⛓️Chapitre 21⛓️

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J'avais beau essayer de les convaincre que je n'avais rien à voir avec cette affaire, ils ne voulaient rien entendre. Ne voulant pas causer de problème à mon organisation, je me laissai faire. Je prouverai mon innocence par la justice si c'est ce qu'ils veulent. Cela me changera les idées. On m'avait directement emmené à l'Opéra Épiclèse pour me faire assoir sur le banc des accusées. Moi qui avait temps bataillé pour avoir les faveurs du juge suprême, me voilà accuser d'un crime que je n'ai pas commis. La réputation des fatuis étaient donc si basse dans la nation de la justice ? L'iudex, avec son air si hautain ne cessait de me demander le lien que je possédait avec cette affaire. Cela m'amusais un peu je devais bien l'avouer. Je comprenais pourquoi tant de personnes venaient assister au procès dans cette région : le divertissement était au rendez-vous ! 

- Honnêtement, je ne comprends rien du tout au système judiciaire compliqué de votre pays, ni même pourquoi j'ai été inculpé d'un crime dont je n'ai jamais entendu parler. Cependant, j'ai cru comprendre que les accusés pouvaient défendre leur innocence lors d'un duel. Est-ce correct ? Dans ce cas, je n'ai qu'à reconnaître les faits pour pouvoir affronter Clorinde, votre meilleur duelliste mandaté. C'est bien ça. 

Finalement j'y trouvais mon compte. J'allais pouvoir réaffronter cette gente dame mais à son plein potentiel cette fois-ci. Finalement à quoi bon être innocent si je pouvais de nouveau me mesurer à elle ? L'archon de la nation me traitait de fou, ne pensant qu'à me battre. Elle n'avait pas tout à fait tord néanmoins. Et si je me mesurais à elle finalement. Un archon est une meilleure prise qu'un humain, la puissance devrait aller de paire. Neuvillette repris la main, ne me laissant guère continuer de la provoquer. Sa proposition m'avait donné l'eau à la bouche, qu'il me déclare coupable à leur guise ! Soudainement une jeune femme bonde entra dans l'opéra en trombe en prenant La défense et se fit immédiatement réprimandé par le juge. J'accepte sa défense, elle s'y connaissait bien mieux que moi de toute les façons. On m'invita alors à m'assoir dans les tribunes en attendant mon sort. Le procès suit son cour et le véritable coupable, un dénommé Marcel fut accusé coupable. Me voilà d'office innocenté. Alors que je m'apppretait à partir, une voix me retenu : 

- Un moment, monsieur Tartaglia 

- Quoi encore ? Je n'ai rien à voir là dedans. 

Il m'expliqua que selon les lois de Fontaine, chaque accusé devait passer par l'Oratrice m'enchaîne d'analyse cardinal pour être officiellement déclaré innocent. Je m'exécutai, cela ne me coûtait rien et la décision finale était évidente : je serai déclaré...

- ...Coupable 

Quoi ? Qu'est-ce que je venais d'entendre ? J'étais innocent et leur machine bizarre avait déclaré l'inverse ?! Il n'y a rien qui va avec cette foutu région. Comme l'oratrice avait le dernier mot, le juge ordonna les gendarmes de m'emmener. Non, cela n'allait pas se passer comme ça. Ils m'agaçai tous. Il été hors de question que je coopère. Tant pis si je n'avais plus mon œil divin, il me restait mon œil maléfique pour le défendre. Je fis valser tout les gendameks qui se dressaient sur mon chemin. Tant pis si je devais tout détruire dans ce foutu opéra, je n'allais pas me faire passer les menottes aux poignets pour un crime que je n'avais point commis. Alors que je m'apprêtais à activé ma posture du démon, l'iudex me frappa d'une force hydro que je n'avais connu auparavant. Qui était cette homme pour posséder une tel force ? Je n'eus pas le temps de me poser plus de question que je m'évanouie. 


PDV ( T.p.) 

Il me fallut peu de temps pour me faire intégrer au sein de la prison. Assez étonnamment, Wriothesley avait fait une déclaration officielle de son mariage et on m'avait fait visiter le lieu pour y prendre mes repères. C'est ainsi que j'avais fait la rencontre de Singuewine, une adorable mélusine qui s'occupait de l'infirmerie de la prison. C'était elle qui s'était chargé personnellement de la visite et s'était également fait un plaisir de me fournir de nouveau vêtements accordé à eux de mon mari, afin de pouvoir me distinguer du reste des prisonniers. Chaque prisonniers me regardait du coin de l'œil mais aucun me tenta de faire quoi que ce soit. Je pouvais voir la crainte et l'admiration inspirée par mon mari. Cet empire qu'il avait lui même bâti, il en était au sommet. Presque immédiatement, il m'avait confié une partie de son travail, contant sur mon éducation sur la gestion des affaires pour m'en occuper. Désormais je gérais différents registres dont les entrées et sortis des prisonniers. Ainsi, quel ne fut pas ma surprise de voir le nom de « Tartaglia » inscrit dans les entrés. N'avait-il pas lâché l'affaire ? Je croyais qu'il avait abandonné tout espoir : était-il assez fou pour se mettre de lui-même en prison, malgré son statut ? Ce n'était pas impossible, rien n'était impossible avec ce type. Tellement cela me tracassai que je n'avais guère entendu mon mari entré. 

Maudit Fatui ! ||| Tartaglia x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant