Maudit Fatui ! ||| Tartaglia x reader

💧Chapitre 2💧

Devant moi se dressait ce fameux donjon des plaines Guilli. En trouver était assez inhabituel mais pas si peu commun. Ces donjons temporaires ressemblaient habituellement à d'étranges portes bleues, remplies d'une énergie élémentaire qui ne semblait mener nulle part. Cependant, en s'en approchant, nous pouvions sentir une puissante énergie : cela déterminait la dangerosité du donjon. Ainsi, me dirigeant vers ma destination, je remarquai qu'il était bien différent des autres. Il ne ressemblait pas à un portail, mais un amas comique, comme s'il nous menait tout droit aux abysses. La puissance dégagée par celui-ci était au delà de tout ce que j'avais exploré jusqu'à présent. Allais-je enfin être mis à l'épreuve ? Je franchis le pas. 

En ouvrant les yeux, je me découvris dans un monde recouvert de neige. Il ne faisait pas froid, de mon point de vue, mais à cause de la brume, je ne voyais rien à plusieurs mètres. Quel était ce donjon étrange ? Habituellement, nous étions transportés dans une pièce ou tout du moins un ensemble de pièces plus ou moins organisées en elles. Là, j'avais juste l'impression d'être à Snezhnaya. J'avançais doucement, braquant son épée en face de moi en cas de menace. C'était calme, trop calme. Quel monstre se terrait ici pour faire disparaître autant d'aventuriers ? Un cri strident brisa le silence dans lequel j'étais plongé depuis plusieurs longues minutes. C'était un appel à l'aide, sûrement de l'un des aventuriers qui avait réussi à survivre. Ni une ni deux, je fonçai le plus rapidement possible en direction du bruit. Je vis l'aventurier au sol, blessé à la jambe, rampant pour échapper au chef brutogivré qui le chargeait. Pour le protéger, je me mis entre lui et le monstre, et bloquai son attaque avec mon épée à deux mains.

- Fuyez !

Craignant pour sa vie, il déguerpit au plus vite. De mon côté, je m'occupât de cet invité. Il se mis soudainement à frapper le sol, ce qui le fit trembler en projetant des fragments de glace. Je pus profiter pour me servir de ses attaques de glace comme plates-formes. Une fois suffisamment en hauteur, je fis une attaque plongeante bien place qui l'achève en un seul coup. Une fois à terre, je me tourna vers l'homme effrayé.

- Vous allez bien ?, lui demandais en lui tendant la main.

- Merci de m'avoir sauvé, répondit-il en la prenant pour se relever, j'ai bien cru que j'allais y passer. Vous êtes ?

- Une aventurière envoyée pour enquêter sur le donjon. Que sont devenus vos coéquipiers ?

- J'ai perdu leur trace. Nous étions entrés dans un portail et nous avons tous été séparés, je ne sais pas ce qu'il devienne, sanglota t-il, je suis leur capitaine...comment ais-je pu les abandonner...

Je posa une main sur son épaule en le rassurant. Ses camarades étaient probablement encore en vie car ils étaient expérimentés, tout comme lui. Je lui jurai de tous les ramener en lui indiquant la sortie du donjon. Il ne pouvait plus continuer l'aventure, il était blessé. Je devais désormais me mettre au travail pour les retrouver. En avançant un peu plus loin, je vis une porte en pierre très étrange; probablement celui dont parlait cet aventurier. En face de moi se trouvait une immense horloge, qui décorait les montagnes enneigées au loin. Que se passait-il ici ? Ce donjon m'intriguait de plus en plus. Que se trouvait-il de si précieux pour qu'il soit tellement différent ? Que cherchait-il à cacher ou à protéger ? Dans tous les cas cela m'importait peu, si cela me permettait d'affronter des adversaires puissants, je n'étais pas contre. Je rentrai dans le portail, confiante. En recouvrant les yeux, je me trouvais dans un endroit bien plus sombre. Le sol n'était plus enneigée mais à ma grande surprise, l'horloge que j'avais croisé plus tôt était toujours présente, bien que son apparence est quelque peu changé. Je sentais une grande puissance émané de cet endroit. En m'avançant prudemment, je pus apercevoir ligoté à un arbre un des aventuriers perdus. Je le libéras immédiatement et dès que j'hôtai de sa bouche le bâillon qui le retenais de parler, il me cria de partir pour ne pas mourir. Je plaçai alors ma main devant sa bouche pour le faire taire. Si il y avait vraiment danger, me faire repérer était la dernière chose que je souhaitais. Silencieusement, je scruta les alentours pour repérer la source du danger. Je remarquai 4 hommes portant un uniforme qui n'était pas inconnu à Teyvat : Des fatuis. Que faisait les subordonnés de l'archon de Snezhnaya ici ? En me focalisant davantage, je pus discerner leurs paroles et comprendre leur discussion.