PDV ( T.P )
- Childe...
J'étais sur le point de fermer le portail quand il m'interrompit. Par déduction, je compris que ce portail devait être le dernier et que j'étais sur le point de reporter la victoire si il n'étais pas intervenu. Ainsi, celui qui décrocherai la victoire serai celui qui reporterai le duel qui allait débuter.
- Qu'est-ce que tu es doué, fermer tout ces donjons n'est pas à la portée de tout le monde. Cependant, ce n'est pas pour ça que je vais te laisser la victoire. J'ai très envie de passer une petite soirée avec toi, dit-il en avançant vers moi, aussi tranquillement que si il se promenait en ville.
- Ne compte pas sur moi pour me laisser faire.
A peine finissais-je de prononcer cette phrase que Le Roux fonça sur moi pour m'assener un coup que j'esquivai de justesse.
- Bon réflexe, me complimenta t-il en souriant.
D'un revers la main, je saisis son arme pleine main avant de lui donner un coup de tête suffisamment fort pour lui faire perdre l'équilibre. Ce n'était pas très élégant mais diablement efficace. Je profitai de sa confusion pour brandir mon épée que je plaçai près de sa carotide. Un geste de travers et il n'était plus de ce monde.
- Sois gentil et ne me fais pas perdre de temps inutilement. Je n'ai pas le temps de jouer avec toi.
Il déglutit en me lançant un regard empli d'admiration. Ne ressentait-il jamais la peur ? Agacé de le voir ainsi, je perdis patience et haussai la voix pour la première fois depuis longtemps.
- ça t'amuses !? Tu crois que c'est drôle de frôler la mort ? A quel point tu as vécu dans l'ignorance et l'amour pour prendre à la légère la mort !
Je lui hurlais qu'il ne savait pas ce que ça faisait de tout perdre, de risquer de mourir à chaque faux pas. Il ne savais que ce cela faisait de partir d'un endroit chaud, aux repas gastronomique et à richesse extravagante à la vie dans la rue à manger le même pain rassit pendant trois jours. Non, il ne savait pas, lui qui avait probablement grandi dans une famille aimante et ne manquait probablement de rien. Il ne savait pas...à quelle point la vision de la mort peut être cruel et laisser des marques irréversibles. Il rirait pas comme cela si il avait été confronté à la mort d'un être cher....Je perdais le contrôle de mes émotions. Je déversais toute ma rage, ma colère, ma tristesse, mes doutes. Je lui révélais des informations qui pourrais me vouloir cher mais je n'étais pas assez rationnelle pour m'en rendre compte. Toute la pression accumulée, que j'avais gardé en moi depuis ma fuite, se libéra d'un seul coup sur ce fatui qui a été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase. Au fur et à mesure de mes paroles, les larmes me montèrent au yeux. La mort de grand-mère Zhao était encore trop fraîche dans mon esprit et parle de cela m'a fait remonter les souvenirs brutaux de son décès.
PDV Tartaglia
Je n'aurais jamais cru la voir dans un tel état. Je ne savais plus quoi penser. Elle habituellement si froide et distante, dénué de toute émotions, se livrai à cœur ouvert en me faisant le morale. Elle qui avait pris soin toute ses années de cacher son identité, tous ses efforts réduit en poussière par ses sentiments. Cela me faisait un peu de peine. Je ne pouvais qu'imaginer dans quelle misère elle avait vécu toute ses années sans la comprendre. Par souci d'équité, je devais à mon tour lui révéler quelque chose.
- Ajax. C'est le nom que mes parents m'ont donné à la naissance.
Elle me regarda les yeux écarquillés, ne comprenant pas toute suite pourquoi je lui parlais de ça tout à coup.
- J'ai vécu à Snezhnaya avec ma famille pendant des années. A l'époque, j'étais très peureux. Rien avoir avec maintenant. A mes 14 ans, lassé de cette vie monotone, j'ai fugué de chez moi avec une épée courte et petit sac, prêt à découvrir le monde. Ce jour là, je me suis perdu dans la forêt et je suis tombé dans un trou. Il était presque interminable. C'est là que j'ai rencontré mon maître : Skirk. Elle m'a tout appris : toute les techniques de combat que je possède c'est grâce à elle.
Je continua de lui dévoiler mon apprentissage dans l'abîme, lui dévoiler des choses que même les autres exécuteur ignoraient sur moi. Je n'étais pas obligé de le faire mais je ne savais pourquoi, ma bouche continuai de parler de toute seule. Peut-être que je continuai pour la consoler ou parce que je sentais quelques choses de familier en elle.
- ( T.p. ), tu m'as révélé ton passé sans le vouloir à une personne qui pourrait te causer du tord. Maintenant que j'ai révélé le mien, nous sommes sur un pied d'égalité.
Je me relevai, elle toujours avec sa lame pointée vers moi. Je le regardai d'un air provocateur avant de dégainer la mienne et la mettre sous son cou.
- Si tu veux bien maintenant, j'aimerai récupérer ce donjon.
- Même pas en rêve.
Il s'en suivi un long combat de plusieurs dizaines de minutes où aucun d'entre nous n'arrivais à prendre le dessus sur l'autre. L'effet de surprise de ma délusion n'était plus et je pouvais admirer avec quelle rapidité elle avait pus s'adapter à cette dernière. J'étais si heureux de l'affronter de nouveau, j'aurais aimé que cela ne se termine jamais. J'avais l'impression, même si je pouvais me tromper, qu'elle prenais également du plaisir, comme si cela lui permettait de se défouler, exprimer ses émotions sans parole. Un peintre exprime ses émotions à travers un tableau, un musicien à travers sa musique; un combattant à travers un combat. Ce combat se finit par sa victoire après des faux pas de ma part. J'avais tellement à apprendre encore. Sa compagnie m'étais si instructive et sa familiarité me mettait à l'aise malgré le dédain et l'aigreur qu'elle me montrait. J'admettais ma défaite.
- Je peux enfin fermer ce maudit 21ème portail.
21ème !? Attends deux minutes mais....
- ( T.p.), tu as bien dit 21ème ?
- Oui pourquoi ? Me demanda t-elle circonspect
Je fus pris d'un fou rire. Quelle ironie ! C'était si drôle que je m'en rende compte que maintenant. Elle demanda un peu colère qu'est-ce qui me faisait autant rire, moi qui venait de me prendre une cuisante défaite. Je lui avouai tout.
- En fait...,je repris difficilement ma respiration, j'en ai fermé 22... C'est donc moi qui aie gagné ! Annonçais-je fièrement.
Elle en resta bouche bée. Tout ça pour ça. Elle me saisit par le col avant de m'engueuler salement. On aurait dit ma mère. Je pouvais pas lui en vouloir, je pense que j'aurais été déçu de la même manière.
- M'insulte pas, ce n'est pas digne d'une aristocrate.
- Tu sais ce qu'elle te dit l'aristocrate ? Vas bien te faire foutre !
PDV ( T.p. )
J'étais folle de rage mais je devais tenir le pari. L'honneur et la fierté était tout ce qui me restait de ma vie d'avant et je ne devais pas y déroger. De retour à Liyue, il m'emmena dans sa chambre d'hôtel pour m'expliquer la suite. Maudit soit-il ! J'espérais qu'il ne me demandai pas quelques choses de trop humiliant ou qui mettrai en danger main identité, maintenant qu'il la connaissait.
- J'aimerai qu'on passe la soirée ensemble
- C'est tout ? Répondis-je un peu surprise.
- J'improviserai le soir venu. De toute façon tu dois m'obéir.
Cela ne me disait rien qui vaille. Le soir était arrivée très rapidement. Nous nous étions donner rendez vous sur la place centrale. Après avoir souffler un bon coup, je me rendis sur les lieux avec un peu d'avance, histoire de me préparer à ce qui allait m'attendre. Au loin, je le vis, ce maudit fatui avec son grand sourire jovial.
- Tu es déjà la ? Je pensais être le seul pressé de notre rendez vous.
- Et ba tu peux toujours le penser.
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Maudit Fatui ! ||| Tartaglia x reader
FanficNoble originaire de Fontaine, j'ai délaissé mes origines à la recherches d'un combattant capable de me tenir tête. C'est ainsi que je t'ai rencontré... Pourquoi a t-il fallu que tu rentres dans ma vie maudit Fatui ! TW : smut/lemon, consentement dou...