🩸Chapitre 17🩸

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PDV ( T.p. ) 

Dès le soir, j'avais recu la visite du médecin. Je n'avais plus la force de le repousser. On venait de m'arracher mon coeur. Il ne me restait qu'un corps vide, sans volonté. J'étais tombé bien-bas. Il m'avait fait tous les examens possibles et imaginable. Taille, poids, mensuration, examens sanguins, test de vision, d'ouïe, réflexe : cela avait pris bien toute l'après midi. Le soir, je fus obligé d'assister au diner familial. En effet mon frère, après l'annonce de mon retour, accouru dans la demeure familial avec son épouse et l'organisation exceptionnel de ce dîner fut alors décidé. En entrant dans cette salle à manger, je pouvais sentir le colossal mépris émanant de mes parents. Mon frère était le seul qui avait l'air réellement heureux de me revoir. Je m'installai alors à ma place anciennement habituelle. A peine installé, le duc commença les faux semblants, parlant de moi sans prêter une seule seconde à ce que je peux penser de cela. Les salutations furent faite, insistant sur la chance qu'ils avaient d'avoir une belle-fille comme elle. Le repas fut terriblement long mais ce supplice prit fin après le dessert. Alors que je m'apprêtais à retourner dans ma chambre, la voix de mon frère m'appela. 

- ( T.p. ), je peux te parler ? 

- Cela depend si c'est pour me faire des reproches. 

Il baissa la tête, me faisant comprendre à quel point il était déçu que je pense cela de lui. Je tendis alors ma main, l'invitant subtilement à m'accompagner jusqu'à la chambre. Un silence glaçant régna entre nous pendants de longues secondes avant qu'il vienne le briser de sa parole. 

- Je n'aurais jamais cru te revoir un jour. 

- Moi non plus. 

- Toujours aussi tranchante dans tes paroles à ce que je vois. 

Le silence de nouveau. En réalité, nous avons tellement de choses à nous dire. J'avais envie de sauter dans ces bras, lui dire à quelle point il m'avait manqué. Cependant, nous étions épiés de toute part par le personnel. Je ne pouvais plus me comporter comme avant avec lui, comme la petite sœur qui aime son grand frère. Il était marié, futur duc. Un monde nous séparait désormais. Je sentais que cela était son cas de son côté également. Il me déposa dans ma chambre en me saluant comme le stipulait l'étiquette. Alors qu'il s'apprêtait à partir, je lui demanda un dernier câlin qui permis alors de lui chuchoter dans l'oreille. 

- 23h au balcon ce soir. 

Sur ces derniers mots, il me quitta, le sourire aux lèvres. Bien sur qu'il n'allait pas fallir à son devoir. Une fois dans ma chambre, les servantes accouraient pour effectuer ma toilette du soir.  Cela ne m'avait pas manquer, pas du tout. Je m'étais bien trop habitué à me laver seule. Elles finirent pas quitter ma chambre vers 22h, je pouvais cependant sentir que certaines restaient près de la porte, probablement par peur d'une nouvelle fuite de ma part. En regardant par la fenêtre, je pouvais également observer un nombre de gardes anormalement élevé au bas de ma chambre. Au moins, ils avaient appris de leurs erreurs. J'attendais alors sa visite, accoudé à ma fenêtre, le regard perdu dans l'obscurité du ciel de fontaine. Mon frère, mon cher frère, tu es bien l'une des seules personnes qui m'a manqué lors de ma fuite à l'extérieur. C'est à toi que je dois ma survie en ce bas monde. Si tu ne m'avais enseigner l'art du combat, qui sais ce que je serais devenu. 

Alors que je somnolais, je sentais une main douce prêtre une mèche derrière mon oreille. En relevant la tête, je le vis : mon frère. 

- Je ne t'ai pas trop fait attendre ? Me demanda t-il presque pour s'excuser. 

- Ne t'inquiète pas, je suis amener à attendre bien plus à l'avenir. 

Je le pris dans mes bras avant de l'inviter à l'intérieur de ma chambre. 

Maudit Fatui ! ||| Tartaglia x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant