à part quelques exceptions le regardent méchamment.
Tous le pensent coupables.
-Izuku : Eh bah quel accueil. Je n'imagine même pas ce que réserver avec ceux qui ne sont pas de votre côté.
-Eijiro : Tu n'es pas de notre côté. Tu es juste une taupe.
Il nous regarde bizarrement.
-Izuku : C'est faux, c'est ce que vous pensez mais il n'y a aucune preuve. Je commence à en avoir marre d'entre de la diffamation à mon encontre. J'ai déjà porter plainte contre l'état pour ce que j'ai dû subir.
Il retourne à sa place. Il est gentil il laisse le cadre de Mina sur le côté de son banc.