💧Chapitre 14💧

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PDV ( T.P. ) 

Personne. Il était parti du jour au lendemain sans prévenir personne. Je m'en était rapidement tendu compte quand je m'étais rendu dans sa chambre d'hôtel et que je n'y ai plus vu ni ses affaires, ni ses subordonnés. Il s'était volatilisé, c'est comme si il n'avait jamais mis les pieds ici. J'avais pris l'habitude de venir le voir, de passer du temps avec lui. Sa présence n'était pas si désagréable que je le pensais. 

Des jours passaient sans qu'il soit de retour. Par habitude, j'attendais devant l'hôtel dans l'espoir de le voir. Pourquoi je l'attendais de la sorte, tant mieux si je ne le voyais plus ! Je n'aurais plus à le supporter. Mes journées me paraissait bien ennuyeuse désormais. Il n'étais plus là pour me taquiner et me faire sortir de mes gonds, il n'étais plus là pour me faite des attentions mignonnes voire très malaisante tellement il exagérait. Je n'avais plus d'adversaire avec qui me battre sur un coup de tête. En réalité, j'étais assez peinée de son départ. 

Alors que je passai pour une énième fois devant l'hôtel en espérant qu'il en sorte, je le vis, lui et ses cheveux orangés accompagné de son sourire charmeur. Il était revenu. En me voyant, il ne pus s'empêcher de me sauter dessus et, je l'en empêchai en mettant ma main devant son visage; Bien évidemment. 

- Tu m'as tellement manqué ! 

- Si je t'avais tant manqué tu aurais pu avoir au moins la décence de m'avertir de ton depart. 

- Tu t'es inquiété de mon absence ? Me demanda t-il avec beaucoup d'espoir. 

- Non, j'étais juste étonné de ne plus voir ta tête d'abruti, répondis-je en rougissement légèrement, en me voulant pas qu'il sache que c'était réellement le cas. 

- Je suis désolée, j'ai du retourner à Snezhaya pour une affaire urgente. 

- Pour te faire pardonner, tu dois m'affronter. J'aimerai que te montrer l'erreur que tu as commise en me manquant de respect. 

- hâte de voir la correction que tu vas m'infliger. 

Nous nous étions rendu dans un endroit isolé de tous. Durant son absence, je n'avais pas négliger mon entraînement. Cependant, je voulais ajouter une condition à notre affrontement : nos devions nous battre sans arme. Malgré nos différences biologiques évidente, je restais plus souple et imprévisible que le fatui. Je n'avais aucun doute sur mes capacités à rivaliser avec lui. Il accepta avec joie ses conditions, en insistant sur le fait que c'était une grave erreur de le sous estimer de la sorte. Nous nous échauffions chacun de notre côté, sans pour autant se quitter du regard. Il fut le premier à se lancer dans la bataille. Il n'allait pas dans la dentelle et sa confiance demeurée en sa force physique le rendait particulièrement prévisible. L'ouverture qu'il m'offrait était tellement grossière que je n'ai pas eu le besoin de forcer pour lui assener un coup bien placer. J'enchaînai les coups avec une precision chirurgicale, ne baissant pas la force de ceux-ci. Il s'écroula au sol, en crachant du sang. Il faisait peine à voir. 

- Comment as tu pu devenir si forte, toi qui a vécu dans le luxe et l'abondance ? 

- J'ai appris à me battre à mes depends. 

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Une humiliation, encore une fois. Je n'avais que sept ans mais je me faisait déjà malmené par les  enfants de mon âge, bien de mon statut soit supérieur au leur. Cette fois encore, je me retrouvais couverte de bleus. Déambulant dans les couloirs du manoir, je croisai le chemin de mon aîné que j'admirai tant. Il avait onze ans à cette période et était destiné à reprendre le duché. Il était peut être le seul dans cette maison à être de mon coté, mis à part ma mère. En me voyant au bord des larmes, il vint à ma rencontre, s'abaissât à mon niveau pour sécher de son mouchoir mes debuts de larmes. 

Maudit Fatui ! ||| Tartaglia x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant