💧Chapitre 13💧

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PDV ( T.P.) 

Je me réveille difficilement. En entrouvrant les yeux, je découvris un lieu inconnu au premier abord. Surprise, je me redresse et regarde sous la couette. J'avais toujours mes vêtements, heureusement. En observant de plus près cette chambre, je reconnu celle de Tartaglia. J'y avais mis les pieds la veille, pourquoi étais-je de nouveau ici ? Je me rappelai alors de la soirée de la veille, dans la banque. Je ne sais pas ce qui m'avais pris. Il m'avait pourtant fait tant de mal quelques temps auparavant. Mais je ne savais pour quelle raison, mon corps désirai le sien. Avais-je un problème ? J'avais l'impression de réagir pas comme je le devrais. En le cherchant du regard, je le vis endormi sur l'étroit fauteuil de la chambre. Je me levai et allais me débarbouillé dans la salle de bain. Cette fois-ci, je n'avais aucun regret et j'avais même bien appréciée, si bien que mon corps ressentais un manque. J'avais une grande sensation de vide. Je comprenais désormais pourquoi certains payaient des personnes pour coucher avec eux, cette sensation était tellement tres désagréable. Plus j'y pensais, plus ça s'accentuait. Je ressentais une frustration comme je n'avais jamais ressenti avant. Avais-je un problème ? Je me sentais rougir. J'avais honte de penser à des choses si obscene et vulgaire, ce n'était pas digne de mon éducation. Je pris une douche pour me vider la tête, bien que cela soit parfaitement inefficace. Les picotement et les contractions dans mon bas ventre ne voulait cesser. C'est comme si il essayait de me faire comprendre qu'il manquait quelques chose. Je sortis de la douche toujours pas calmé. Je me rhabillai un peu précipitamment et en ouvrant la porte, je croisai le regard du fatui. Pas réflexe, je baissai la tête. Le voir n'allait pas me faciliter la tâche. 

- Tout va bien ? 

- Parfaitement bien, merci pour hier, le remerciais-je toujours en regardant mes pieds. 

- Tu peux me regarder s'il te plait ? Je croyais que tu accordait beaucoup d'importance à la politesse. Je croyais savoir que regarder celui à qui on s'adresse était une marque de politesse, me serais-je trompé ? 

Je redressai le regard avant de le détourner immédiatement. Voir son visage accentuait toute ses sensations désagréable et je sentais mes joues chauffer de plus en plus. Il pris soudainement mon visage par le menton pour le forcer à le regarder. 

- pourquoi ton regard est si fuyant ? Cela ne te ressemble pas. 

- Ne t'occupe pas de cela. 

- Je t'ai encore fait du mal... ? Dit-il en culpabilisant 

- Au contraire, finis-je par lui dire afin qu'il me laisse tranquille. 

Je retournai prendre mes affaires, le laissant planter là, face à la salle de bain. Il devait être sous le choc et me prendre pour une catin. Je m'étais assez ridiculisé comme ça, hors de question de rester plus longtemps. Alors que je m'apprêtai à franchir la porte, il me retient par le bras. 

- C'est vrai ce que tu as pris du plaisir ? 

- Tu comptes m'humilier davantage ? Je ne vais pas le répéter pour ton petit plaisir personnel. 

Je le regardait pour lui faire comprendre de me lâcher mais son visage et ma noyade dans ses yeux bleu ciel augmenta l'excitation et la frustration déjà bien présente dans mon esprit. 

- Tu me regardes comme si tu allais me dévorer, hier ne t'as donc pas suffit ? Provoque t-il en collant ma main contre son torse. 

Pitié qu'il arrête, c'était de la torture pure. Je devais rester forte, je ne pas céder à ses pulsions animales. Je ne voulais pas tomber à son niveau, il en était hors de question. 

- C'est ta fierté qui te pousse à ne pas écouter tes envies ? Tu penses que cela te ferai perdre du prestige ? Moi aussi j'ai envie de toi, qu'est-ce qui te pousse à ne pas céder ? 

Maudit Fatui ! ||| Tartaglia x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant