💧Chapitre 1💧

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PDV ( T.p.)

Cachée sous ma capuche, j'attendais patiemment l'aquebus, assise sur le banc. Sous les tumultes des fontainois, je me fondais dans le paysage. Je le vis arriver rapidement, avec à son bord la fameuse Mélusine qui officiait en tant que guide. Je montai à bord précipitamment aux côtés d'autres passagers, sentant peu de réconfort. Il suffisait qu'une seule personne me reconnaisse pour faire échouer tout mon plan. Pourquoi fallait-il que mon visage soit si connu dans la nation de la Justice ?

Cela faisait près de deux ans que j'avais réussi à rester caché dans ma région natale, dans une ville peu connue et accessible de la région : la base secrète de la Spina Di Rosula sous la cour de fontaine. Cependant, les gardes avaient eu vent de ma présence en ces lieux, organisant une grande fouille au sein de la ville souterraine lors d'une de mes sorties. Ne voulant causer de problème aux habitants de cette ville, j'eus décidé de partir, ne laissant qu'à ma bienfaitrice une lettre écrite, la remerciant de tout ce qu'elle avait pu faire pour moi. J'étais désormais à deux doigts de sortir ce lieu qui me rappelait tant de mauvais souvenirs.

- Pourquoi Euphrasie m'a envoyé si loin ! Il y a pourtant tellement d'affaires dont la vérité doit éclater à Fontaine.

Je reconnus cette voix, malheureusement. En tournant ma tête, je la vis, celle que je ne voulais absolument pas croiser, la journaliste de l'Oiseau de Vapeur : Charlotte. Pourquoi avait-il fallu que je croise sa route. Si jamais elle me reconnaissait, je finissais immédiatement aux mains des gardes de fontaine. L'affaire de ma fugue était l'une des affaires les plus mystérieuses et les plus prisés de Fontaine. Le journaliste résolvant cette affaire serait alors immédiatement reconnu et acclamé par toute la population. Je gardais mon calme, je ne devais pas montrer le moindre signe d'agitation. Le trajet fut horriblement long, probablement à cause de mon angoisse. Alors que je m'apprêtais à sortir du transport, une personne posa une main sur mon épaule.

- Excusez-moi, je peux vous poser quelques questions ?

Je ruminais, pourquoi avait-elle fallu qu'elle m'adresse la parole. Je lui répondis alors froidement :

- Excusez-moi, mais je suis pressée.

J'accélérai le pas. Malgré cela, je la sentis le suivre tout en me suppliant de lui accorder quelques minutes.

- Je fais un sondage des destinations à Teyvat des fontainois, cela me pendra pas longtemps je vous le promets.

Elle était agaçante et ne voulait pas me lâcher d'une semelle. Je continuais d'accélérer. Elle se mit alors à courir et à m'attraper par mon manteau, tirant alors sans le faire exprès ma capuche. Mes cheveux se révélèrent en même temps que mon visage si connu de la population.

- Mlle (T.p. ) ?! Cria-t-elle de surprise bien trop fort.

Mon nom attira les gardes postés un peu partout dans la gare. Je remis alors rapidement ma capuche et couru en direction de l'ascenseur, bousculant quelques personnes au passage. Par chance, il se referma avant qu'un des gardes pu saisir mon bras. Mon amie m'attendait en bas, prête à me sortir de là. D'ici là, je ne devais pas me faire prendre. L'ascenseur s'ouvrit et je pus admirer mon charmant accueil.

- Rester où vous êtes ! Ordre de la garde de fontaine, m'ordonnèrent-ils en me barrant le passage de deux lances.

- Vous êtes venu pour m'accueillir ? C'est adorable. C'est dommage, mais je suis pressé. Une prochaine fois peut-être.

Je leur faussai compagnie grâce à un subtil jeu de mouvement. Cependant, d'autres m'attentèrent plus loin. Il y avait désormais plus de gendarmes que de civils. L'information s'est diffusée très rapidement comme je pouvais le constater. Je sentis le vent s'agiter de plus en plus et une ombre me cacher le soleil. En levant les yeux, je vis mon échappatoire : le Cruz. La Capitaine Beidou était à l'avant et me souriait amicalement, levant le bras pour m'inviter à monter.

Maudit Fatui ! ||| Tartaglia x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant