💧Chapitre 3💧

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J'étais sorti du donjon, toujours en pensant à cette merveilleuse rencontre. Il me tardait déjà de la revoir. Avec mes subordonnés, nous avions finit de rédiger le rapport à transmettre Pierrot. Je ne savais pas pourquoi il avait besoin d'informations sur ce donjon mais cela m'importais peu, cela m'avait permis de me défouler. Cependant, j'avais compris que cela avait un rapport avec les Abysses. Je laissais Pierrot gérer ses affaires. Après tout, c'était lui le chef et savait bien mieux que moi utiliser ses infos pour le bien de notre maîtresse à tous. Après la fin de notre mission, le 1re Exécuteur m'invita à retourner dans ma région natale. Il avait une nouvelle mission à me confier, une mission de la plus haute importance. Il ne me fut pas plus de trois jours pour retrouver le sol enneigé qui m'a vu grandir. Habillé de mon épais manteau, je m'étais dirigé vers le quartier général en étant accueilli par les salutations polis de mes autres camarades de plus bas rang. Je me rendis dans la salle commune et je me fis accueillir par le chef en bout de table en train de jouer aux échecs avec les 2 gnosies que nous avions en notre possession.

- Tu es déjà de retour, tu as fait vite.

- J'étais assez curieux de savoir quelle nouvelle mission que vous alliez me confier.

Il me tendit alors un document et avant que je puisse le lire, il m'expliqua.

- Comme tu le sais, Fontaine est notre prochaine cible. Comme pour Morax, il sera probablement aisé de la convaincre que nous nous battons pour une cause juste : elle est la déesse de la Justice après tout. Cependant, elle possède déjà des aprioris sur notre compte et elle est constamment accompagné d'un certain Neuvillette, juge suprême de Fontaine. Il est notre plus grand rempart mais également notre porte d'entrée. La famille ( T.n ) est l'une des familles les plus proches du juge suprême. Cependant, leur fille unique a décidé de leur tourner le dos et a fugué de leur domicile il y a de ça près de 2 ans maintenant. Ta mission est alors de retrouver cette fille et de la ramener chez elle pour gagner la confiance de ses parents. Grâce à ce contact, nous aurons alors une chance de négocier avec Focalors pacifiquement.

- Pourquoi m'avoir choisi pour cette mission ?

- Tu es un beau garçon Childe. Ton objectif est qu'elle gagne ta confiance, peut importe les moyens employés. Je sais que tu ne te soucis peu des sentiments des personnes, même ceux d'une femme. Tu es l'homme parfait pour ce genre de mission et puis....ce n'est pas la première fois que tu en fait de cet acabit, avait-il ajouté avec une regard mesquin.

- Je remplirais cette mission avec succès pour la gloire et la toute puissance de la grande Tsarine, répondis-je en le saluant.

- Apporte des nouvelles régulières de ton avancée. Tu peux disposer.

Les missions de ce type n'étaient pas mes favoris. J'aimais me battre. Cependant je devais bien reconnaître que jouer avec les sentiments d'une personne étaient quelques choses de très stimulant. De plus, c'est une fille qui a fuit la sécurité de sa famille bourgeoise pour découvrir le monde : elle a le mérite d'avoir du caractère. Je ne risquais pas de m'ennuyer je pense. Avec quelques uns de mes subordonnés je me rendis donc à Fontaine, une région où je ne mettais presque jamais les pieds. D'après l'adresse que m'avait confié Pierrot, l'habitation de la famille ( T.n ) ne se trouvait pas loin de la capitale. Je fus assez surpris de découvrir la grandeur et l'étalage de richesse dont faisait preuve ces nobles. La façade extérieure était imposante, avec une structure en pierre ornée de sculptures et de détails architecturaux élaborés. Je fus accueillit par un majordome qui m'invita à entrer. L'intérieur était presque aussi majestueux que l'extérieur : En entrant dans la maison, on était accueilli par un grand hall d'entrée surplombée d'un escalier majestueux menant aux étages supérieurs. La pièce était richement décoré, avec des moulures en plâtre, des colonnes et des peintures murales. Il poursuivi en nous invitant à le suivre pour nous faire attendre dans la salle de réception. Je devais bien avouer qu'il ne faisait pas les choses à moitié : Des lustres en cristal suspendus au plafond, des miroirs dorés encadrés et des tapis luxueux ajoutaient à l'opulence de la pièce. Des canapés et des fauteuils confortables offraient un espace pour les conversations et les divertissements. Des servantes nous apportèrent de quoi attendre : café et biscuits typiques de la région.

Maudit Fatui ! ||| Tartaglia x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant