Maudit Fatui ! ||| Tartaglia x reader

💧Chapitre 5💧

Ce jour là, la présence du public était à son apogée. C'était la grande finale. La megrez nous faisait également honneur de sa présence pour récompenser le grand gagnant. Sa simple présence aurait pu déstabiliser n'importe quel concurrent mais pas moi, du moins à cause de mon adversaire. Childe, il en avait du culot pour se manifester à Liyue après le désordre qu'il avait causé. Je ne pouvais déterminer si il faisait preuve de courage ou d'une totale inconscience. En jetant un œil à la maîtresse des lieux, je pus lire dans son regard tout le mépris qu'elle pouvait lui porter, malgré le fait qu'elle fit tout pour le cacher. Le public me soutenait unanimement, à cause du comportement irrespectueux du fatui mais également de leur rancune passé envers lui. Malgré tout, il s'en fichait royalement. Il était là, souriant, des étincelles dans les yeux. Il n'était animé par qu'une chose, le combat qui allait se dérouler.

- Si tu savais comme j'ai attendu ma revanche. Je n'ai pas arrêter de m'entraîner en attendant ce jour « Fubuki ».

PDV Tartaglia

Je savais que c'était elle. « Fubuki ». Comment aurais-je pu ne pas la reconnaître ? Son style de combat est si particulier, sa grâce est inégalable. Je l'ai reconnu dès son premier combat, ma puissante guerrière. J'étais heureux de m'être présenté à cet compétition. En fait, j'avais besoin de me détendre. J'avais passé des jours à rechercher les traces de cette fille mais sa photo étant assez vieille, il était compliqué qu'en tirer quelques choses. Elle avait probablement beaucoup changé depuis toutes ses années. Alors quand j'eus entendu parler de ce tournoi, je m'étais dit que c'était une bonne occasion de me défouler. De plus, j'étais sur de la retrouver ici. Quelle guerrière manquerai une telle occasion de faire une démonstration de force.

-Pour ma part, je regrette presque de t'avoir laisser la vie sauve.

- Me voilà peiné de l'apprendre.

Nous échangeâmes nos premiers coups dans un vacarme ahurissant. Le silence de la foule laissait place aux bruits du fracas régulier de nos lames. Pendant de longues minutes, aucun d'entre nous n'arrivait à prendre le dessus sur l'autre malgré l'utilisation dès le début de nos pouvoirs. J'étais loin de lui avoir révéler tout mon potentiel, cacher par ma délusion. Par ailleurs je remerciais mon archon de m'avoir offert une telle opportunité de puissance. Sa majesté était d'une gentillesse inégalable. Nos coups devenaient de plus en plus virulent, de plus en plus violent. Les ondes de chocs provoquées par nos chocs dégageaient des bourrasques de vents si fortes que plusieurs personnes du public avaient manquées de s'envoler. Par un manque d'inattention de sa part, j'avais réussi à lui égratigner le visage, lui coupant par la même occasion une mèche de cheveux. Je ne pouvais voir son visage cacher derrière cet épais masque mais je pouvais sentir cette rage combattante. Elle me rua de coups, ne me laissant pas respirer. Elle avait fait des progrès, il fallait le souligner. J'en bloquai quelques un mais certain réussir à passer ma défense et me blesser à la jambe et aux bras.
Je ne pouvais plus contenir mon excitation combattive. J'avais tellement envie de lui révéler ma véritable puissance mais il était bien trop tôt. Il fallait qu'elle me pousse dans mes derniers retranchements.

PDV ( T.p. )

Il était fort, très fort. Il m'agaçait, il ne semblait pas encore prendre ce combat au sérieux. Il arborait un sourire amusé, limite terrifiant. Il fallait que je prenne une décision. Devais-je arrêter de retenir mes coups, le voir uniquement comme un ennemi et prendre le risque de le tuer comme il le voulait ou prendre le risque de perdre et laisser échapper ma seule chance de vivre ma vie tranquillement ?
Il fallait que je prenne le risque, je n'avais rien à perdre.

PDV Tartaglia

Je le sentais. Elle avait changée d'état d'esprit. Ses coups étaient plus brutaux, plus ferme. Ses gestes étaient fermés, aucune ouverture étaient possible. Elle voulait me tuer, elle se battait pour de vrai, pour une victoire totale. Son aura, sa puissance écrasaient la mienne. Je me sentais faible. Des frissons parcouraient mon corps. Ressentais-je de la peur ? Ses assauts me touchaient de plus en plus, je n'avais plus la force de la bloquer.
Je te remercie, je te remercie d'être digne de pouvoir te montrer ma delusion.